Sur le vif
La section du Canada francophone d’Amnesty International (Amnistie internationale) a dénoncé, vendredi 20 septembre, la Charte des valeurs québécoises que souhaite instaurer le gouvernement du Québec. Cette charte prévoit notamment l’interdiction du port des signes religieux par les fonctionnaires et les employés des services publics.
Amnistie internationale estime que l’interdiction est « disproportionnée » et « limite non seulement les droits fondamentaux de la liberté d’expression et de la liberté de religion de tous » sans promouvoir « l’égalité entre les sexes ».
« Le droit international relatif aux droits humains garantit le droit à la liberté d’expression, de religion et à la liberté de manifester sa religion ; ces libertés s’étendent à la manière dont les personnes choisissent de se vêtir. Le Canada étant partie au Pacte international sur les droits civils et politiques, le Québec y est assujetti », fait savoir l’ONG dans un communiqué, rappelant au passage qu’elle a également sommé la France au « devoir de respect envers le droit international des droits humains ».
« Les femmes ne doivent être forcées à porter un foulard ou un voile ni par l’État ni par des individus et il n’apparaît pas plus acceptable qu’une législation leur interdise de le porter ; ce principe est valide pour toute personne », a déclaré Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Amnistie internationale Canada francophone.
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Amnistie internationale estime que l’interdiction est « disproportionnée » et « limite non seulement les droits fondamentaux de la liberté d’expression et de la liberté de religion de tous » sans promouvoir « l’égalité entre les sexes ».
« Le droit international relatif aux droits humains garantit le droit à la liberté d’expression, de religion et à la liberté de manifester sa religion ; ces libertés s’étendent à la manière dont les personnes choisissent de se vêtir. Le Canada étant partie au Pacte international sur les droits civils et politiques, le Québec y est assujetti », fait savoir l’ONG dans un communiqué, rappelant au passage qu’elle a également sommé la France au « devoir de respect envers le droit international des droits humains ».
« Les femmes ne doivent être forcées à porter un foulard ou un voile ni par l’État ni par des individus et il n’apparaît pas plus acceptable qu’une législation leur interdise de le porter ; ce principe est valide pour toute personne », a déclaré Béatrice Vaugrante, directrice générale d’Amnistie internationale Canada francophone.
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