Saphirnews : Vous co-organisez la soirée « Laïcité, un chemin de fraternité » dans un cadre interreligieux. Qu'est-ce qui vous a motivé à porter ce projet, particulièrement en ce moment ?
Najat Benali : J’ai souhaité proposer l’organisation de cette soirée à plusieurs groupes d’actions de fraternité, groupes interreligieux et aux équipe des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, afin de marquer ensemble l’anniversaire de la loi de 1905, par une expérience positive et qui prouve que le cadre de la laïcité fonctionne.
Cette soirée s'inscrit dans un cadre interconvictionnel, qui dépasse le seul dialogue interreligieux pour inclure l'ensemble des convictions, y compris non religieuses. Face aux tensions actuelles, aux instrumentalisations régulières, il nous paraissait indispensable de rappeler l'essence véritable de la laïcité : elle est un espace de liberté et de fraternité, jamais un instrument de stigmatisation ou d'exclusion.
La loi de 1905 a représenté une avancée historique majeure en pacifiant les relations entre l'État et les cultes. Elle garantit à chacun la liberté de conscience et le libre exercice des cultes. C'est cette conception originel et émancipatrice de la laïcité que nous souhaitions mettre en lumière.
Réunir des acteurs de toute conviction, croyants et non-croyants, c'était démontrer que non seulement le dialogue et la fraternité existe et qu’ils constituent une richesse précieuse pour notre société. Les JOP 2024 nous en ont offert une formidable illustration avec le centre multiconvictionnel mis à disposition des athlètes, symbole fort de cette coexistence active, solidaire et harmonieuse. Une vidéo inédite de l’expérience des JOP Paris 2024 sera diffusée à l’occasion de cette soirée.
Cette soirée s'inscrit dans un cadre interconvictionnel, qui dépasse le seul dialogue interreligieux pour inclure l'ensemble des convictions, y compris non religieuses. Face aux tensions actuelles, aux instrumentalisations régulières, il nous paraissait indispensable de rappeler l'essence véritable de la laïcité : elle est un espace de liberté et de fraternité, jamais un instrument de stigmatisation ou d'exclusion.
La loi de 1905 a représenté une avancée historique majeure en pacifiant les relations entre l'État et les cultes. Elle garantit à chacun la liberté de conscience et le libre exercice des cultes. C'est cette conception originel et émancipatrice de la laïcité que nous souhaitions mettre en lumière.
Réunir des acteurs de toute conviction, croyants et non-croyants, c'était démontrer que non seulement le dialogue et la fraternité existe et qu’ils constituent une richesse précieuse pour notre société. Les JOP 2024 nous en ont offert une formidable illustration avec le centre multiconvictionnel mis à disposition des athlètes, symbole fort de cette coexistence active, solidaire et harmonieuse. Une vidéo inédite de l’expérience des JOP Paris 2024 sera diffusée à l’occasion de cette soirée.
Que représente pour vous cet anniversaire ? Quelle importance revêt-il ?
Najat Benali : Cet anniversaire revêt une portée à la fois historique et profondément actuelle. Il nous rappelle que la laïcité est née d'un combat pour la liberté et l'apaisement, dans un contexte où les divisions religieuses fracturaient la société française.
Cent vingt ans plus tard, célébrer la loi de 1905, c'est honorer cet héritage de paix civile tout en réaffirmant sa pertinence face aux défis contemporains. C'est l'occasion de transmettre aux nouvelles générations le sens profond de ce principe républicain : non pas une neutralité froide ou une laïcité d'exclusion, mais un cadre protecteur qui permet à chacun de vivre selon ses convictions dans le respect mutuel.
Pour moi, cet anniversaire est aussi un appel à la vigilance : vigilance pour défendre cette laïcité de liberté contre ceux qui voudraient en faire un outil de division, et vigilance pour construire, jour après jour, cette fraternité que la loi a rendue possible.
Cent vingt ans plus tard, célébrer la loi de 1905, c'est honorer cet héritage de paix civile tout en réaffirmant sa pertinence face aux défis contemporains. C'est l'occasion de transmettre aux nouvelles générations le sens profond de ce principe républicain : non pas une neutralité froide ou une laïcité d'exclusion, mais un cadre protecteur qui permet à chacun de vivre selon ses convictions dans le respect mutuel.
Pour moi, cet anniversaire est aussi un appel à la vigilance : vigilance pour défendre cette laïcité de liberté contre ceux qui voudraient en faire un outil de division, et vigilance pour construire, jour après jour, cette fraternité que la loi a rendue possible.
Le programme de la soirée inclut des lectures des débats historiques entre Aristide Briand et Jean Jaurès. Pourquoi est-il important de revenir à ces sources ?
