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La politique de Washington critiquée au sein du gouvernement américain

Rédigé par Dramé Ibrahima | Vendredi 15 Novembre 2002 à 00:00

           

Le « théâtre politique » du gouvernement irakien s’est achevé par l’acceptation sans condition de la résolution 1441. Dès mercredi soir, le secrétaire de la ligue arabe Amr Moussa, s’est félicité de la décision de Bagdad qui ouvre la porte de la paix. « Il s’agit d’un développement important sur la voie d’une résolution de la crise irakienne dans le cadre de l’ONU » La communauté internationale a accueilli avec enthousiasme la décision de Bagdad, vue comme un signe de bonne volonté de Saddam Hussein. Cette même décision accueillie avec réserve par la maison blanche attise les critiques quant aux réelles intentions de Washington



Le « théâtre politique » du gouvernement irakien s’est achevé par l’acceptation sans condition de la résolution 1441. Dès mercredi soir, le secrétaire de la ligue arabe Amr Moussa, s’est félicité de la décision de Bagdad qui ouvre la porte de la paix. « Il s’agit d’un développement important sur la voie d’une résolution de la crise irakienne dans le cadre de l’ONU » La communauté internationale a accueilli avec enthousiasme la décision de Bagdad, vue comme un signe de bonne volonté de Saddam Hussein. Cette décision accueillie avec réserve par la maison blanche attise les critiques quant aux réelles intentions de Washington

 

Tous les pays arabes qui craignaient un embrasement de la région se sont réjouit et ont accueillis avec soulagement la collaboration de l’Irak avec la maison blanche. Avec Le durcissement de la politique des Etats-Unis, la maison blanche est sujette à des critiques de la part des dirigeants politiques.

 

Désaccord au sein de la classe politique.

Kofi Hannan, après un entretient avec Bush dans lequel il semblait en accord avec la politique du président, a émis des réserves sur la question irakienne selon le New York Times. Il considèrerait la politique américaine durcie afin de « placer la barre plus haute » ; ce qui donnerait à l’Irak des raisons de violation de la résolution. Un point de vue partagé par la classe politique arabe, d’autant plus qu’après l’acceptation sans condition de la résolution, Scott Mc Cellan, porte-parole adjoint de la maison blanche émettait des réserves quant aux réactions optimistes dans le monde : « Je vous rappelle aussi que nous avons déjà entendu cela de la part de Saddam Hussein et de son régime et maintenant nous devons voir des actions de la part de Saddam Hussein' En ajoutant que le gouvernement irakien devait permettre aux témoins irakiens de « l’effort de guerre » de pouvoir sortir du territoire afin d’être interrogé.

« Nous allons à la guerre » a déclaré Scott River, ancien chef des inspections de l’ONU. Selon lui la résolution adoptée et acceptée par l’Irak rend la guerre inévitable « Vis-à-vis de l'Irak, les Etats-Unis ont une politique de renversement du régime (de Saddam Hussein)', a-t-il lancé mercredi soir. 'La dernière chose que Bush veut c'est un système d'inspection en armement qui marche. Cela signifierait la levée des sanctions économiques et le retour de l'Irak sur la scène avec Saddam Hussein toujours à la barre.'

 

La confirmation de la non possession d’armes à destruction massive par les inspecteurs pourrait faire croire à une résolution du conflit, mais les nouvelles exigences s’ajoutant à la longue liste déja établie pourrait inexorablement conduire à une attaque contre l’irak. D’autant plus la maison blanche laisse entendre que l’attaque irakienne contre les avions d’observations américains et britanniques pourrait être considérée comme une violation de la résolution

 

 





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