Yacine Chaouat.
« C'est avec tristesse que je constate que dans la France d'aujourd'hui on n'a pas droit à une deuxième chance quand on est musulman. » Cette phrase a été prononcée par Yacine Chaouat, qui a été contraint de démissionner dimanche 21 juin du poste de secrétaire national à l'Intégration républicaine du Parti socialiste. Il venait tout juste d’y être nommé la veille par Jean-Christophe Cambadélis, à la tête des socialistes depuis avril 2014.
Sa condamnation en mars 2010 pour violences conjugales aggravées sur sa conjointe lui est revenue tel un boomerang. Après avoir écopé de six mois de prison avec sursis, Yacine Chaouat avait déjà dû quitter ses fonctions d'adjoint au maire du 19e arrondissement de Paris.
Face à la polémique naissante dont la droite commençait à faire les choux gras sur les réseaux sociaux, le PS a donc poussé son secrétaire vers la porte de sortie. « J'ai commis une erreur il y a six ans, et la justice est passée. Après avoir payé ma dette, je regrette que l'on veuille m'appliquer une double peine », a réagi Yacine Chaouat dans un communiqué paru dimanche.
« C'est injuste de lui reprocher éternellement des faits qui se sont produits il y a six ans et pour lesquels il a payé. (…) S'il ne s'appelait pas Yacine, on n'en ferait pas toute une histoire. On ne va pas le marquer du sceau de l'infamie toute sa vie. Il a le droit de continuer a faire de la politique », a indiqué pour sa part au Parisien Roger Madec, ancien maire du 19e et aujourd’hui sénateur PS.
« J'ai voulu donner une deuxième chance a Yacine Chaouat », a déclaré avec regret sur i>Télé le Premier secrétaire du PS, en décrivant le travail de ce dernier dans le 19ème arrondissement comme « remarquable ».
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