Le président du Parti libéral brésilien (PL, droite), Valdemar Costa Neto, a renoncé lundi 1er août à son mandat de député. Le PL est le parti du vice-président de la République, José Alencar, élu en 2002 avec la caution du président Lula. Peu avant d’annoncer cette décision, le député libéral avait reconnu à la tribune de la Chambre avoir reçu des versements illicites du Parti des travailleurs (PT) au pouvoir. Cet aveu d'un des principaux dirigeants de la coalition gouvernementale constitue une confirmation supplémentaire des accusations portées contre le PT, à l'origine de la crise politique au Brésil, à la veille de la déposition très attendue de José Dirceu (PT), l'ex-ministre chargé du cabinet du président Luiz Inacio Lula da Silva. M. Costa Neto a expliqué qu'il avait été induit en erreur . Il a assuré que l'argent reçu du PT était destiné au paiement de dettes de campagnes électorales. En prenant la décision de démissionner de son propre gré, M. Costa Neto évite la cassation de son mandat de député par le Conseil d'éthique de la Chambre. Cette mesure lui aurait interdit de se représenter aux prochaines élections.

Abdallah Ben Abd al- Aziz est monté sur le trône d'Arabie saoudite hier après la mort de son frère le roi Fahd avec lequel il dirigeait le pays depuis dix ans.
Sur le plan économique, le nouveau roi, ne veut pas d'une ressource principalement pétrolière, de ce fait, il incite le secteur privé à accroître sa place dans l'économie.
Par ailleurs, Abdallah, poursuit une lutte acharnée contre l'islamisme radical: le terrorisme ne disparaîtra pas du jour au lendemain et notre combat contre lui sera long et acharné .

Arrêté en Italie dans le cadre des enquêtes sur les attentats manqués du 21 juillet à Londres, Osman Hussain s’est mis à table. Il reconnaît son implication dans les faits et donne ses explications dont les propos sont rapportés dans l’édition dominicale du journal italien La Republica. Selon ce journal, Osman Hussain soutient que les actions terroristes de Londres n’ont aucun lien avec Al Qaïda et qu’elles ne sont pas motivées par des convictions religieuses. Elles sont une réaction à la présence de troupes britanniques en Irak. En parlant du groupe dont il fait partie, Hussain explique : « Nous nous sommes rencontrés au cours de musculation de Notting Hill. Et Muktar (alias Ibrahim) nous a montré des DVD dont des images de la guerre en Irak essentiellement des femmes et des enfant tués par les soldats américains et britanniques. » Et le journal d’ajouter que les films des atrocités commises par les soldats de l’occupation américaine et britannique ont contribué à nourrir « les convictions politiques du groupe de la nécessité de donner un signe, de faire quelques chose ». Le ministère italien de l’Intérieur a confirmé que ces propos figuraient bien dans l’interrogatoire de Hussain, mais a préféré ne pas faire de commentaires sur la source qui a permis leur diffusion. De son côté, après avoir nié tout rapport entre les explosions terroriste à Londres et la guerre en Irak, le Premier ministre britannique, Tony Blair, a reconnu le 26 juillet dernier que la guerre en Irak pourrait servir à recruter des terroristes.

Le roi Fahd est décédé ce lundi 1er août 2005, à l'âge de 84 ans. Le monarque saoudien était malade depuis une dizaine d'années. Mais depuis le 27 mai dernier, son état de santé exigeait un suivi rapproché qui lui valut d'être hospitalisé. De ce fait, le pouvoir était exercé par son demi-frère le prince Abdallah lui-même âgé de 82ans. Le roi Fahd était à la tête du royaume saoudien depuis 1982. Avec sa disparition, le Sultan ben Abdel Aziz, actuel ministre de la Défense, devient prince héritier.

