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Libérés, parlez !

Rédigé par Rakho Mom Assmaâ | Lundi 13 Juin 2005 à 00:00

           

Libérés samedi 11 juin dans l’après- midi après 157 jours de captivité, la journaliste française du quotidien Libération ainsi que son guide irakien Hussein Hanoun sont tous deux rentrés chez eux. Accueillis avec une joie immense et un profond soulagement, tous le monde attend à présent qu’ils s’expriment, racontent et expliquent, ce que fera Florence Aubenas lors d’une conférence de presse mardi 14 juin.



 

Libérés samedi 11 juin dans l’après- midi après 157 jours de captivité, la journaliste française du quotidien Libération ainsi que son guide irakien Hussein Hanoun sont tous deux rentrés chez eux. Accueillis avec une joie immense et un profond soulagement, tous le monde attend à présent qu’ils s’expriment, racontent et expliquent, ce que fera Florence Aubenas lors d’une conférence de presse mardi 14 juin.

 

 

« Elle s’est battue, elle a résisté à ça, s’est sans doute affrontée avec ses ravisseurs. Elle a mené un combat incessant. Elle est en surpression. C’est une femme qui est à 150% ». Serge July, directeur du quotidien Libération, était dans l’avion qui a ramené l’ex-otage d’Irak, et qu’il a écoutée s’exprimer « sans arrêt pendant quatre heures un quart ». En attendant d’entendre effectivement Florence Aubenas lors de la conférence de presse qu’elle doit tenir demain 14 juin, les seuls échos qui nous parviennent de ses conditions de détention et de l’endroit éventuel ou la journaliste et son guide étaient tenus au secret proviennent du directeur de Libération.

 

Ainsi Florence Aubenas et Hussein Hanoun auraient subi des conditions de captivité « très dures ». C’est « dans une cave de quatre mètres sur six » qu’ils « faisait en moyenne 23 pas par jours et prononçaient 80 mots ».

 

Pourtant, Florence Aubenas n’a rien perdu de son ironie et de son auto dérision. C’est midi, samedi, raconte-t-elle, je suis passée du statut de jogging informe aux fringues normales. On m’a fait quitter mes liens. J’ai pu m’asseoir. On m’a offert du thé et du poulet. On m’a dit : « c’est fini ». A Jérôme Deschamps qui lui téléphone, la reporter répond au téléphone : « Je reviens d’un séjour diététique et farniente auprès de la citadelle byzantine… », avant de partir d’un éclat de rire.





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