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Massacre d'otages en Colombie

Rédigé par Mom Nicolas | Mardi 6 Mai 2003 à 00:00

           

En Colombie, le gouverneur du département d'Antioquia, Guillermo Gaviria, et l'ancien ministre de la Défense Gilberto Echeverri ont été assassinés par les FARC, a annoncé lundi la présidence colombienne dans un communiqué. Les deux hommes avaient été enlevés par les FARC le 21 avril 2002, alors qu'ils participaient à une marche pour la paix en Colombie près de Medellin, chef-lieu du département d'Antioquia. Huit soldats, séquestrés avec eux, ont également été exécutés par les rebelles.




En Colombie, le gouverneur du département d'Antioquia, Guillermo Gaviria, et l'ancien ministre de la Défense Gilberto Echeverri ont été assassinés par les FARC, a annoncé lundi la présidence colombienne dans un communiqué. Les deux hommes avaient été enlevés par les FARC le 21 avril 2002, alors qu'ils participaient à une marche pour la paix en Colombie près de Medellin, chef-lieu du département d'Antioquia. Huit soldats, séquestrés avec eux, ont également été exécutés par les rebelles.

Cette exécution survient alors que le gouvernement étudie un projet d'échange de prisonniers entre les 400 militants des FARC détenus par les autorités colombiennes et les otages de la guérilla marxiste.

Les FARC détiennent 21 personnalités politiques, dont l'ex-candidate à l'élection présidentielle, Ingrid Betancourt, trois Américains, 47 officiers de l'armée colombienne et 800 civils.

Âgé de 40 ans, Guillermo Gaviria était réputé pour son combat pacifique en vue de mettre fin à 39 ans de guerre civile en Colombie, qui a fait plus de 200 000 morts.

La France, probable terre d’accueil pour les guérilleros

 

Lundi soir, le président colombien a proposé que les rebelles détenus en Colombie soient accueillis dans un pays étranger, en échange de la libération de tous les otages détenus par la guérilla. M. Uribe pense notamment à la France comme probable terre d'accueil des guérilleros actuellement emprisonnés, et souhaiterait que cet accord humanitaire soit réalisé sous l'égide de l'ONU.

Par ailleurs, la veuve de M. Gaviria a «pardonné» à l'assassin de son mari, dans un entretien donné lundi soir à la radio RCN de Bogota. «Je ne le connais pas, mais lui offre mon sentiment de réconciliation», car «nous avons tous une place dans ce beau pays pour y construire une patrie juste et un projet de vie collective», a-t-elle déclaré. Elle a également appelé le président Uribe et le chef des FARC, Manuel Marulanda, à se mettre d'accord pour négocier un «retour de tous les otages, sains et saufs, dans leurs foyers».





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