Najat Benali : Parce qu'on a trop souvent tendance à projeter sur la loi de 1905 des interprétations anachroniques qui trahissent l'esprit des législateurs de l'époque. Aristide Briand et Jean Jaurès voulaient pacifier les relations entre l'État et les Églises, garantir la liberté de conscience, et permettre à chacun de vivre sa foi dans la dignité. Instaurer la neutralité de l’Etat mais pas celle des citoyens.
Relire ces débats, c’est faire un rappel de vérité, c'est comprendre que la loi de 1905 projetait une laïcité de « la liberté », pas celle de « l’interdiction » contrairement à certains propos actuels. C'était une loi qui disait : « L'État ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte », et qui garantissait simultanément « le libre exercice des cultes ». Les deux piliers sont indissociables.
Relire ces débats, c’est faire un rappel de vérité, c'est comprendre que la loi de 1905 projetait une laïcité de « la liberté », pas celle de « l’interdiction » contrairement à certains propos actuels. C'était une loi qui disait : « L'État ne reconnaît ni ne subventionne aucun culte », et qui garantissait simultanément « le libre exercice des cultes ». Les deux piliers sont indissociables.
Que pensez-vous de la manière dont est traitée la laïcité aujourd'hui en France?
Najat Benali : Je crois profondément que les principes de 1905 restent d'une actualité brûlante. Ce qui a changé, ce n'est pas la nécessité de ces principes, c'est la volonté politique de les respecter.
Le cadre de la laïcité est protecteur des libertés fondamentales de chaque citoyen de notre pays, ce cadre nous permet de vivre chacun avec ses croyances et ses particularités et ensemble au sein de notre société.
Aujourd'hui, nous assistons malheureusement à une dérive sémantique dans laquelle la laïcité est devenue, dans certains discours, synonyme d'invisibilisation du religieux, voire de combat contre les religions. C'est une trahison de l'esprit de 1905.
Par exemple, personne ne conteste la nécessité de lutter contre l'islamisme radical et le terrorisme. Néanmoins, on ne combat pas le terrorisme en restreignant les libertés de millions de citoyens paisibles. On ne combat pas l'extrémisme religieux en stigmatisant les pratiques religieuses ordinaires. C'est même contre-productif : cela alimente le sentiment d'exclusion et peut pousser certains vers le repli, pire vers la radicalité.
La laïcité reste un principe précieux, mais sa mise en œuvre fait parfois défaut et nécessite un équilibre délicat : protéger fermement la neutralité des institutions publiques tout en respectant les libertés individuelles, et veiller à ce que son application soit cohérente et non discriminatoire. Le dialogue et la pédagogie semblent essentiels pour apaiser les tensions.
Le cadre de la laïcité est protecteur des libertés fondamentales de chaque citoyen de notre pays, ce cadre nous permet de vivre chacun avec ses croyances et ses particularités et ensemble au sein de notre société.
Aujourd'hui, nous assistons malheureusement à une dérive sémantique dans laquelle la laïcité est devenue, dans certains discours, synonyme d'invisibilisation du religieux, voire de combat contre les religions. C'est une trahison de l'esprit de 1905.
Par exemple, personne ne conteste la nécessité de lutter contre l'islamisme radical et le terrorisme. Néanmoins, on ne combat pas le terrorisme en restreignant les libertés de millions de citoyens paisibles. On ne combat pas l'extrémisme religieux en stigmatisant les pratiques religieuses ordinaires. C'est même contre-productif : cela alimente le sentiment d'exclusion et peut pousser certains vers le repli, pire vers la radicalité.
La laïcité reste un principe précieux, mais sa mise en œuvre fait parfois défaut et nécessite un équilibre délicat : protéger fermement la neutralité des institutions publiques tout en respectant les libertés individuelles, et veiller à ce que son application soit cohérente et non discriminatoire. Le dialogue et la pédagogie semblent essentiels pour apaiser les tensions.
Comment percevez-vous justement les propositions du rapport de la droite sénatoriale sur l’islamisme ?
Najat Benali : Certaines propositions sont en opposition totale avec l'esprit de la loi de 1905 et une atteinte grave aux libertés fondamentales. Comment peut-on prétendre célébrer la laïcité tout en proposant de restreindre la liberté religieuse ? C'est un contresens historique et juridique absolu.
La loi de 1905 ne dit pas : « La République interdit les pratiques religieuses visibles. » Elle dit : « La République garantit le libre exercice des cultes. » Vouloir interdire le voile avant 16 ans, c'est nier le droit des jeunes filles à exercer leur liberté de conscience. Vouloir interdire la pratique du jeûne, c'est s'immiscer dans l'intimité des foyers et des consciences d'une manière qui serait risible si elle n'était pas aussi effrayante.
