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Reprise des hostilités en Côte d'Ivoire, l'accord de cessez-le feu-est remis en cause.

Rédigé par De presse Revue | Mercredi 9 Avril 2003 à 00:00

           

Jeudi dernier, les rebelles ont accepté d’entrer dans le gouvernement de réconciliation nationale. La participation des rebelles au conseil des ministres de Yamoussoukro présageait un retour au calme en Côte d’Ivoire. Malgré ce climat de détente et les concessions politiques, la paix demeure fragile. Lundi, les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles dans l’ouest ont ravivé les tensions. Mardi matin ce sont près d’une centaine de « jeunes patriotes » qui ont manifesté afin d’empêcher les rebelles d’entrer dans la capitale.



Jeudi dernier, les rebelles ont accepté d’entrer dans le gouvernement de réconciliation nationale. La participation des rebelles au conseil des ministres de Yamoussoukro présageait un retour au calme en Côte d’Ivoire. Malgré ce climat de détente et les concessions politiques, la paix demeure fragile. Lundi, les affrontements entre les forces gouvernementales et les rebelles dans l’ouest ont ravivé les tensions. Mardi matin ce sont près d’une centaine de « jeunes patriotes » qui ont manifesté afin d’empêcher les rebelles d’entrer dans la capitale.

 

Reprise des affrontements.

Les affrontements qui ont fait des dizaines de morts civils risquent de mettre un frein au processus de paix, selon Félix Doh qui dirige le Mouvement pour la Justice et la Paix (MJP). Environ 60 civils sont morts ces derniers jours lorsqu'un hélicoptère de l'armée ivoirienne a attaqué Bin-Houyé, a indiqué par téléphone Félix Doh. Cette ville tenue par les rebelles se situe près de la frontière ivoirienne avec le Liberia. Le porte-parole du gouvernement N'Goran Aka a affirmé qu'aucun civil n'avait été tué dans les combats qui se poursuivaient lundi.

 

Les « jeunes patriotes » hostiles aux rebelles.

Une délégation de rebelles ivoiriens est arrivée dimanche à Abidjan, pour la première fois depuis le début de la guerre civile il y a plus de six mois, dans le but de préparer la venue des ministres rebelles. La colère des jeunes patriotes partisans du président Laurent Gbagbo ne s’est pas fait attendre. Entre 200 à 300 jeunes hommes ont investi la route à l'entrée nord d'Abidjan, bloquant la circulation en provenance de Yamoussoukro, la capitale administrative, et de Bouaké, quartier général de la rébellion.

 

Les accords de cessez-le-feu sont fortement remis en cause par la reprise des hostilités. Les forces loyalistes et rebelles s’accusent mutuellement de vouloir briser les accords de paix.





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