Le Conseil sur les Relations Américaines-Islamiques (CAIR) basé à Washington DC, se réjouit de la décision d’une radio de la capitale des Etats-Unis, la WMAL-AM, de suspendre sans salaire un animateur qui avait déclaré à plusieurs reprises que l’Islam est une organisation de terroriste .
Nous pensons que la mesure prise par cette radio est appropriée a dit le directeur exécutif de CAIR, Nihad Awad.
Michael Graham a été suspendu de son travail pour ses propos islamophobes et son refus de présenter ses excuses. CAIR avait lancé cette semaine une campagne publique contre WMAL et son animateur incriminé après réception des plaintes des auditeurs musulmans qui avaient entendu dire : L’Islam est une organisation de terroriste , L’Islam est à la guerre avec l'Amérique , Le problème n'est pas extrémisme. Le problème est l'Islam , et Nous sommes à la guerre avec une organisation de terroriste appelée Islam.

Les députés libanais ont accordé leur confiance au nouveau gouvernement dirigé par Fouad Siniora. Ce samedi 30 juillet 2005, lors de la session parlementaire, 92 députés ont accordé leur confiance, deux se sont abstenus tandis que 14 ont voté contre le gouvernement. Le vote s’est déroulé en direct et à main levée à la télévision libanaise. La relation avec la Syrie est au centre des débats parlementaires qui animent la classe politique libanaise qui assiste à la première participation de formations politiques écartées de la scène par le pouvoir syrien. Le Courant patriotique libre (CPL) du général Michel Aoun et les Forces libanaises (FL) se Samir Geagea deux formations chrétiennes avaient ainsi été absents des décisions politiques concernant le pays et leur députés n’ont pas accordé leur confiance au gouvernement de Siniora. Les députés favorables au gouvernement sont menés par Saad Hariri, député sunnite et fils de Rafic Hariri assassiné le 14 février 2005. Ce gouvernement présente la particularité de regrouper des représentants des deux mouvements chiites que sont le Hezbollah et le Amal respectivement proches de l’Iran de la Syrie. M. Siniora a annoncé qu'il se rendait dimanche à Damas pour s'entretenir avec les responsables syriens de l'ensemble des questions soulevés par les députés. Après près de 29 années de présence syrienne, motivée par la menace israélienne, le Liban reprend les commandes de son destin politique.

Reda Ameuroud, en situation irrégulière en France, a été expulsé vendredi 29 juillet 2005 vers Bejaïa (Algérie). Et d’après une dépêche de l’Agence française de presse, cette décision fait suite à des « appels au jihad » lancés par M. Ameuroud lors de prêches improvisées aux abords d’une des mosquées parisiennes. Agé de 35 ans et surveillé de près par la Direction de la surveillance du territoire et les Renseignement généraux, M. Ameuroud figurait sur la liste des musulmans considérés « référents idéologiques » par les services français. Selon Nicolas Sarkozy, ministre de l’Intérieur en charge des questions du culte en France, une dizaine d’imams jugés « radicaux » seront concernés par des mesures similaires. Une semaine auparavant, le 23 juillet 2005, Abdelhamid Aissaoui, 41 ans, imam à la mosquée de Vénissieux (Lyon) a été expulsé. Selon le ministère de l'Intérieur, M. Aissoui avait été condamné à quatre ans d'emprisonnement pour sa participation à la tentative d'attentat contre le TGV à Chasse-sur-Rhône (Isère) le 26 août 1995. Cette condamnation, précise-t-on avait été assortie d'une interdiction définitive du territoire. Mais avant ces derniers jours, M. Aissoui n’avait jamais été inquiété.

Le Cheikh Kalaf Al-ilayan, célèbre dirigeant Sunnite a échappé à une tentative d’assassinat contre sa personne, ce samedi 30 juillet 2005 à Bagdad. Des hommes, vêtus des uniformes des forces gouvernementales ont ouvert le feu sur sa voiture blessant son garde de corps. Suite à cette attaque, certains leaders sunnites ont exprimé des accusation contre le gouvernement pro-chiite à qui ils reprochent d’avoir cautionné des attaques en permettant à des escadrons de la mort de patrouiller avec les forces de sécurité officielles. Bien entendu, le gouvernement nie et rejette ces accusations.

