Les États-Unis vont demander aux gouvernements du monde entier la fermeture des ambassades irakiennes dans leurs pays respectifs en prévision de la chute de Saddam Hussein ont annoncé des responsables américains jeudi.

Le département d'État va rapidement donner des instructions à toutes les ambassades américaines pour qu'elles demandent à leurs pays hôtes de déclarer qu'ils ne reconnaissent plus le gouvernement Hussein et ferment les représentations diplomatiques irakiennes ont dit ces responsables sous couvert de l'anonymat.

Au moment où la refonte des relations entre l'Algérie et la France est à l'ordre du jour, après la visite d'État du président Chirac en Algérie début mars, le retour imminent de la compagnie nationale française Air France sur les tarmacs algériens est de nouveau évoqué avec insistance par la presse indépendante.


Depuis l'élection en 1999 d'Abdelaziz Bouteflika, ce dossier sensible est régulièrement évoqué entre Paris et Alger, Air France ayant renoncé à desservir l'Algérie depuis le détournement en décembre 1994 d'un de ses Airbus par un commando islamiste .

Le premier ministre palestinien, Mahmoud Abbas, a entamé ses tractations pour former son gouvernement avec les encouragements des Occidentaux, au moment même où les Américains lançaient leur guerre contre l'Irak.

Pour Israël et les États-Unis, la nomination de M. Abbas à ce poste qui vient d'être créé est une condition pour relancer le processus de paix. Ce dernier est pressenti pour prendre en main les affaires intérieures et réduire les prérogatives du dirigeant Yasser Arafat, dont le président américain George W. Bush a exigé la mise à l'écart.

Les premières frappes lancées jeudi par les forces américaines sur Bagdad ont inspiré aux pays de la coalition des volontaires de nouveaux messages de soutien au président George W. Bush. Mais hormis la Grande-Bretagne, la plupart des membres de cette alliance de circonstance ne prévoyaient d'apporter qu'un faible soutien militaire à Washington.

Si la plupart des 31 pays membres de la coalition n'ont pas envoyé de troupes dans le Golfe pour soutenir les 300.000 soldats américains, britanniques et australiens, ils ont réitéré jeudi leurs offres d'aide logistique, et de libre usage de leur espace aérien et de leurs bases militaires.

Des systèmes électroniques d'écoute téléphonique ont été découverts dans des bureaux utilisés par les délégations française et allemande au siège du Conseil des ministres de l'Union européenne à Bruxelles, où doit s'ouvrir jeudi un sommet européen.

Un porte-parole de l'Union européenne Dominique-George Marro a annoncé qu'une enquête avait été ouverte. Il a ajouté que des systèmes d'écoutes avaient également été découverts dans les bureaux utilisés par d'autres délégations, sans préciser combien, ni de quels pays.

Les États-Unis ont promis de fournir à Israël une aide globale de 10 milliards de dollars dont neuf milliards en garanties d’emprunt et un milliard d’assistance militaire, a annoncé tard hier soir la télévision publique israélienne. Mme Condoleezza Rice, conseillère du président George W. Bush pour les questions de sécurité, a informé le ministre des Finances israélien Benjamin Netanyahu de l’octroi de cette aide, selon la même source. Israël avait demandé aux États-Unis une aide globale de 12 milliards de dollars, dont 8 milliards en garanties d’emprunt et 4 milliards d’assistance militaire, afin de faire face à la pire crise économique de son histoire. Israël reçoit déjà 3 milliards de dollars par an d’aide américaine, dont 2,1 milliards d’assistance militaire.

La Cour constitutionnelle allemande a refusé hier l’interdiction du parti néonazi NPD qu’avaient réclamée dans un recours le gouvernement et le Parlement allemands. Le recours d’interdiciton du parti n’a pas reçu l’approbation nécessaire des deux tiers des voix de l’instance.
L’échec du recours, déposé il y a plus de deux ans, était prévisible depuis la révélation que certains des témoins membres du NPD cités dans le dossier étaient en fait aussi des indicateurs de la police.

Le ministère algérien de la Santé a indiqué que toutes les mesures nécessaires pour parer à l'éventualité d'une contagion ont été prises et que l'Algérie, à l'instar des autres pays du monde, a pris toutes les dispositions préventives qui s'imposent .

La France a réagi mercredi au réquisitoire dressé contre elle par la Grande-Bretagne sur l'Irak, en s'élevant contre les propos pas dignes d'un pays ami tenus à Londres, à la veille du sommet européen qui s'ouvrira jeudi à Bruxelles dans un climat déjà très pesant.

La dégradation de la qualité de l'eau est quasi générale en France, constate un rapport parlementaire, qui pointe l'échec des actions publiques menées depuis 40 ans pour protéger l'eau

Quelques heures avant l'expiration de l'ultimatum américain, le parlement irakien s'est réuni mercredi en séance extraordinaire tandis que Bagdad se préparait aux bombardements.

Les dirigeants arabes doivent se contenter de protestations verbales face à la détermination des États-Unis d’aller à Bagdad chasser l’un des leurs et s’efforceront d’empêcher que le conflit ne déstabilise leurs propres régimes.
À Damas, un porte-parole officiel syrien a estimé que l’ultimatum du président américain intimant à Saddam Hussein de quitter le pouvoir était « en contradiction avec la Charte, les résolutions et les objectifs de l’Onu ».
« Toute action militaire qui en découlerait anéantirait les principes sur lesquels est fondé l’ordre international », a estimé le porte-parole dans un communiqué diffusé par l’agence Sana.
Le secrétaire général de la Ligue arabe Amr Moussa a annulé in extremis une visite de la dernière chance en Irak, a-t-on appris hier, au lendemain de l’ultimatum lancé par le président américain George W. Bush, donnant à Saddam Hussein et à ses fils 48 heures pour quitter leur pays.
Aucune réelle explication n’a été donnée à l’annulation de cette ultime tentative arabe auprès du président irakien.

