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La Côte d'Ivoire sous tutelle internationale

Rédigé par Dramé Ibrahima | Mercredi 3 Mars 2004 à 00:00

           

Près d’un an et 6 mois après la rébellion des forces opposés au président Gbagbo, le conseil de sécurité a décidé vendredi de créer l’ONUCI, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire. La résolution 1528 des Nations Unies prévoit le déploiement de 6240 Casques bleus à compter du 4 avril. Bien que favorable à cet intervention, le président Gbagbo exige dès le mois de mars le désarmement des forces en présence. De son côté, l’ex-rébellion exige au préalable un calendrier des reformes politiques et militaires de la part du gouvernement.



Près d’un an et 6 mois après la rébellion des forces opposés au président Gbagbo, le conseil de sécurité a décidé vendredi de créer l’ONUCI, l’Opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire. La résolution 1528 des Nations Unies prévoit le déploiement de 6240 Casques bleus à compter du 4 avril. Bien que favorable à cet intervention, le président Gbagbo exige dès le mois de mars le désarmement des forces en présence. De son côté, l’ex-rébellion exige au préalable un calendrier des reformes politiques et militaires de la part du gouvernement.

 

Les ex-rebelles se réjouissent

Les rebelles se félicitent de la « mise sous tutelle internationale » à travers la mise en place de l’intervention des Nations Unies. La résolution de l’ONU prévoit l’envoi d’une force militaire de plus de 6000 Casques bleus, elle aura entre autres pour mission l’encadrement du processus de réconciliation dans le pays profondément divisé depuis septembre 2002. Selon le porte-parole des ex-rebelles du FN (Forces nouvelles) : « La présence de l’ONU va permettre de neutraliser les forces du mal ici, qui ne sont pas étatiques, et ça va rassurer tout le monde »

 

Les rebelles doivent désarmer

Samedi dernier, lors d’une allocution télévisée, Laurent Gbagbo a réaffirmé sa volonté  de parvenir à un désarmement des forces en présences. Son ministre Seydou Diarra a d’ores et déjà fixé au 8 mars prochain le début du processus de désarmement, de démobilisation et de réintégration (DDR), des forces gouvernementales et ex-rebelles.

 

Les ex-rebelles hostiles aux initiatives gouvernementales

Les Forces Nouvelles rejettent catégoriquement cette date, selon eux, la priorité réside dans la nécessité d’avoir recours à une réforme politique et militaire comme prévu dans les accords de Marcoussis. « En tant que membre du gouvernement de réconciliation nationale, nous sommes surpris par cette date (…) On est pour un processus de désarmement qui est concomitant à un processus politique, il ne faut pas faire de fixation sur le désarmement » a lancé le porte-parole des FN.





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