Jeudi, un inconnu a agressé l'ancien président irakien, Saddam Hussein, alors qu’il sortait d’un Tribunal spécial irakien (TSI). Arrêté par l’armée américaine en décembre 2003, Sadam Hussein a été chassé du pouvoir en avril de la même année. Il est actuellement détenu par les soldats américains près de l’aéroport de Bagdad en compagnie de certains de ses adjoints. Selon un communiqué diffusé par le comité de soutien de M. Hussein depuis Aman (Jordanie) : « Alors que le président quittait la salle d'audition, une personne (...) l'a attaqué et il y a eu un échange de coups de poings ». Le communiqué précise que : « le chef du tribunal n'est pas intervenu pour arrêter l'agression. » Le Tribunal n’a pas confirmé cette version des faits. Le communiqué ne précise pas si l’ancien président a été blessé. A la demande de son avocat Khalil Doulaïmi, l’audition a été reportée.

Des précipitations record ont fait 786 morts depuis lundi l'Etat du Maharashtra, dans l'ouest de l'Inde, selon les autorités régionales. Ces intempéries sont les plus importantes recensées en un jour depuis le début des statistiques dans le pays.

Au total, 273 personnes sont mortes à Bombay, capitale régionale du Maharashtra, et au moins 513 autres ailleurs dans l'Etat, a indiqué à l'AFP le responsable des situations d'urgence dans cet Etat. Les victimes ont perdu la vie dans des glissements de terrain, éboulements et inondations causés par la mousson.

Le premier ministre indien Manmohan Singh, qui a promis une aide du gouvernement fédéral, avait auparavant fait état de 300 à 500 morts probables à Bombay, capitale financière du pays, Thane et Raighad. Le bilan a été revu à la hausse après l'annonce de 166 morts supplémentaires par noyade à Bombay.

Des pluies de mousson torrentielles ont commencé à s'abattre dimanche sur cette région. Les précipitations ont atteint 944,2 mm en 24 heures entre mardi et mercredi midi, selon le centre de météorologie de Bombay, battant le précédent record qui remontait à juillet 1910. Elles ont depuis baissé en intensité mais le ciel reste couvert.

Les météorologues ont prévu la poursuite de violentes pluies sur l'Etat du Maharashtra. A Bombay, la vie tournait au ralenti jeudi pour la troisième journée consécutive avec les écoles, les marchés financiers, les banques, l'aéroport fermés.

Chaque année, les pluies de mousson en Inde, de juin à septembre, entraînent inondations et glissements de terrain dans lesquels des centaines de personnes meurent.

La police britannique des transports a effectué jeudi «son plus grand déploiement de policiers» dans le métro de Londres, trois semaines jour pour jour après les premiers attentats de Londres, a annoncé la police à l'AFP.


«Des renforts ont été envoyés à Londres dans les transports publics, métro et trains pour ce qui est le plus grand déploiement jamais effectué par la police britannique des transports», a déclaré à l'AFP Simon Lubin, porte-parole de la British Transport Police.

«C'est pour rassurer, mais aussi pour dissuader, car nous avons des suspects recherchés qui sont encore dans la nature», a ajouté le porte-parole de cette force de police affectée à la surveillance des chemins de fer et du métro en Grande-Bretagne.

Cette opération sans précédent survient trois semaines jour pour jour après les attentats du 7 juillet (56 morts et 700 blessés) et une semaine après ceux ratés du 21 juillet.

Scotland Yard recherche toujours trois des quatre auteurs des attentats du 21 juillet qui n'ont pas fait de victime. Un seul d'entre eux, Yacine Hassan Omar, soupçonné d'avoir voulu déclencher une bombe à la station de Warren Street (nord de Londres), a été arrêté mercredi à Birmingham (centre de l'Angleterre).