Ces propositions sont aussi profondément discriminatoires puisqu'elles visent spécifiquement les pratiques musulmanes. C'est une instrumentalisation de la laïcité à des fins stigmatisantes. J’ajoute qu’au-delà de la loi française, l’article 14 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne indique que « nul ne peut se voir refuser le droit à l'instruction. L'État, dans l'exercice des fonctions qu'il assumera dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, respectera le droit des parents d'assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques ».
Lire aussi : Après le rapport sénatorial sur l'islamisme, le ras-le bol des acteurs du culte musulman dans une lettre ouverte, ici en intégralité
La loi de 1905 ne dit pas : « La République interdit les pratiques religieuses visibles. » Elle dit : « La République garantit le libre exercice des cultes. » Vouloir interdire le voile avant 16 ans, c'est nier le droit des jeunes filles à exercer leur liberté de conscience. Vouloir interdire la pratique du jeûne, c'est s'immiscer dans l'intimité des foyers et des consciences d'une manière qui serait risible si elle n'était pas aussi effrayante.
Ces propositions sont aussi profondément discriminatoires puisqu'elles visent spécifiquement les pratiques musulmanes. C'est une instrumentalisation de la laïcité à des fins stigmatisantes. J’ajoute qu’au-delà de la loi française, l’article 14 de la Charte des droits fondamentaux de l’Union européenne indique que « nul ne peut se voir refuser le droit à l'instruction. L'État, dans l'exercice des fonctions qu'il assumera dans le domaine de l'éducation et de l'enseignement, respectera le droit des parents d'assurer cette éducation et cet enseignement conformément à leurs convictions religieuses et philosophiques ».
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D'autres parlementaires ont également cherché à revenir sur certains aspects de la loi de 1905. Comment analysez-vous cette multiplication des propositions législatives visant le culte musulman ?
Najat Benali : Nous assistons à une surenchère électoraliste qui est inquiétante. Alors que nous avons déjà eu la loi du 15 mars 2004 sur les signes religieux à l'école, la loi du 11 octobre 2010 interdisant la dissimulation du visage dans l'espace public, la loi du 24 août 2021 confortant le respect des principes de la République, on a vu se multiplier les propositions : interdictions vestimentaires, contrôles renforcés sur les associations, restrictions sur le financement des lieux de culte, et maintenant ces propositions sur le jeûne et le voile des jeunes musulmans.
Cette inflation de certains législateurs révèle deux choses : une instrumentalisation politique et une méconnaissance profonde de ce qu'est la laïcité. On imagine la renforcer en multipliant les interdits, alors qu'on la dénature.
Ce qui est dramatique, c'est que chaque nouvelle proposition, chaque surenchère, envoient un message terrible aux citoyens musulmans et particulièrement à la jeunesse : « Vous êtes suspects, votre pratique religieuse pose un problème, vous devez être contrôlés. » Ce type de message est destructeur pour la cohésion nationale et génère du repli.
Nous devons aussi davantage prendre la parole pour expliquer ce qu'est l'islam vécu en France : une foi paisible, compatible avec les valeurs républicaines, qui se conjugue parfaitement avec la citoyenneté française. Il faut déconstruire les fantasmes et les caricatures.
Cette inflation de certains législateurs révèle deux choses : une instrumentalisation politique et une méconnaissance profonde de ce qu'est la laïcité. On imagine la renforcer en multipliant les interdits, alors qu'on la dénature.
Ce qui est dramatique, c'est que chaque nouvelle proposition, chaque surenchère, envoient un message terrible aux citoyens musulmans et particulièrement à la jeunesse : « Vous êtes suspects, votre pratique religieuse pose un problème, vous devez être contrôlés. » Ce type de message est destructeur pour la cohésion nationale et génère du repli.
Nous devons aussi davantage prendre la parole pour expliquer ce qu'est l'islam vécu en France : une foi paisible, compatible avec les valeurs républicaines, qui se conjugue parfaitement avec la citoyenneté française. Il faut déconstruire les fantasmes et les caricatures.
Comment les responsables religieux peuvent-ils contribuer à défendre cette conception apaisée de la laïcité ?
Najat Benali : Nous avons un rôle majeur à jouer, et c'est précisément ce que nous faisons en coorganisant par exemple ce type d'événement. Nous devons démontrer par nos actes que nous sommes des acteurs du vivre-ensemble, des partenaires attachés aux valeurs républicaines. Nous le faisons au quotidien sur le terrain.
