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Journée de la femme au Centre culturel algérien
Infos pratiques
Centre Culturel Algérien : 171, rue de la Croix Nivert
75015 Paris
Site web :
http://www.cca-paris.com/
Description
Comme chaque année, le Centre Culturel Algérien partage avec son public la célébration de la Journée Internationale de la Femme avec des activités culturelles qui mettent en valeur la créativité féminine. Pour cette année, le CCA n’a pas dérogé à ses habitudes en mettant en place un programme aussi riche que varié qui débute le 4 mars avec la projection du film «La voisine», de Ghaouti Bendeddouche, suivie le 6 mars d’une rencontre avec Sandrine Malika Charlemagne autour de son roman « Mon pays étranger » et de la diffusion de « Si Balzac m’était conté », un documentaire réalisé par l’auteure. Au menu de la journée du 8 mars, figurent le vernissage des expositions de Dalila Betina et Fatiha Saïb et un concert de musique arabo-andalouse de Lila Borsali.
- Mardi 4 mars à 19 h 00 Projection de «La Voisine » un film de Ghaouti Bendeddouche avec Linda Yasmine, Aïda Ghechoud, Hamid Remas, Biyouna. Situé sur les collines d’Alger et dominant la mer, le monde de la casbah est un univers clos et hermétique régi par des lois sévères et conservatrices. Chaque jour, à tour de rôle, une femme effectue «la daala», les corvées ménagères quotidiennes. L’arrivée d’une nouvelle voisine, ignorante des règles de la casbah, va perturber l’ordre établi et bouleverser les habitudes bien enracinées dans le quotidien de ces femmes de la Casbah. - Jeudi 6 mars à 18 h 30 Rencontre avec Sandrine Malika Charlemagne, autour de son roman « Mon pays étranger » suivie de la projection de son documentaire « Si Balzac m’était conté » Mon pays étranger Le voyage qu’entreprend la narratrice pour rejoindre l’Algérie où son père est né, est un pèlerinage et une quête d’identité. Un pèlerinage qui se déroule en l’an 2000, au moment où le pays était encore aux prises avec les horreurs de la « décennie noire ». Sur le bateau qui l’emmène de l’autre côté de la Méditerranée, les souvenirs se bousculent. Qui est-elle au milieu de ces hommes aux visages familiers, mais dont elle ne connaît pas la langue ? Saura-t-elle trouver la paix une fois atteint le cimetière où son père repose ? A Alger, c’est Mahmoud, un Algérien rencontré à Paris, qui l’accueille et la guide. Il a travaillé au théâtre national, dont le directeur a été assassiné. Il lui fait découvrir Alger, et plus tard Sidi Bel Abbès, et quelques lieux interlopes. La narratrice déambule en quête de reconstruction. Elle découvre un pays, avec émerveillement et parfois naïveté. Au fil des haltes, au théâtre, au café, dans les rues, elle prend conscience de la misère, de la peur, du désespoir de ces jeunes gens sans avenir, et pourtant si pleins de vie et hospitaliers. Avant de repartir, elle passe dix jours à Oran, chez Amina dont le mari a été tué et qui vit seule avec ses filles. Visages de femmes, petits faits du quotidien, paysages, odeurs, intrusions brusques de la violence, réminiscences des attentats, du passé de la narratrice, tout s’interpénètre. « Quelle histoire je viens recueillir ici ? Celle d’un passé fait de douloureuses blessures ? Celle d’un présent se débattant dans le chaos ? Comment recevra-t-on ma curiosité de femme à double identité ? Je ne sais quelle réconciliation j’espère. » Reconstruire le puzzle d’une identité plurielle, s’apaiser dans l’ici et maintenant de la vie. A son arrivée, Mahmoud lui avait promis : « Tu verras, tu vas l’aimer l’Algérie. » Elle saura bientôt qu’il disait vrai. Mon pays étranger Si Balzac m’était conté La réalisation de Si Balzac m’était conté, de Malika-Sandrine Charlemagne et Pantxo Arretz est le fruit d’un atelier d’écriture où sont venus se frotter aux mots une vingtaine de jeunes de la cité Balzac de Vitry-sur-Seine. La bande « d’acteurs- créateurs », âgés de 12 à 22 ans, s’est ensuite prêtée au jeu de la caméra. Des voix très affirmées, d’autres plus fragiles, mais toutes aussi authentiques les unes que les autres. Au fil de leurs narrations, des extraits de Racine, Molière, Prévert, Olympe de Gouges, Mahmoud Darwich, et de beaucoup d’autres. En toile de fond, la cité en pleine rénovation. Des immeubles qui s’écroulent. D’autres qui voient le jour. Un espace entravé par les chantiers, un espace en pleine « mutation ». Que demandent la plupart