La présence des policiers de la British Transport Police était très visible jeudi matin à Londres: ils étaient stationnés à l'entrée des stations de métro et des nombreuses gares de la capitale britannique, ainsi que sur les quais et dans les halls de départ et d'arrivée.

«C'est en partie un exercice pour rassurer la population. Nous avons déployé le plus de policiers possible», a reconnu Simon Lubin.

Pour mettre sur pied cette opération, la police des transports a fait appel à des renforts de province tandis que des policiers ont dû annuler leurs vacances.

Le président égyptien Hosni Moubarak a annoncé jeudi sa candidature pour un cinquième mandat consécutif à l'élection présidentielle prévue le 7 septembre, dans un discours télévisé.

Il a par ailleurs appelé jeudi à un sommet arabe extraordinaire le 3 août dans la station balnéaire égyptienne de Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge, théâtre d'attentats meurtriers le 23 juillet.

Je suis décidé à demander la confiance du peuple égyptien pour un nouveau mandat , a déclaré M. Moubarak, 77 ans, au pouvoir depuis 24 ans, lors d'un discours prononcé dans son village natal de Ménoufiya, à 80 km au nord du Caire.

Cette candidature doit encore obtenir, simple formalité, l'aval du bureau politique du Parti National démocrate (PND, au pouvoir) avant d'être déposée officiellement.

J'appelle à la tenue d'un sommet arabe à Charm el-Cheikh pour examiner la situation générale dans le monde arabe , a également déclaré M. Moubarak à l'occasion d'un discours retransmis par la télévision qu'il tenait dans son village natal de Ménoufiya, à 80 km au nord du Caire.

M. Moubarak a estimé que les Arabes étaient capables de relever les défis auxquels la nation arabe est confrontée actuellement , sans détailler davantage l'ordre du jour d'un tel sommet.

La presse égyptienne avait évoqué en particulier le dossier du terrorisme ainsi que la situation en Irak. Les attentats de Charm el-Cheikh ont fait 67 morts, selon un dernier bilan officiel.

Un Bakon halal ou un double Koull Cheese ? : au spacieux et coquet Beurger King Muslim récemment ouvert entre deux cités de Clichy-sous-Bois, les employées peuvent garder leur voile et les familles déguster des burger halal à toutes les sauces.

Initiative inédite, le Beurger King Muslim ou BKM , qui a ouvert ses portes le 9 juillet, est le seul fast-food musulman, à reproduire exactement le système et le décor du fast-food à l'américaine.

Le restaurant accueille tout le monde, seulement il y a une forte demande dans ce quartier et les villes autour car beaucoup de musulmans se limitaient dans les autres fast-food au +filet fish+. Ici la viande est halal et vérifiée quotidiennement , explique Mourad Benhamida, créateur du projet.

Implanté entre le quartier des Bosquets et la cité du Bois du temple, à 200 mètres d'un McDonald's et à 100 mètres d'un lycée professionnel, le BKM détone avec son enseigne jaune fluorescente donnant sur l'allée de Gagny à Clichy-sous-Bois au béton gris.

A l'intérieur, des murs en damiers multicolores, des banquettes flambant neuves et des lampes années 70 s'étirent jusqu'au fond de la salle où une zone de jeux pour les enfants a été installée.

Au menu, comme chez MacDo, Quick ou KFC: Bakon Halal, Double Koull Cheese, Koull filet (Koull signifie +mange+ en arabe), frites, Coca Cola, Sundays, donuts et autres desserts glacés.

Nous achetons la viande chez un fournisseur du département qui est abattue selon le rite halal (l'animal est béni de quelques prières avant d'être vidé de son sang, ndlr). Et nous nous assurons de la traçabilité des aliments afin qu'il n'y ait pas d'alcool dans les sauces ou des graisses animales dans les ingrédients , souligne Hakim, conseiller technique chez BKM.

Le BKM donne un nouveau souffle au quartier, avec l'embauche de 28 personnes: la plupart des salariés sortent d'une période de chômage , précise Mourad Benhamida.

