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Sur le vif

Washington encourage à poser des questions 'difficiles' à Mohammed Khatami

| Mercredi 30 Août 2006 à 22:47

           


L'administration américaine ne dialoguera pas avec l'ancien président iranien Mohammed Khatami, attendu jeudi aux Etats-Unis pour une série de conférences, mais elle a incité mercredi les personnes qui y assisteront à lui poser des questions "difficiles". "Nous espérons que les organisations et les personnes qui assisteront à ces réunions en profiteront pour lui poser des questions difficiles sur le rôle de l'Iran dans le monde, sur la façon dont il traite son peuple et pourquoi il reste le premier Etat à soutenir le terrorisme", a déclaré le porte-parole du département d'Etat, Sean McCormack. Président iranien de 1997 à 2005, M. Khatami "pourra s'exprimer librement, ce qui peut inclure des critiques à l'encontre des Etats-Unis. (...) C'est une chose que, dans son pays, les gens n'ont pas le droit de faire", a ajouté le porte-parole au cours d'un point de presse. "Je sais que le président Khatami a dit qu'il voulait entamer un dialogue entre civilisations. Et bien soutenir le terrorisme n'est pas le signe d'un comportement civilisé", a poursuivi M. McCormack. "J'encourage les organisations et les personnes qui assisteront à ces réunions de lui poser quelques questions difficiles, quelques questions précises, à lui poser le genre de questions qui, si elles étaient posées en Iran, enverraient leur auteur en prison", a-t-il conclu. Mais aucun responsable américain ne rencontrera l'ancien président iranien. "Nous ne l'avons pas invité", a-t-il souligné, notant que le gouvernement s'était limité à lui accorder un visa.




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