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Quand la France coopère avec la Russie...

Rédigé par Mom Nicolas | Mardi 19 Novembre 2002 à 00:00

           

Un accord économique entre la Russie et la France a été signé ce Lundi à Toulouse. Cet accord consiste en la vente de dix huit Airbus A319 et A320. Faisant suite à cette entente, un autre partenariat entre Airbus et le domaine aérospatial russe a été évoqué. Sur le plan diplomatique, la France s’est félicité de « la proximité de vue » sur la question irakienne, et la question tchétchène quant à elle est restée aux oubliettes…



Un accord économique entre la Russie et la France a été signé ce Lundi à Toulouse. Cet accord consiste en la vente de dix huit Airbus A319 et A320. Faisant suite à cette entente, un autre partenariat entre Airbus et le domaine aérospatial russe a été évoqué. Sur le plan diplomatique, la France s’est félicité de « la proximité de vue »  sur la question irakienne, et la question tchétchène quant à elle est restée aux oubliettes… 

               

Lundi, le premier ministre Raffarin a rencontré à Toulouse son homologue russe Mikhaïl Kassianov. Après avoir visité ensemble les chaînes d'assemblage d'Airbus ainsi que la maquette grandeur nature du futur gros porteur A380, un accord a été signé entre les deux sociétés : Aéroflot  (société russe) et Airbus. Le contrat, dont le montant n'a pas été précisé, porte sur dix-huit A319 et A320. Sur ce total, huit seront commandés directement auprès d'Airbus et dix auprès de la société américaine de crédit-bail Gecas. La compagnie russe prendra livraison de son premier appareil, un A319, à l'automne 2003.

D’un rapprochement intellectuel…
Les deux premiers ministres ont également signé un projet consistant en la création d’un bureau commun entre une autre société aérospatiale russe Kaskol  et Airbus. Ce bureau emploiera d’ici la fin 2004 une centaine d’ingénieurs russes. L'objectif de ce partenariat est d'encourager les transferts de savoir-faire entre Airbus et les sociétés aérospatiales russes pour en faire un « réservoir de compétences »  pour l'industrie européenne, a expliqué Noël Fargeard le président d’Airbus.  Mr Raffarin est allé loin  dans son commentaire «  si j'avais de gros moyens, je n'aurais aucune objection à investir », a-t-il déclaré, se disant « satisfait des progrès récents » de l'économie russe.

 

...à un rapprochement diplomatique !
Sur la situation internationale, les deux premiers se sont félicités de leur entente sur la question irakienne concernant l’adoption de la résolution 1441 des Nations Unis. « Une proximité de vue » qui facilite la coopération économiques et qui fait taire la question tchétchène.
 « Le sujet n'a même pas été évoqué dans le communiqué final, dans lequel la France s'est contentée de réitérer sa condamnation de la prise d'otages de Moscou », souligne un journaliste de l’AFP.

 

 

 

 





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