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Le CSCP oeuvre pour la paix en Côte d'Ivoire

Rédigé par Mom Nicolas | Vendredi 1 Novembre 2002 à 00:00

           

Un mois après le début de la guerre d’insurrection en Côte d’Ivoire, le pays a connu sa plus grande crise sociopolitique. Le bilan est lourd : des centaines de morts, des dégâts matériels considérables. L’économie a lourdement chuté. Ces événements ne sont malheureusement que le chapitre d’une situation de conflits d’ordres ethniques mais aussi religieux qui sévissent dans certaines régions du pays.



Un mois après le début de la guerre d’insurrection en Côte d’Ivoire, le pays a connu sa plus grande crise sociopolitique. Le bilan est lourd : des centaines de morts, des dégâts matériels considérables. L’économie a lourdement chuté. Ces événements ne sont malheureusement que le chapitre d’une situation de conflits d’ordres ethniques mais aussi religieux qui sévissent dans certaines régions du pays.

 

Le Collectif de la Société Civile pour la Paix (CSCP) a été inauguré ce mardi par les groupes de la société civile. Composé d’organisations internationales ainsi que de chefs religieux musulmans, chrétiens et bouddhistes, le collectif milite pour une paix durable en Côte d’Ivoire

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La guerre civile : menace pour la Côte d’Ivoire.

La guerre entre les mutins composés d’anciens membres de l’armée et les forces gouvernementales  a mis en évidence l’instabilité politique de la Côte d’Ivoire. Mais la priorité du collectif née de la société civile n’a pas pour objectif premier de résoudre cette crise. La nécessité première est de remédier aux conflits interethniques et religieux qui continuent à sévir dans certaines régions. En février 2001 la capitale ivoirienne nous a révélé toute l’atrocité et la détermination des civils dans la guerre entre musulmans et chrétiens. Des symboles de la religion ont été détruits, des mosquées et des églises brûlées expriment toute la haine des conflits civils qui attisent beaucoup plus les clivages au sein de la société civile qu’une guerre se limitant à la sphère militaire.  « Une guerre civile entre groupes ethniques et religieux est incontrôlable et ses séquelles demeurent ancrées dans les esprits »  a déclaré le porte-parole du collectif, Honoré Guié.

 

Sur le terrain la situation reste tout de même inquiétante, la population de Bouaké appelle à l’aide nationale et internationale. Un civil s’exprimait ce matin au micro de RFI,  « Venez à notre secours ».

40 mercenaires sud-africains seraient arrivés en Côte d’Ivoire pour assurer la sécurité du président, 380 soldats de la Guinée-Bissau et 300 du Togo sont prêts à intervenir sur le terrain, ce qui a été démenti par la Côte d’Ivoire.

 

 





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