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Société

Palestine, à quoi sert l'ONU?

Rédigé par Mom Nicolas | Jeudi 26 Septembre 2002 à 00:00

           

Le 23 septembre, l’ONU publie son communiqué de presse, faisant suite à la réunion du conseil de sécurité, réclamant un arrêt total de l’agression israélienne et le retrait de l’armée des territoires occupés. Face à cette résolution votée à l’unanimité par les membres du conseil, seuls les Etats-Unis l’ont rejetée et Israël reste sourd à cet appel continuant en toute impunité ses manœuvres militaires…



Le 23 septembre, l’ONU publie son communiqué de presse, faisant suite à la réunion du conseil de sécurité, réclamant un arrêt total de l’agression israélienne et le retrait de l’armée des territoires occupés. Face à cette résolution votée à l’unanimité par les membres du conseil, seuls les Etats-Unis l’ont rejetée  et Israël reste sourd à cet appel continuant en toute impunité ses manœuvres militaires …

                                  

Les décisions prises par le conseil de sécurité exigent qu'  « Israël mette fin immédiatement aux mesures qu'il a prises à Ramallah et aux alentours, y compris la destruction des infrastructures civiles et des installations de sécurité palestiniennes.  Elles exigent également le retrait rapide des forces d'occupation israéliennes des villes palestiniennes et le retour aux positions tenues avant septembre. En outre, il est demandé à l’Autorité palestinienne d’honorer l'engagement qu'elle a pris et de faire traduire en justice les auteurs d'actes terroristes. »

 

La réticence américaine

Les Etats-Unis se sont abstenus de voter la résolution onusienne, estimant qu’elle ne condamnait pas les actions terroristes palestiniennes. Par ce refus, les Etats-Unis ont apporté leur soutien à l’état hébreu. Ils avaient même menacé d’opposer leur veto, face à cette résolution et ce n’est que la mention intimant l’ordre de faire « en sorte que les auteurs d’attentats terroristes comparaissent en justice » qui les en a dissuadés.

 

 L’ONU et l’Europe, au pied du mur…

Malgré ces décisions, le gouvernement Sharon n’en fait qu’à sa tête, et la communauté internationale, comme à son habitude ne bronche pas. Les paroles du président Chirac ont pourtant été fort à l’encontre de ces événements,se disant: « consterné par la situation au proche Orient », et d’ajouter : « je crois que ces méthodes n’aboutiront à rien, que le siége de la Mouqata’a doit être levé et que Mr Arafat doit recouvrer sa pleine liberté de circulation ».

 

En outre une rencontre prévue entre l’émissaire spécial Miguel Moratinos du premier ministre danois Anders Fog Rasmussen, dont le pays préside l’Europe, et le président Arafat a été annulé par le gouvernement israélien. Un haut responsable israélien a déclaré publiquement : « l’ONU peut demander ce qu’elle veut, Israël continuera son opération jusqu’à ce que ses objectifs soient atteints ». 

 

 





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