Un automobiliste d’une trentaine d’années a été condamné à de la prison avec sursis, mercredi 7 mai, pour injure raciale à l’encontre de deux jeunes femmes voilées, a-t-on appris du Comité 15 mars et libertés.
Le 2 juillet 2013, ces dernières se promènent dans les rues de Reims lorsqu’un automobiliste s’arrête près d’elles, ouvre sa fenêtre et leur adresse un « Vite, vite, il y a un cochon qui arrive ». Les deux jeunes femmes ont porté plainte mais elles ont été déboutées par le tribunal correctionnel de Reims, le 13 décembre 2013. Le prévenu avait alors fait valoir qu’il ignorait la portée de sa parole.
Soutenues par plusieurs associations, dont le Comité 15 mars et libertés, les plaignantes ont dû faire appel de la décision pour que le propos raciste de l’automobiliste soit condamné. Ce dernier a délibérément employé « une expression visant à injurier une personne au seul motif de son origine, son appartenance vraie ou supposée à une nation, une race ou une religion, qui lui cause nécessairement un préjudice moral », a reconnu le tribunal.
« Il ne faut jamais renoncer à son droit à être respecté. L’islamophobie doit être vaincue par le travail de prévention sur le terrain, mais aussi par le recours à la justice, pour que de tels actes ne restent plus impunis », a fait savoir le Comité 15 mars.
Le prévenu a été condamné à une peine d’un mois de prison avec sursis, à verser plusieurs amendes dont une de 400 euros à chacune des victimes pour réparation du préjudice moral.
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Soutenues par plusieurs associations, dont le Comité 15 mars et libertés, les plaignantes ont dû faire appel de la décision pour que le propos raciste de l’automobiliste soit condamné. Ce dernier a délibérément employé « une expression visant à injurier une personne au seul motif de son origine, son appartenance vraie ou supposée à une nation, une race ou une religion, qui lui cause nécessairement un préjudice moral », a reconnu le tribunal.
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Le prévenu a été condamné à une peine d’un mois de prison avec sursis, à verser plusieurs amendes dont une de 400 euros à chacune des victimes pour réparation du préjudice moral.
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