Des élections législatives se sont tenues, mercredi 9 avril, en Indonésie, le plus grand pays musulman et la première économie d’Asie du Sud-Est.
Selon les premières estimations, le parti d’opposition PDI-P (Parti démocratique indonésien de la lutte) arrive en tête du scrutin, avec entre 19 % et 20 % des voix, un score en deçà des prévisions. Le Parti démocratique du président Susilo Bambang Yudhoyono, éclaboussé par des affaires de corruption, est crédité de quelque 10 % des suffrages. Les cinq partis islamiques sembleraient enregistrer des scores plus élevés que prévu.
Les résultats officiels ne doivent être annoncés qu’en mai, mais dans le passé, les estimations des instituts se sont toujours révélées fiables. Seuls les partis recueillant plus de 20 % des 560 sièges au Parlement, ou 25% des suffrages, sont habilités à présenter un candidat à l’élection présidentielle, qui se tiendra en juillet prochain.
Donné comme grand vainqueur des élections avant la tenue du scrutin, le PDI-P pourrait finalement avoir à former une coalition pour présenter son leader, Joko Widobo, à la présidentielle. Surnommé Jokowi, le très populaire gouverneur de Jakarta, 52 ans, ancien vendeur de chaussures, s'est imposé comme le porte-voix des laissés-pour-compte et des travailleurs modestes face aux élites corrompues.
Plus de 85 % des Indonésiens sont musulmans sunnites, ce qui fait de l'archipel le pays musulman le plus peuplé du monde, devant le Pakistan.
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