de ces jeunes, que les médias chasseurs d’images « à sensation » livrent si souvent en pâture au public sur les grandes chaînes de télévision ? Des médias qui se délectent à montrer cette jeunesse assimilée à une meute de chiens sauvages inadaptés à toute vie en société ! Or, ces jeunes, si souvent déconsidérés, veulent surtout qu’on les respecte. … « Dans ma cité, j’aimerais qu’on regarde les habitants comme des gens normaux»… « J’aimerais ne pas être regardé différemment si je vis dans ce quartier… « J’aimerais une nouvelle cité, avec de la justice et une vraie fraternité… » Entre le ciel et le béton, leurs mots sont empreints de rêves, de revendications, d’appels au respect, d’aspiration à une société plus égale, libre et fraternelle. C’est ainsi que loin du grand fracas médiatique, d’autres voix se font entendre. Vernissage Samedi 8 mars à 18 h 30 Exposition de Dalila Bétina Dalila BETINA, artiste peintre et sculptrice exprime par son oeuvre sa nostalgie de son Algérie natale. Cet attachement viscéral exulte dans ses toiles, dicte à son pinceau chaque trait et chaque couleur et modèle l’argile de ses sculptures. S’inspirant de clichés anciens, elle tente d’immortaliser à son tour des regards où l’âme semble être dévoilée. Visages graves, parfois souriants mais toujours fiers. Passeuse de mémoire, sa galerie de portraits nous interpelle et nous renvoie l’image de notre propre histoire. Exposition de Fatiha Saïb Diplômée des Beaux-arts (école Duperre), Fatiha SAIB peint depuis vingt ans. Elle a participé à plusieurs concours en France, en Italie et à plusieurs manifestations artistiques. Sociétaire du Cercle Municipal des Gobelins et des Beaux-arts, Fatiha SAIB vit et travaille à Paris. « Voici j’en suis convaincu, écrit le poète Philippe Barbier à son égard, une artiste comblée, car comme un parfum rare et troublant qui exhale sa douce présence, on sent que Fatiha SAIB prend plus que du plaisir à peindre… L’intensité des tons, cette lumière presque mystérieuse provoquée par des couleurs pures, une sorte de clef en forme de pinceau pour nous ouvrir les portes d’un réalisme étonnant, une vigueur, un excès de santé artistique qui nous entraine sur les chemins de l’émotion, de la sensualité, du rêve. C’est puissant, profond, splendide, vivant, apothéotique ! Ses paysages sont d’un réalisme saisissant. En outre, Fatiha SAIB a su se libérer de tout formalisme, et je crois que le peintre Georges-Pierre Seurat doit de là haut au paradis des peintres regarder les oeuvres de Fatiha SAIB avec admiration. » Samedi 8 mars à 20 h 30 Concert de musique arabo -andalouse de Lila Borsali Entrée 13 euros Lila Borsali, interprète algérienne de musique andalouse, est déjà à son troisième album avec un quatrième en préparation. Son premier album dans le style hawzi, «Fraq Lahbab» est sorti en 2010. L’année suivante sera riche pour cette artiste, qui a su subjuguer et conquérir un public de plus en plus nombreux. En effet, c’est durant cette année qu’elle a participé à un bon nombre de manifestations culturelles, dont notamment le Festival International de la musique andalouse et des musiques anciennes ainsi que le festival culturel maghrébin de musique andalouse. S’en est suivie la sortie de son deuxième album « Nouba Rasd Eddil », qui a eu de très belles critiques dans la presse nationale. Elle a de nouveau sillonné l’Algérie avec des tournées artistiques, et sa participation a été très remarquée lors de la clôture de l’année « Tlemcen capitale de la culture islamique ». L’année 2012 a été clôturée en apothéose pour cette artiste, avec une tournée au Maroc, où elle a obtenu un très grand succès lors du prestigieux festival Andaloussiate El Baydaa. Elle a été classée parmi les dix personnalités qui ont le plus marqué les Algériens en 2012. Lila Borsali fait une pause de plusieurs mois durant l’année 2013, suite au décés de son époux. Elle revient avec un double album qu’elle lui dédie et donne un grand concert en sa mémoire le 11 octobre à Alger. Son album « Nouba Ghrib », fut l’objet d’un travail de plus d’une année et le résultat de longues recherches effectuées par Lila Borsali et son équipe. Elle a pu ainsi dépoussiérer des bijoux de la musique Andalouse Algérienne.
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Retrouvons le sens de la laïcité contre le dévoiement de ses principes originels
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