Les musulmans russes prévoient d'ouvrir prochainement à Moscou des établissements médicaux et des salons de beauté qui se conformeront strictement à la loi islamique, a déclaré jeudi le chef de l'Association des musulmans de Russie, Kamiljan Kalandarov.

L'association prévoit notamment l'ouverture d'un salon de beauté et d'un jardin d'enfants dès cette année, a-t-il souligné, cité par les agences russes.

Une maternité devrait également être ouverte dans laquelle le personnel médical sera strictement féminin ainsi qu'un cabinet dentaire qui n'utilisera que des produits anesthésiants non alcoolisés, a-t-il précisé.

La maternité sera ouverte à toute femme, musulmane ou non, Russe ou étrangère, résidente ou non de la capitale russe, a assuré M. Kalandarov.

La Russie compte quelque 20 millions de musulmans sur une population totale de 143 millions d'habitants.

Le roi Fahd d'Arabie saoudite, hospitalisé depuis le 27 mai, s'est remis de sa maladie, a annoncé jeudi le ministère de l'Intérieur, et il doit, selon son entourage, quitter l'hôpital dans les prochains jours .

Le roi Fahd s'est remis de son malaise , a indiqué le ministère de l'Intérieur dans un communiqué cité par l'agence officielle Spa, ajoutant que la plupart des prisonniers de droit commun en Arabie ont été amnistiés pour marquer cette occasion.

Le roi Fahd va quitter l'hôpital dans les prochains jours après l'amélioration de son état de santé , a affirmé de son côté à l'AFP une source proche de la famille royale.

A cette occasion, le prince héritier Abdallah Ben Abdel Aziz a donné l'ordre de gracier certains prisonniers de droit commun , a ajouté le ministère.

Bénéficieront de l'amnistie ceux qui ne constituent aucun danger pour la sécurité générale du régime, et qui sont la grande majorité des prisonniers , précise le communiqué, cité par l'agence de presse officielle.

Le 12 juillet, le ministre saoudien de la Défense, le prince Sultan ben Abdel Aziz, avait affirmé que l'état de santé du roi Fahd était bon et s'améliorait jour après jour .

Nous ne voulons pas qu'il quitte (l'hôpital) avant son rétablissement complet , avait-il ajouté.

Depuis son hospitalisation, aucun bulletin officiel des médecins du monarque n'a été publié et les responsables ont toujours tenu des propos rassurants sur son état.

Le roi, âgé d'environ 84 ans, est très malade depuis une dizaine d'années et le pouvoir est exercé de facto par le prince Abdallah, son demi-frère, lui-même âgé de 82 ans.

Le 30 mai, on avait affirmé de source médicale au King Faisal Specialist Hospital, que le roi se remettait d'une pneumonie.

le roi Fahd règne depuis 1982 sur l'Arabie saoudite, qui est le premier producteur et exportateur mondial de pétrole.

L'Algérie confirme l'exécution de deux de ses diplomates par l'organisation Al Qaïda en Irak, qu'elle promet de poursuivre de sa froide détermination .

Les preneurs d'otages ont lâchement assassiné nos deux représentants à Bagdad, Ali Belaroussi et Azzedine Belkadi, mettant ainsi à exécution leurs ignobles menaces malgré tous les appels et exhortations lancés de partout pour leur libération , déclare la présidence algérienne.

Dans un communiqué diffusé sur internet, l'organisation du Jordanien Abou Moussab Zarkaoui avait auparavant annoncé l'exécution mercredi des deux diplomates algériens enlevés la semaine dernière parce que leur gouvernement soutenait les Etats-Unis.

Vos frères de l'Organisation Al Qaïda en Irak (...) ont tué Ali Belaroussi, le chef de la mission algérienne, et Azzedine Belkadi , dit ce communiqué, qui n'est accompagné d'aucun document vidéo ni de photos et n'a pas pu être authentifié dans l'immédiat.

