C’est un Français, Mohed Altrad, qui a reçu le prix mondial de l’Entrepreneur de l’année, remis le 6 juin à Monaco lors du EY World Entrepreneur Of The Year 2015. Une première pour la France. « Il y a 30 ans, je galérais pour avoir 200 000 francs auprès d'une banque. Imaginez-vous, un Arabe, venant du désert, ingénieur dans le pétrole puis dans l'informatique, qui reprenait une boîte d'échafaudages en faillite dans l'Hérault. Aujourd'hui, on me prête 150 millions d'euros sans problème », a-t-il lancé avec humour lors de la remise des prix de l'Entrepreneur pour la région Méditerranée.
Mohed Altrad représente aussi bien un parcours d’entrepreneur hors norme mais aussi celui d'un homme atypique. Lors de la cérémonie, ce Franco-syrien qui offre à la France son premier prix déclarait : « Nos pays ont besoin de paix, cela passe par créer du travail pour les gens ! ». En effet, il en aura donné du travail… Le président de la société Altrad, à Montpellier, dirige un effectif de 17 000 salariés. Son entreprise spécialisée dans le BTP (bétonnières, brouettes, échafaudages) affiche un chiffre d’affaires de 870 millions d’euros pour 2014. Pourtant, à priori, rien ne prédestinait Mohed Altrad à une telle réussite, lui qui a grandi très loin de cet univers business.
Né dans le désert syrien, sans accès à l’école, il est repéré par un instituteur qui parvient à lui délivrer des cours. Puis, avec un travail acharné, il poursuit ses études en France grâce à une bourse. Il devient ingénieur chez Alcatel puis chez Thomson, il rejoindra ensuite une compagnie pétrolière à Abu Dhabi… Mais loin de se satisfaire d’une situation déjà plus que confortable et d'une carrière toute tracée, il quitte tout pour créer son entreprise.
Mohed Altrad représente aussi bien un parcours d’entrepreneur hors norme mais aussi celui d'un homme atypique. Lors de la cérémonie, ce Franco-syrien qui offre à la France son premier prix déclarait : « Nos pays ont besoin de paix, cela passe par créer du travail pour les gens ! ». En effet, il en aura donné du travail… Le président de la société Altrad, à Montpellier, dirige un effectif de 17 000 salariés. Son entreprise spécialisée dans le BTP (bétonnières, brouettes, échafaudages) affiche un chiffre d’affaires de 870 millions d’euros pour 2014. Pourtant, à priori, rien ne prédestinait Mohed Altrad à une telle réussite, lui qui a grandi très loin de cet univers business.
Né dans le désert syrien, sans accès à l’école, il est repéré par un instituteur qui parvient à lui délivrer des cours. Puis, avec un travail acharné, il poursuit ses études en France grâce à une bourse. Il devient ingénieur chez Alcatel puis chez Thomson, il rejoindra ensuite une compagnie pétrolière à Abu Dhabi… Mais loin de se satisfaire d’une situation déjà plus que confortable et d'une carrière toute tracée, il quitte tout pour créer son entreprise.
61e fortune française
En 1984, il lance la société France Informatique Electronique et Télématique (FIET), c’est à lui qu’on doit le premier ordinateur portable... Rien que cela. Il pesait alors 20 kilos. Mais manquant de fonds pour une production à grande échelle, il revend sa société au groupe Matra. C’est à ce moment là que l’aventure Altrad est lancée. En 1985, Mohed Altrad rachète la société d’un fabricant d’échafaudages en faillite. Il la transforme et 30 ans plus tard, Altrad fabrique ses équipements dans 17 sites industriels, répartis sur 12 pays et profite d’une présence commerciale dans plus de 100 pays.
Après le rachat du groupe néerlandais Hertel en mars 2015, le groupe Altrad voit ainsi doubler son chiffre d'affaire pour atteindre 1,8 milliard d’euros cette année. Selon Challenges, il est à la 61e place du classement des fortunes françaises. Il est également connu pour être président du Montpellier Hérault Rugby depuis 2011 et auteur de quatre romans : Badawi, Bédouin, L’hypothèse de Dieu et La Promesse d’Annah.
Le prix de l'entrepreneur de l'année organisé du 3 au 7 juin par EY (Ernst & Young), avec le soutien du groupe Edmond de Rothschild, Verlingue et Bpifrance, permet de mettre en valeur des profils et des parcours d’entrepreneurs hors du commun. C'est on ne peut plus le cas pour Mohed Altrad, qui représentait la France aux côtés des 65 gagnants de 53 pays dans lequel ce prix est organisé.
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