Marseille dit stop à la violence engendrée par le narcotrafic. Plus de 6 000 personnes ont participé, samedi 22 novembre, à la marche blanche en mémoire de Mehdi Kessaci, jeune frère d'Amine Kessaci, militant écologiste engagé contre un fléau qui a déjà emporté un premier frère en décembre 2020. Brahim, 22 ans, avait alors été retrouvé brûlé dans un véhicule.
Mehdi, 20 ans, a, quant à lui, été assassiné en plein jour le 13 novembre dernier par des hommes à moto, dévastant de nouveau toute une famille. Quelques jours après les obsèques musulmanes, sa mère, soutenue par un Amine, aujourd'hui âgé de 22 ans, sous haute protection policière, a eu des mots poignants à l'occasion de ce rassemblement. « Mon cœur est déchiré. Je suis inconsolable. Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir avant elle. Aucune mère ne peut supporter de voir l’enfant sorti de son ventre devenir un cadavre », a-t-elle souligné.
« C’est le deuxième fils qu’ils me prennent. Combien de fois veulent-ils me torturer en m’arrachant le cœur ? Assassins, vous m’avez déjà tuée mais vous ne tuerez jamais l’amour que j’ai pour mes enfants », a-t-elle signifié, demandant aux autorités de « prendre la mesure de tout ce qui se passe » car « trop d’innocents tombent et sont déjà tombés ».
La piste d'« un crime d’intimidation » lié au militantisme de son frère est privilégiée par la justice, mais Amine Kessaci est déterminé à poursuivre la lutte. En soutien, plusieurs personnalités politiques ont fait le déplacement comme le maire de Marseille, Benoît Payan, la présidente de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, le député (LFI) des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, Sabrina Agresti-Roubache, l’ex-secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
Y participaient aussi Marine Tondelier, cheffe du parti EELV auquel appartient Amine Kessaci, et Olivier Faure, le chef de file du Parti socialiste. Des membres du gouvernement devaient être présents mais ont été retenus à Paris du fait de mauvaises conditions météo.
« Je demande la justice pour Mehdi. Je ne me tairai pas. Depuis des années, nous alertons car nous savons que le silence tue, a fait savoir Amine Kessaci auprès de la foule. Nous avons besoin de policiers et de sécurité. Nous avons besoin de justice sociale. Le narcotrafic contrôle, le narcotrafic corrompt, le narcotrafic tue. Personne ne peut dire qu’il ne savait pas. »
Mehdi, 20 ans, a, quant à lui, été assassiné en plein jour le 13 novembre dernier par des hommes à moto, dévastant de nouveau toute une famille. Quelques jours après les obsèques musulmanes, sa mère, soutenue par un Amine, aujourd'hui âgé de 22 ans, sous haute protection policière, a eu des mots poignants à l'occasion de ce rassemblement. « Mon cœur est déchiré. Je suis inconsolable. Aucune mère ne veut voir ses enfants mourir avant elle. Aucune mère ne peut supporter de voir l’enfant sorti de son ventre devenir un cadavre », a-t-elle souligné.
« C’est le deuxième fils qu’ils me prennent. Combien de fois veulent-ils me torturer en m’arrachant le cœur ? Assassins, vous m’avez déjà tuée mais vous ne tuerez jamais l’amour que j’ai pour mes enfants », a-t-elle signifié, demandant aux autorités de « prendre la mesure de tout ce qui se passe » car « trop d’innocents tombent et sont déjà tombés ».
La piste d'« un crime d’intimidation » lié au militantisme de son frère est privilégiée par la justice, mais Amine Kessaci est déterminé à poursuivre la lutte. En soutien, plusieurs personnalités politiques ont fait le déplacement comme le maire de Marseille, Benoît Payan, la présidente de la métropole d'Aix-Marseille-Provence, Martine Vassal, le député (LFI) des Bouches-du-Rhône, Sébastien Delogu, Sabrina Agresti-Roubache, l’ex-secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté, et la présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet.
Y participaient aussi Marine Tondelier, cheffe du parti EELV auquel appartient Amine Kessaci, et Olivier Faure, le chef de file du Parti socialiste. Des membres du gouvernement devaient être présents mais ont été retenus à Paris du fait de mauvaises conditions météo.
« Je demande la justice pour Mehdi. Je ne me tairai pas. Depuis des années, nous alertons car nous savons que le silence tue, a fait savoir Amine Kessaci auprès de la foule. Nous avons besoin de policiers et de sécurité. Nous avons besoin de justice sociale. Le narcotrafic contrôle, le narcotrafic corrompt, le narcotrafic tue. Personne ne peut dire qu’il ne savait pas. »







Sur le vif







Qui sommes-nous ?