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Sur le vif

Attentats de Christchurch : une nouvelle enquête ouverte pour servir une quête de vérité

Rédigé par Benjamin Andria (avec AFP) | Mardi 24 Octobre 2023 à 10:25

           


Brigitte Windley, cheffe adjointe du parquet de Christchurch. © Ministère néo-zélandaise de la Justice
Brigitte Windley, cheffe adjointe du parquet de Christchurch. © Ministère néo-zélandaise de la Justice
Aurait-on pu sauver plus de vies au moment des attaques terroristes contre les mosquées de Christchurch, en Nouvelle-Zélande ? C’est la question sur laquelle se penche la procureure Brigitte Windley, cheffe adjointe du parquet de Christchurch, qui a annoncé, mardi 24 octobre, l’ouverture d’une enquête. Celle-ci visera à regarder « ce que l’on peut apprendre de cette atrocité dans le but de protéger la vie » au nom des 51 personnes qui ont perdu la leur dans l’attentat survenu en mars 2019.

« La recherche de vérité est cruciale pour guérir et faire son deuil », a souligné Maha Galal, porte-parole de familles des victimes, « unies dans leur quête de clarté pour savoir si leurs bien-aimés auraient pu survivre ».

« L’un des principaux questionnements porte sur les raisons pour lesquelles nos proches ont été laissés à la mosquée sans aucune action immédiate pendant un certain temps et la police ne nous a pas permis, ni à personne d’autre, de les faire sortir », a-t-elle fait savoir. « Nous faisons confiance à la procédure du procureur et à notre représentation juridique pour répondre à ces questions pressantes et apporter les éclaircissements nécessaires. »

Quelqu’un a-t-il aidé Brenton Tarrant d'une quelconque manière ? La police aurait-elle pu arrêter le tireur avant qu'il ne se rende de la mosquée Al Noor qui fut sa prochaine cible après le Centre islamique de Linwood ? Une intervention médicale différente aurait-elle pu sauver des vies ? Une sortie de secours de l’une des mosquées est-elle restée fermée au moment de l’attaque ? Ce sont quelques-unes des questions que l’enquête judiciaire aura à examiner. Tous les événements depuis le début de l’assaut jusqu’à l’interrogatoire de l’auteur des massacres par la police, y compris les horaires d’arrivée de la police et des secours sur les lieux, seront passés au peigne fin.

« Nous croyons qu’il y a beaucoup à apprendre de ce qu’il s’est passé le 15 mars 2019, afin de tous se préparer, en tant que communauté, si une telle tragédie se reproduisait », a ajouté Maha Galal.

Le suprémaciste blanc australien Brenton Tarrant, a été condamné en 2020 à la prison à perpétuité sans possibilité de libération.

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Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par Rond LEDARON le 24/10/2023 23:47 | Alerter
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Imaginons les suites d'un événement similaire en France.
Pas de poursuite pour "terrorisme" car cette spécialité n'est que le fait de musulmans ou d'arabes. Le chef d'accusation sera " homicide par imprudence, morts sans intention de la donner".
L' inculpé ayant des garanties, sera entendu comme temoin assisté et attendra son éventuel procès en homme libre.
Des enquêtes seront diligentées par le parquet anti terroriste pour trouver les preuves qui accableraient des victimes qui ne sont pas très catholiques, donc susceptibles d'avoir caché ou fomenté des complots islamisteintegristeséparatisteterroristes. Les complices de ces morts, à savoir famille proche et lointaine, amis, connaissances mêmes furtives seront entendus et embastillés à titre préventif pour "accointances" réelles ou supposées avec une religion interdite ou presque. Puis les ressortissants étrangers seront expulsés manu militari, les français, déchus de leur nationalité avec déportation dans des bagnes au bout du monde spécialement reouverts pour l'occasion, eux ainsi que leurs enfants. Il sera interdit d'évoquer la mémoire de ces victimes consentantes sous peine d'amende et de prison. Le corps des victimes consentantes seront expulsées pour éviter toute sorte de lieu de commémoration attentatoire à l'esprit républicain. Ainsi en a décidé, dans un esprit d'apaisement et de concorde civile, d'équité, de liberté, d'égalité et de fraternité LE pays des droits de l'Homme.

2.Posté par Premier janvier le 26/10/2023 20:26 | Alerter
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Le mec a eu le temps de se rendre dans deux mosquées Ou trois je ne sais plus bien
Il a eu le temps de liquider 50 personnes sans que rien ne se passe comme empêchement.
C'est cela qui est choquant.
Le fait que le mec ait pu se déplacer d'un endroit à l'autre sans que rien n'ai pu l'interrompre dans sa tuerie.


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