Sur le vif
Lauréat du Prix Henri Cartier-Bresson 2007 pour son projet « Les Nouveaux Européens » sur les migrations vers l’Europe, c’est tout naturellement que la fondation Henri Cartier-Bresson consacre à Jim Goldberg, en partenariat avec la Cité nationale de l’histoire de l’immigration, une exposition intitulée Open See.
Dans une première salle, principalement consacrée à des photographies prises en Afrique et en Europe de l’Est, le photographe américain s’attache à montrer quelques-unes des réalités auxquelles tentent d’échapper les migrants : pauvreté, guerre, dictature, travail forcé, esclavage sexuel.
Dans une seconde salle, il laisse place au contrepoint en exposant les visages de ceux qui ont réussi à traverser mers et frontières pour parvenir en Grèce. « Tous viennent pour la liberté et l’argent, les rêves et la santé, la sécurité, fuyant leurs oppresseurs et les guerres (que nous avons largement encouragées et aidées) », explique Jim Goldberg qui a voulu donner la parole à ces « milliers d’invisibles » et à leur famille en leur proposant d’annoter ses clichés pour raconter leur parcours. Certains ont eu affaire à des passeurs crapuleux, d’autres ont été violentés, nombre de femmes ont été enrôlées malgré elles par des réseaux mafieux pour être exploitées sexuellement. Une fois en Europe, la vie n’est pas toujours plus facile : conditions de vie précaires, racisme, violence entre communautés, etc.
Avec cette exposition résolument politique, Jim Goldberg rend compte de trajectoires que rien ne semble pouvoir interrompre et propose au visiteur de prolonger le dialogue avec lui, par écrit, ou d’envoyer au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, une carte postale au message explicite : une main tendue sur laquelle est écrite « They always welcomed me ».
Auteur : Maya Larguet
Fondation Henri Cartier Bresson
2 impasse Lebouis
75014 Paris
du 5 mai au 26 juillet 2009
Horaires : du mardi au dimanche de 13h à 18h30, le samedi de 11h à 18h45, nocturne le mercredi jusqu’à 20h30
Tarifs : de 3 à 6 euros
Dans une première salle, principalement consacrée à des photographies prises en Afrique et en Europe de l’Est, le photographe américain s’attache à montrer quelques-unes des réalités auxquelles tentent d’échapper les migrants : pauvreté, guerre, dictature, travail forcé, esclavage sexuel.
Dans une seconde salle, il laisse place au contrepoint en exposant les visages de ceux qui ont réussi à traverser mers et frontières pour parvenir en Grèce. « Tous viennent pour la liberté et l’argent, les rêves et la santé, la sécurité, fuyant leurs oppresseurs et les guerres (que nous avons largement encouragées et aidées) », explique Jim Goldberg qui a voulu donner la parole à ces « milliers d’invisibles » et à leur famille en leur proposant d’annoter ses clichés pour raconter leur parcours. Certains ont eu affaire à des passeurs crapuleux, d’autres ont été violentés, nombre de femmes ont été enrôlées malgré elles par des réseaux mafieux pour être exploitées sexuellement. Une fois en Europe, la vie n’est pas toujours plus facile : conditions de vie précaires, racisme, violence entre communautés, etc.
Avec cette exposition résolument politique, Jim Goldberg rend compte de trajectoires que rien ne semble pouvoir interrompre et propose au visiteur de prolonger le dialogue avec lui, par écrit, ou d’envoyer au président de la Commission européenne, José Manuel Barroso, une carte postale au message explicite : une main tendue sur laquelle est écrite « They always welcomed me ».
Auteur : Maya Larguet
Fondation Henri Cartier Bresson
2 impasse Lebouis
75014 Paris
du 5 mai au 26 juillet 2009
Horaires : du mardi au dimanche de 13h à 18h30, le samedi de 11h à 18h45, nocturne le mercredi jusqu’à 20h30
Tarifs : de 3 à 6 euros
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