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Religions

En 2018, le Groupe d’amitié islamo-chrétienne fête ses 25 ans (vidéo)

Rédigé par | Mercredi 21 Novembre 2018 à 11:20

           

Découvrez le film documentaire retraçant les 25 ans du GAIC.



En 2018, le Groupe d’amitié islamo-chrétienne fête ses 25 ans (vidéo)
En ce mois de novembre, la 18e édition des Semaines de rencontres islamo-chrétiennes (SERIC) bat son plein. Avec plus de 70 évènements organisés du 13 octobre au 8 décembre, le Groupe d’amitié islamo-chrétienne (GAIC) a de quoi se réjouir de l’engagement des acteurs associatifs dans le dialogue interreligieux. D’autant qu’il célèbre en cette année 2018 ses 25 années d’existence. L’occasion pour Saphirnews.com, partenaire média de la SERIC depuis 2008, de présenter à ses lecteurs le film documentaire qui retrace l’histoire du GAIC en présentant sa philosophie d’action à travers de nombreux témoignages (à découvrir plus bas).



« S’ouvrir à l’autre, donner du sens à la vie, enrichir et vivre sa foi dans une culture de la rencontre : telle est la vocation du GAIC, le Groupe d’amitié islamo-chrétienne », entend-on en introduction du film « GAIC : 25 ans d’amitié ». Ce documentaire, réalisé par Sulliman Banian et Mehdi Bara, était présenté en avant-première à la soirée du 25 juin dernier, qui fêtait les 25 ans de l’association interreligieuse.

Le GAIC a pour particularité d’être toujours co-présidé par une personnalité chrétienne et une personnalité musulmane. Les premiers présidents furent le Père Michel Lelong, de la Société des Pères blancs, et Mustapha Cherif, philosophe et islamologue.


Pour que vienne la justice en Terre sainte

Honorant de sa présence la soirée du 25 juin, le P. Michel Lelong a rappelé que le dialogue interreligieux était également riche avec « nos frères juifs » et qu’il a vocation à « faire travailler ensemble pour la justice et la paix, y compris en Terre sainte ». Voici son verbatim :

« (...) Le GAIC établit aussi des liens de confiance, des liens spirituels, des liens historiques avec nos frères juifs. Et également avec tous les autres croyants ou non, en particulier avec ceux qui se réfèrent à des valeurs humanistes, même si nous ne donnons pas le même sens ultime.

Nous avons des valeurs communes à promouvoir en France et au-delà.

Bien sûr qu’il ne faut pas importer les conflits du Proche-Orient mais comment être indifférent à ce qui se passe en Terre sainte ? La terre où est né Jésus, où il a enseigné, où il est mort. La terre où Jérusalem est la ville sainte pour tous les croyants du monde entier, la terre où les Palestiniens souffrent depuis trop longtemps.

Comme croyants, si nous voulons être fidèles – nous, les chrétiens, au message du Christ ; les musulmans, au Coran ; les juifs, aux messages des prophètes bibliques –, nous devons nous rappeler que Dieu n’entend pas la prière de ceux qui commettent l’injustice.

Nous devons travailler avec nos frères juifs, avec tous les hommes et les femmes de bonne volonté, pour que vienne la justice en Terre sainte et donc pour que le droit international soit reconnu, y compris en ce qui concerne Jérusalem. (...)

Les différences culturelles et religieuses sont en France et dans le monde sources de conflits. Or les différences peuvent être source d’enrichissements mutuels, si on est capables de voir à la fois que nous sommes différents (chrétiens, musulmans, juifs, bouddhistes, croyants, agnostiques, incroyants...) mais que nous avons des valeurs communes. Donc nous pouvons travailler ensemble pour la justice et pour la paix. C’est cela le message que nous voudrions partager. »




Journaliste à Saphirnews.com ; rédactrice en chef de Salamnews En savoir plus sur cet auteur



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