(L'Algérie) avait envoyé ces deux apostats en Irak en tant qu'alliés des juifs et des chrétiens , affirme le groupe.

L'Irak ne sera pas un refuge pour les ennemis de Dieu. Ne vous avons-nous pas mis en garde contre votre alliance avec l'Amérique ? , ajoute-t-il.

Le cabinet du président algérien Abdelaziz Bouteflika a prévenu que l'Algérie se souviendra de ces assassinats.

Elle poursuivra de sa froide détermination ceux qui ont osé s'attaquer si scandaleusement aux enfants d'un pays qui a tant fait pour lutter aux côtés du peuple irakien dans sa quête de sa souveraineté, de son unité nationale, de son intégrité territoriale, comme de la paix et de la justice , insiste la présidence algérienne.

A Alger, le personnel du ministère des Affaires étrangères a observé une minute de silence après l'annonce de l'assassinat.

L'ex-numéro 2 du Front islamique du salut Ali Belhadj, a été interpellé mercredi à Alger par la police après avoir fait une déclaration à la chaîne arabe Al-Jazira, a-t-on appris auprès de son frère Abdelhamid.

Il était interrogé sur le rapt de deux diplomates algériens à Bagdad, peu avant l'annonce de leur exécution par leurs ravisseurs du groupe du chef d'Al-Qaïda en Irak Abou Moussab al-Zarqaoui.

Abdelhamid Belhadj a précisé à l'AFP qu'Ali Belhadj a été interpellé par des policiers en début d'après-midi à son domicile dans la banlieue est d'Alger et qu'il a été conduit au commissariat central où il se trouvait toujours en fin d'après-midi.

Avant son interpellation, Ali Belhadj a déclaré sur la chaîne Al-Jazira qu'il salue les moudjahidine sur le sol de la résistance en Irak, que Dieu les aide à faire face, avec fermeté et détermination, à l'occupant spoliateur, à ses agents et ses acolytes (...) d'autant que l'histoire nous a appris que le jihad et la résistance sont la seule réponse à l'occupation .

Les deux Algériens ont été enlevés en tant que diplomates et ambassadeurs (...). Or, en accréditant des ambassadeurs et des diplomates dans un pays sous occupation, (leur) Etat ne fait que légitimer cette occupation, ce qui est inacceptable aux plans de la charia et de la politique , a-t-il ajouté.

Tout en déclarant qu'il n'y a pas de peuple, autre que le peuple algérien, qui puisse comprendre la résistance (en Irak) , Ali Belhadj a ajouté ne pas pouvoir dicter aux moudjahidine ce qu'ils doivent faire pour les deux diplomates algériens enlevés.

Je formule une requête, et j'espère qu'elle sera prise en considération , a ajouté Ali Belhadj, dont l'intervention sur Al-Jazira a été interrompue.

Son message, a affirmé son frère Abdelhamid sur Al-Jazira, était de demander la libération des diplomates (...) en reconnaissance au peuple algérien .

Le groupe du chef d'Al-Qaïda en Irak Abou Moussab al-Zarqaoui a annoncé mercredi sur internet avoir exécuté les deux diplomates algériens enlevés à Bagdad le 21 juillet. Il avait affirmé mardi qu'il tuerait ces deux diplomates, Ali Belaroussi, 62 ans, et Azzedine Belkadi, 47 ans.

M. Belhadj, libéré le 2 juillet 2003 après avoir purgé une peine de prison de 12 ans, est constamment surveillé par des policiers en civil.

La torture et les mauvais traitements infligés aux prévenus demeure une pratique courante des forces de police au Nigeria, affirme dans une rapport rendu public mercredi par l'organisation internationale de défense des droits de l'homme Human Rights Watch (HRW).


L'ONG basée à New York cite des témoignages de victimes attachées par les mains ou les pieds au plafond des commissariats, de flagellations, et insiste sur les viols commis par les officiers de police sur des femmes interpellées.

