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Mort d'Ali Ziri : la thèse de la bavure policière se précise

Rédigé par princevaillant@ymail.com | Mardi 29 Juin 2010 à 01:08

           


L’histoire était racontée ici même 21 novembre 2009. Le 9 juin 2009, Ali Ziri, un Algérien âgé de 69 ans, se trouvait à bord d’un véhicule conduit par son ami Arezki Kerfali, 61 ans, quand tous deux ont été arrêtés, sortis de la voiture, menottés, et, à en croire le témoignage de ce dernier, frappés.

D’après lui, ce sont ces coups qui sont à l’origine de la mort de son ami Ali Ziri, décédé un peu plus tard à l’hôpital.

L’enquête avait dans un premier temps été confiée au commissariat d’Argenteuil où exercent les policiers mis en cause par ce récit, et une première autopsie avait écarté tout décès consécutif à un traumatisme (Le Parisien ). Le 24 juin à Argenteuil, une marche pacifique devait réunir plus d’un millier de personnes.

A l’époque, le parquet n’avait pas souhaité donner suite à cette affaire, puisqu’il n’y avait « pas de suspicion de bavure ». Selon le procureur adjoint, « l’autopsie de monsieur Ali Ziri exclut que la cause du décès puisse résulter d’un traumatisme, et conclut qu’elle est due au mauvais état de son cœur ». (Le Nouvel Observateur ). Lire également l’article de Luc Bronner dans Le Monde du 12 septembre “Itinéraire d’un vieil immigré algérien, mort après une interpellation musclée”.

Marine Vlahovic révèle aujourd’hui sur France Info qu’un rapport « accablant » de la commission nationale de déontologie de la sécurité relance la thèse de la bavure policière.

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Auteur : Eric Azan - 25/06/2010
Source : Veilleur de jour - Le Monde.fr




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