Sur le vif
Évoquer la question palestinienne n’a pas sa place aux cours d'histoire du collège. En tout cas, pas dans ceux de Villefranche-sur-Saône où Zeyneb, une jeune élève de 16 ans, est scolarisée. Elle a été exclue trois jours pour « prosélytisme » après avoir porté en cours un tee-shirt « Palestine libre », a indiqué le Collectif caladois pour le peuple palestinien (CPPP), qui a salué « le courage de Zeyneb de s'être opposée avec ses propres moyens au prosélytisme de son professeur ».
Le professeur d’histoire n’avait en effet pas apprécié ce tee-shirt, dont la collégienne s’était vêtue le 29 janvier dernier. Une altercation entre les deux s’était ensuivie, après que le professeur lui a demandé de cacher ce vêtement. Ce que Zeyneb avait refusé puisque ce dernier avait, selon le CPPP, fait l’éloge d’Israël en justifiant la colonisation dans les Territoires occupées palestiniens la veille.
« Les faits commis, à savoir "acte de prosélytisme et départ d'un cours sans autorisation avec refus d'obéissance", constituent une faute grave justifiant une sanction disciplinaire », explique le courrier adressé à la mère de la collégienne et révélé par l’AFP.
Pourtant, le terme « prosélytisme » renvoie à la religion. Or le conflit israélo-palestinien n’est point un conflit religieux et soutenir la Palestine n’est pas la cause exclusive des musulmans. Le faciès de Zeyeb aurait-il motivé la décision de l'établissement ? Et s’il se trouve que le professeur a vraiment encenser l’État hébreu pendant son cours sur la colonisation, alors où est le devoir de neutralité que se doit tout professeur ?
Quelle que que soit la réponse à ces questions, la sanction prendra effet le 2 mars, après la rentrée des vacances d'hiver. Le CPPP et la famille appellent à la levée de la sanction.
Le professeur d’histoire n’avait en effet pas apprécié ce tee-shirt, dont la collégienne s’était vêtue le 29 janvier dernier. Une altercation entre les deux s’était ensuivie, après que le professeur lui a demandé de cacher ce vêtement. Ce que Zeyneb avait refusé puisque ce dernier avait, selon le CPPP, fait l’éloge d’Israël en justifiant la colonisation dans les Territoires occupées palestiniens la veille.
« Les faits commis, à savoir "acte de prosélytisme et départ d'un cours sans autorisation avec refus d'obéissance", constituent une faute grave justifiant une sanction disciplinaire », explique le courrier adressé à la mère de la collégienne et révélé par l’AFP.
Pourtant, le terme « prosélytisme » renvoie à la religion. Or le conflit israélo-palestinien n’est point un conflit religieux et soutenir la Palestine n’est pas la cause exclusive des musulmans. Le faciès de Zeyeb aurait-il motivé la décision de l'établissement ? Et s’il se trouve que le professeur a vraiment encenser l’État hébreu pendant son cours sur la colonisation, alors où est le devoir de neutralité que se doit tout professeur ?
Quelle que que soit la réponse à ces questions, la sanction prendra effet le 2 mars, après la rentrée des vacances d'hiver. Le CPPP et la famille appellent à la levée de la sanction.
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