Cela passe par des échanges, des actions, des évènements, comme cette soirée d’anniversaire. Cela passe aussi par notre implication dans les territoires : nos associations et groupes effectuent un travail formidable d’écoute, d’échange, de cohésion sociale, de prévention et de fraternité. Nous devons développer encore nos actions et mieux faire connaître ce travail.
Cependant, soyons clairs, nous ne pouvons pas porter seuls ce combat. Les responsables politiques, les médias, les intellectuels ont aussi une responsabilité. Celle de cesser d'instrumentaliser la question religieuse, de contribuer à l'apaisement plutôt qu'à la crispation.
Cela passe par des échanges, des actions, des évènements, comme cette soirée d’anniversaire. Cela passe aussi par notre implication dans les territoires : nos associations et groupes effectuent un travail formidable d’écoute, d’échange, de cohésion sociale, de prévention et de fraternité. Nous devons développer encore nos actions et mieux faire connaître ce travail.
Cependant, soyons clairs, nous ne pouvons pas porter seuls ce combat. Les responsables politiques, les médias, les intellectuels ont aussi une responsabilité. Celle de cesser d'instrumentaliser la question religieuse, de contribuer à l'apaisement plutôt qu'à la crispation.
Pourquoi avoir choisi de vous focaliser sur la fraternité interreligieuse pendant l’événement ?
Najat Benali : La fraternité, c'est reconnaître en l'autre, quelle que soit sa religion ou sa conviction, un concitoyen égal en droits et en dignité. C'est accepter nos différences non pas comme des menaces, mais comme des richesses. La fraternité, c’est entrer en dialogue avec la carte du monde de l’autre, c’est travailler ensemble pour ériger des ponts, ce que nos valeurs communes aident beaucoup à faire sur le terrain.
Concrètement, cela signifie refuser les logiques de stigmatisation et de division. Cela signifie tendre la main, créer des espaces de dialogue comme celui de jeudi soir. Cela signifie aussi résister collectivement aux discours de haine et aux politiques discriminatoires.
Je peux vous dire que lorsque j’ai proposé à nos différents groupes un évènement commun pour cet anniversaire de la laïcité, tous ont répondu présents, avec un engouement et une énergie forte !
Cette soirée d’anniversaire pour les 120 ans de la loi de 1905, c'est un moment que nous souhaitons simple mais puissant : des acteurs de confessions différentes, des représentants de l’Etat et des cultes, des élus et des citoyens qui partagent un moment historique, fraternel, convivial. C'est cela, la laïcité vivante ; pas l'uniformité, mais la capacité à vivre ensemble dans nos différences.
Lire aussi : La laïcité, une liberté qui contribue à l'égalité et à l'idéal républicain de fraternité
Concrètement, cela signifie refuser les logiques de stigmatisation et de division. Cela signifie tendre la main, créer des espaces de dialogue comme celui de jeudi soir. Cela signifie aussi résister collectivement aux discours de haine et aux politiques discriminatoires.
Je peux vous dire que lorsque j’ai proposé à nos différents groupes un évènement commun pour cet anniversaire de la laïcité, tous ont répondu présents, avec un engouement et une énergie forte !
Cette soirée d’anniversaire pour les 120 ans de la loi de 1905, c'est un moment que nous souhaitons simple mais puissant : des acteurs de confessions différentes, des représentants de l’Etat et des cultes, des élus et des citoyens qui partagent un moment historique, fraternel, convivial. C'est cela, la laïcité vivante ; pas l'uniformité, mais la capacité à vivre ensemble dans nos différences.
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Sous quelles conditions la laïcité peut-elle encore être ce « chemin de fraternité » évoqué dans l'intitulé même de la soirée ?
Najat Benali : A la condition de revenir à son esprit originel. La laïcité de 1905 n'était pas contre les religions, elle séparait l’Etat et les églises. Elle était pour la liberté de conscience. Elle ne cherchait pas à invisibiliser les croyants, mais à garantir que personne ne soit discriminé en raison de sa foi ou de ses convictions.
Nous devons maintenir cet esprit de la loi, celle de la tolérance et du respect. La laïcité est ce chemin de fraternité. Elle est ce cadre qui permet à des Français de toutes origines, de toutes confessions, de toutes convictions de vivre ensemble.
C'est cet espoir-là que nous portons. Et des événements comme celui du 11 décembre, avec la présence de toutes les confessions, des autorités publiques, des citoyens montrent que cet espoir n'est pas vain. La fraternité n'est pas qu'un mot inscrit au fronton de nos mairies. Elle est une réalité vécue. Les acteurs engagés font le choix collectivement d’avancer sur ce chemin de fraternité.
Pour en savoir sur la soirée interreligieuse du jeudi 11 décembre 2025 organisée dans l'Hôtel de Ville de Paris, cliquez ici
Lire aussi :
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