Les États-Unis ont assumé « une grave responsabilité devant Dieu et devant l’histoire », a estimé hier le porte-parole du Vatican Joaquin Navarro-Valls, après l’ultimatum du président George W. Bush intimant à Saddam Hussein de quitter le pouvoir dans les 48 heures sous peine d’offensive militaire.
Celui « qui décide que tous les moyens pacifiques que le droit international met à la disposition sont épuisés assume une grave responsabilité devant Dieu, devant sa conscience et devant l’histoire », affirme le Vatican dans une brève déclaration écrite.
« Je veux rappeler aux membres des Nations unies, et en particulier à ceux qui composent le Conseil de sécurité, que l’usage de la force représente l’ultime recours après avoir épuisé toutes les solutions pacifiques, comme le souligne la Charte de l’Onu », avait dit dimanche le pape Jean-Paul II.
Le Vatican a fait son possible depuis le début de la crise irakienne pour trouver une solution pacifique, multipliant les voyages des envoyés spéciaux entre Bagdad et Washington, et les interventions du pape.

Yasser Arafat a signé la loi du Conseil législatif palestinien (CLP, Parlement) créant un poste de Premier ministre, a indiqué hier soir son principal conseiller, Nabil Abou Roudeina. Entre-temps, sur le terrain, l’armée israélienne portait un nouveau coup aux palestiniens du Hamas en abattant deux de leurs dirigeants. D’autre part, la radio publique israélienne annonçait, hier soir, que l’armée israélienne va lever dimanche le bouclage imposé aux territoires palestiniens depuis samedi dernier, par crainte d’attentats durant la fête juive de Pourim.

Les autorités américaines, qui affirment désormais sans détour que la menace présentée par l’Irak a supplanté celle du réseau el-Qaëda, ont renforcé leur dispositif sécuritaire en prévision d’attentats qui seraient notamment perpétrés par « des agents irakiens pour riposter à une intervention militaire contre Bagdad ». En expliquant aux Américains le dispositif mis en place sous l’intitulé « Bouclier liberté » pour renforcer leur sécurité, alors que la guerre contre Saddam Hussein semble imminente, le secrétaire à la Sécurité intérieure Tom Ridge a fait état de « rapports du renseignement » démontrant le bien-fondé de cette menace.

L’émir du Qatar Hamad ben Khalifa al-Thani a gracié hier, par décret, un journaliste jordanien condamné à mort pour espionnage, a annoncé l’agence officielle qatariote QNA.
En vertu de cette mesure, prise à l’occasion d’une visite à Doha du roi Abdallah II de Jordanie, le journaliste, Firas Majali, devrait être libéré « immédiatement », selon le texte du décret cité par l’agence. La cour d’appel du Qatar avait confirmé fin février la peine de mort, prononcée en première instance en octobre, contre ce journaliste. M. Majali avait alors été condamné à mort pour espionnage au profit d’Amman sur fond de tension dans les relations entre les deux pays en raison d’une émission de la télévision al-Jazira de Doha, que la Jordanie avait jugée offensante pour le défunt roi Hussein.

La justice égyptienne a acquitté hier le militant égypto-américain pour les droits de l’homme Saadeddine Ibrahim, mettant fin à une affaire qui empoisonnait les relations entre Washington et Le Caire.
La Cour de cassation a jugé que le professeur Ibrahim, 64 ans, était innocent des accusations selon lesquelles il avait terni l’image de l’Égypte et reçu illégalement des fonds de l’étranger.
« Je suis très content, je remercie Dieu pour ce jugement honnête », a déclaré ce professeur de sociologie à l’Université américaine du Caire, qui comparaissait libre.
Des applaudissements, des cris de joie et des youyous ont éclaté au moment du verdict dans la salle de la Cour de cassation, où plusieurs diplomates occidentaux, dont des Américains, étaient présents.
Il s’agissait du troisième procès du militant des droits de l’homme, qui avait été condamné une première fois en mai 2001

Peu avant l'ouverture de la conférence nationale pour l'emploi, le ministre des Affaires sociales François Fillon a annoncé mardi que le gouvernement allait prendre plusieurs mesures nouvelles pour enrayer la montée du chômage, pour un coût total de 300 millions d'euros.

Sept familles irakiennes ont déposé plainte mardi en Belgique contre l'ancien président des États-Unis George Bush et trois autres dirigeants américains pour des faits commis durant la guerre du Golfe, a-t-on appris auprès du parquet de Bruxelles.

Cette plainte vise, outre le père du président en exercice George W. Bush, l'actuel vice-président Dick Cheney, le secrétaire d'État Colin Powell et le général américain Norman Schwarzkopf, qui dirigeaient l'opération «Tempête du désert» en 1991, a précisé à l'AFP le député belge Patrick Moriau (socialiste), qui a accompagné les plaignants dans leur démarche.

Tous unis contre la guerre en Irak. Dans un rare moment d'unité nationale, la droite et la gauche ont apporté mardi un soutien massif à la position française, à l'occasion d'une séance de questions au gouvernement beaucoup plus grave et solennelle qu'à l'accoutumée.

Après l'ultimatum lancé par George W. Bush à Saddam Hussein, les députés étaient partagés entre indignation et résignation. Tandis que la gauche accusait le président américain de faire régner la loi de la jungle , le gouvernement et l'UMP avaient déjà la tête tournée vers l'après-guerre.