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Assassinat du chef du Hamas

Rédigé par Dramé Ibrahima | Lundi 19 Avril 2004 à 00:00

           

Le gouvernement israélien semble déterminé à poursuivre les assassinats des responsables palestiniens. Moins d'un mois après l'assasinat du Cheikh Ahmad Yassine, Abdelaziz al-Rantissi nouveau chef du Hamas dans la Bande de Gaza, a été tué samedi à Gaza par des tirs de missiles israéliens. Deux cent mille Palestiniens ont crié 'vengeance' dimanche, lors des obsèques. La plupart des capitales dans le monde, à l'exception de Washington, ont condamné l'assassinat du nouveau chef du Hamas. De leur côté, la branche armée du Hamas a promis de 'faire exploser un volcan de vengeance.'



Le gouvernement israélien semble déterminé à poursuivre les assassinats des responsables palestiniens. Moins d'un mois après l'assasinat du Cheikh Ahmad Yassine, Abdelaziz al-Rantissi nouveau chef du Hamas pour Gaza, a été tué samedi à Gaza par des tirs de missiles israéliens. En réaction, deux cent mille Palestiniens ont crié 'vengeance' dimanche, lors des obsèques. La plupart des capitales dans le monde, à l'exception de Washington ont condamné l'assassinat de nouveau chef du Hamas. De leur côté, la branche armée du Hamas a promis de 'faire exploser un volcan de vengeance'

200. 000 présents aux obsèques
Les roquettes tirés d'un hélicoptère ont frappé de plein fouet, la voiture dans laquelle se trouvait Abdelazziz al-Rantissi. Ses deux gardes du corps ont été tués et six passants à proximité ont été bléssés. Dimanche, près de 200.000 palestiniens ont assisté aux obsèques. L'assassinat à sucité une vive émotion en Palestine et dans de nombreux pays arabes où des manifestations dénonçant la politique israélienne ont eu lieu.

La condamnation est quasi unanime
'L'effusion de sang des frères doit prendre fin.' a estimé le pape depuis le Vatican. Toutes les capitales européennes ont unanimement dénoncé ces 'assassinats ciblés' qui ne font qu'attiser les tensions.
«C'est par la concertation et non par la violence que la paix pourra s'imposer», a estimé dimanche le ministère des Affaires étrangères français dans un communiqué. «La France condamne l'attaque perpétrée contre le chef du Hamas, Abdelaziz al-Rantassi, qui a provoque sa mort. Elle déclare un nouvelle fois que les exécutions extrajudiciaires sont contraires au droit international et sont inacceptables. Chaque état de la région a le droit de protéger ses citoyens, mais pas au mépris du droit» ajoute le communiqué.
Moscou a également condamné l'assassinat: 'La Russie a constamment souligné que les règlements de comptes extrajudiciaires et les assassinats ciblés étaient inadmissibles', a déclaré le porte-parole du ministère des Affaires étrangères.
La Syrie a, quant à elle, parlé de 'terrorisme d'Etat', pratiqué par la politique israélienne. La république islamique d'Iran a fermement condamné 'l'acte barbare commis par les escadrons de la mort du régime sioniste'. Yasser Arafat a estimé que cet assassinat ne faisait que renforcer la résistance 'face à la barbarie de l'occupation'. Toutes ces condamnations ne risquent pas de briser la politique d'élimination des 'chefs d'organisations terroristes'. Israel a même proféré des menaces à l'endroit de Khaled Mechaal, chef du bureau politique du Hamas basé à Damas en Syrie.

Après le soutien du président américain à la politique de Sharon la semaine dernière, Washington s'est montré beaucoup moins ferme que les différents pays à travers le monde. Les Etats-Unis ont reconnu 'le droit de se défendre contre des attentats'. Le Hamas promet de durs représailles.





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