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Le destin de l'Irak dans les mains de Saddam Hussein

Rédigé par Dramé Ibrahima | Mardi 12 Novembre 2002 à 00:00

           

Le gouvernement irakien a jusqu’au 15 novembre pour se prononcer sur la dernière résolution qui durcit le régime des inspections de désarmement. Cette nouvelle exigence des Etats-Unis jugée « mauvaise et injuste » par les autorités irakiennes est présentée comme le prélude à une attaque des forces américaines contre l’Irak. Lundi, la convocation du parlement irakien par Sadam Hussein semblait présager l’acceptation de cette résolution. Au cours des 3 heures de discussions, la résolution a été vivement contestée et selon la plupart des observateurs, Sadam Hussein, à qui appartient la décision finale, n’acceptera pas la résolution.



Le gouvernement irakien a jusqu’au 15 novembre pour se prononcer sur la dernière résolution qui durcit le régime des inspections de désarmement. Cette nouvelle exigence des Etats-Unis jugée « mauvaise et injuste » par les autorités irakiennes est présentée comme le prélude à une attaque des forces américaines contre l’Irak. Lundi, la convocation du parlement irakien par Sadam Hussein semblait présager l’acceptation de cette résolution. Au cours des 3 heures de discussions, la résolution a été vivement contestée et selon la plupart des observateurs, Sadam Hussein, à qui appartient la décision finale, n’acceptera pas la résolution.

 

La cession spéciale du parlement réunie lundi a violemment dénoncé la résolution. Le président du parlement considère cette résolution comme une « violation de la souveraineté irakienne » La commission des affaires étrangères du parlement a quant à elle recommandé le rejet de la résolution du Conseil de sécurité en soulignant les intentions diaboliques des Etats-Unis.

 

Le plan d’attaque américain.

« Si une action militaire devenait nécessaire pour notre propre sécurité, j'engagerais toute la force et la puissance de l'armée des Etats-Unis pour nous permettre de prévaloir », a souligné M. Bush dans un discours prononcé lundi à la Maison Blanche. Les propos du président américains font état de la détermination du gouvernement pour désarmer l’Irak. Certains observateurs irakiens dénoncent la politique de Washington qui œuvre pour le renversement du gouvernement, ce qui été l’objectif déclaré de Washington. La rhétorique est à présent atténuée, les intentions américaines ne sont avouées qu’a demi mots. Selon le Wall Street Journal le plan d’attaque serait suivi d’un remaniement politique de la part du gouvernement américain, qui, après le départ de Sadam Hussein devrait faire intervenir de nouveau dirigeants politiques

 

La guerre avant la guerre.

L’armée américaine fait écho de frappes américaines au sud-est de l’Irak, deux cites de missiles sol-air aurait été visés. Ces opérations qui n’ont pas été commentés par Bagdad contribueraient à accentuer l’inflexibilité du gouvernement irakien en ce qui concerne la nouvelle résolution et à réveiller l’ardeur des certains chefs religieux qui appellent à la guerre contre les Etats-Unis en cas d’attaques. Selon certains observateurs, la guerre est inéluctable puisque le dirigent irakien ne se pliera pas aux exigences de l’administration américaine. Pour d’autres, la cession spéciale du parlement constituerait le premier acte théâtral orchestré par Sadam Hussein, qui, par un semblant de refus de collaboration avec les Etats-Unis ferait monter les enchères auprès des pays arabes voisins afin de montrer ce que pourrait impliquer sa décision dans la région.

 

La deuxième cession du parlement reprendra mardi à 10h.

 





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