Sur le vif
Dominique de Villepin a défendu jeudi le bilan d'une année à Matignon, mais il s'est aussi projeté en 2007, promettant de ne pas faire de "pause" d'ici là afin de présenter aux Français "dans un an, un modèle social rénové".
Tout en se défendant d'être "un homme de bilan", le Premier ministre a profité de sa 11ème conférence de presse mensuelle, organisée pour la première fois en province, à Chartres, pour se féliciter de voir que "le travail de la majorité et du gouvernement porte ses fruits": baisse du chômage, relance de la croissance, sur laquelle il s'est dit "confiant". "Aujourd'hui, le rythme annuel de croissance dépasse les 2%", a-t-il souligné.
Mais le chef du gouvernement, contesté jusque dans les rangs de l'UMP, s'est projeté aussi dans l'avenir, en évoquant aussi à plusieurs reprises "les échéances électorales majeures" de 2007. Selon M. de Villepin, "il n'est pas question de faire une pause pendant un an" dans l'action gouvernementale, car "il y a des sujets qui ne peuvent pas attendre", "des enjeux qui doivent être préparés" et "des efforts à poursuivre".
Interrogé sur sa faible popularité, le Premier ministre a confié que "les épreuves de ces derniers mois l'ont changé". "Elles m'ont touché mais elles ont aussi renforcé ma détermination à servir les Français". Quant au "trouble" perceptible chez les Français et au sein de la majorité, Dominique de Villepin a indiqué que "régulièrement", à quelques mois d'échéances importantes, "un léger trouble apparaît dans la période de mai-juin". "On répond au trouble en affichant de la sérénité, de l'engagement et puis la volonté de répondre aux préoccupations de nos compatriotes", a-t-il assuré.
Dans un an, au moment de la présidentielle, M. de Villepin souhaite ainsi "présenter aux Français un modèle social rénové". D'ici là, il a promis de présenter "devant le Parlement dans quelques semaines un engagement national de baisse de la dépense publique". Il a aussi indiqué souhaiter rencontrer les partenaires sociaux "à la fin de ce mois" pour discuter avec eux de leurs analyses du rapport Chertier sur la modernisation du dialogue social.
Revenant sur l'"échec" du CPE, Dominique de Villepin a reconnu "être allé trop vite". "Mais je n'ai pas changé de conviction: un chômage des jeunes de dix points plus élevé que le chômage moyen, ce n'est pas acceptable. Et nous ne reviendrons à une situation normale dans ce domaine qu'avec des mesures courageuses et fortes", a-t-il dit. Le Premier ministre a souhaité que le projet de loi sur l'immigration "soit adopté avant l'été" et le texte sur la prévention de la délinquance "voté à l'automne". Quant à la réforme de la justice, "un travail nourri" doit être mené. "Nous ne ferons pas une réforme bâclée", a-t-il dit.
Tout en se défendant d'être "un homme de bilan", le Premier ministre a profité de sa 11ème conférence de presse mensuelle, organisée pour la première fois en province, à Chartres, pour se féliciter de voir que "le travail de la majorité et du gouvernement porte ses fruits": baisse du chômage, relance de la croissance, sur laquelle il s'est dit "confiant". "Aujourd'hui, le rythme annuel de croissance dépasse les 2%", a-t-il souligné.
Mais le chef du gouvernement, contesté jusque dans les rangs de l'UMP, s'est projeté aussi dans l'avenir, en évoquant aussi à plusieurs reprises "les échéances électorales majeures" de 2007. Selon M. de Villepin, "il n'est pas question de faire une pause pendant un an" dans l'action gouvernementale, car "il y a des sujets qui ne peuvent pas attendre", "des enjeux qui doivent être préparés" et "des efforts à poursuivre".
Interrogé sur sa faible popularité, le Premier ministre a confié que "les épreuves de ces derniers mois l'ont changé". "Elles m'ont touché mais elles ont aussi renforcé ma détermination à servir les Français". Quant au "trouble" perceptible chez les Français et au sein de la majorité, Dominique de Villepin a indiqué que "régulièrement", à quelques mois d'échéances importantes, "un léger trouble apparaît dans la période de mai-juin". "On répond au trouble en affichant de la sérénité, de l'engagement et puis la volonté de répondre aux préoccupations de nos compatriotes", a-t-il assuré.
Dans un an, au moment de la présidentielle, M. de Villepin souhaite ainsi "présenter aux Français un modèle social rénové". D'ici là, il a promis de présenter "devant le Parlement dans quelques semaines un engagement national de baisse de la dépense publique". Il a aussi indiqué souhaiter rencontrer les partenaires sociaux "à la fin de ce mois" pour discuter avec eux de leurs analyses du rapport Chertier sur la modernisation du dialogue social.
Revenant sur l'"échec" du CPE, Dominique de Villepin a reconnu "être allé trop vite". "Mais je n'ai pas changé de conviction: un chômage des jeunes de dix points plus élevé que le chômage moyen, ce n'est pas acceptable. Et nous ne reviendrons à une situation normale dans ce domaine qu'avec des mesures courageuses et fortes", a-t-il dit. Le Premier ministre a souhaité que le projet de loi sur l'immigration "soit adopté avant l'été" et le texte sur la prévention de la délinquance "voté à l'automne". Quant à la réforme de la justice, "un travail nourri" doit être mené. "Nous ne ferons pas une réforme bâclée", a-t-il dit.
Qui sommes-nous ?