Dans ce rapport de 76 pages intitulé «Repose en morceaux» (Rest in pieces), établi à partir d'une cinquantaine d'entretiens de victimes de torture, HRW note que ces pratiques de violences policières «perdurent depuis la période de la junte militaire malgré des progrès du Nigeria sur les réformes démocratiques».

«Des officiers et des agents de police commettent de façon routinière ou ordonne des actes de tortures et de mauvais traitements de suspects», la plupart du temps «pour obtenir des aveux».

«Pendant trop longtemps, la police au Nigeria a perpétré le meurtre et la brutalité», souligne Peter Takirambudde, directeur pour l'Afrique de HRW, ajoutant que «si le président Olusegun Obasanjo veut montrer au monde qu'il veut vraiment faire respecter la justice, il doit s'assurer que les tortionnaires de la police soient jugés pour leurs crimes».

«La plupart du temps, les suspects ne sont pas informés par la police des raisons de leur arrestation, ne reçoivent aucune assistance légale et passent trop de temps en détention préventive», explique le rapport qui dénonce le fait que «les juges acceptent souvent les aveux obtenus sous la torture».

HRW estime également qu'une «culture de l'impunité protège les coupables de torture» et qu'il est très difficile pour les victimes d'obtenir réparation: «ces dernières années, pas un seul officier de police n'a été poursuivi et condamné pour torture au Nigeria».

Le Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique avec 130 millions d'habitants, a connu une longue période de dictature militaire jusqu'à l'arrivée au pouvoir d'Olusegun Obasanjo, élu en 1999 et réélu en 2003.

Scotland Yard marque des points dans l'enquête sur les attentats ratés du 21 juillet à Londres. Yacine Hassan Omar, l'un des quatre suspects filmés par une caméra de surveillance qui avaient disparu dans la nature , serait l'homme qui a été arrêté tôt mercredi matin à Birmingham, dans le centre de l'Angleterre. Agé de 24 ans, originaire de Somalie, c'est lui qui aurait tenté de faire exploser une bombe à proximité de la station de métro londonienne de Warren Street. Lors de l'arrestation, il a résisté et les policiers ont fait usage d'une arme spéciale qui envoie des décharges électriques. Le poseur de bombes présumé se trouve maintenant dans une prison de haute sécurité à Londres pour y être interrogé. Trois autres hommes ont été arrêtés dans un autre quartier de Birmingham. Ils sont interrogés dans un commissariat de la ville. Dans l'aéroport de Luton, à 50 km au nord de la capitale britannique, un homme en partance pour Nîmes, en France, a été interpellé brièvement puis mis hors de cause.

Dans le nord de Londres, un appartement situé dans une tour, qui semble avoir servi de repaire aux suspects, continue d'être fouillé minutieusement par des experts de la section antiterroriste. Dans un garage attenant à l'immeuble, des traces d'explosifs et de produits chimiques ont été décelées. Une voiture a également été saisie.

Le président français Jacques Chirac a condamné mercredi l'assassinat des deux diplomates algériens en Irak et a lancé un appel pour la libération de tous les otages et l'arrêt de cette pratique barbare qui avilit ceux qui s'y livrent .

Le président de la République condamne avec indignation l'assassinat de deux diplomates algériens par leurs ravisseurs en Irak. Il exprime sa solidarité avec l'Algérie et adresse ses plus sincères condoléances au président de la République algérienne, à la famille et aux proches des victimes , a déclaré l'Elysée dans un communiqué.

M. Chirac lance un appel à la libération de tous les otages et à l'arrêt de cette pratique barbare qui avilit ceux qui s'y livrent , selon le communiqué.

Le groupe du chef d'Al-Qaïda en Irak Abou Moussab al-Zarqaoui a annoncé mercredi sur internet avoir exécuté les deux diplomates algériens enlevés dans la capitale irakienne. Le groupe avait affirmé mardi qu'il tuerait ces deux diplomates, Ali Belaroussi, 62 ans, et Azzedine Belkadi, 47 ans.