Sur le vif
Georges Frêche est décédé dimanche 24 octobre à l’âge de 72 ans d’un arrêt cardiaque. Président de la Région Languedoc-Roussillon depuis 2004 , il fut maire de Montpellier de 1977 à son élection au conseil régional avant de reprendre son siège en mars 2009 face à la socialiste Hélène Mandroux.
Car socialiste, il ne l’était plus depuis 2007 à l’issue de ses dérapages à l’encontre des Harkis, qu’il a traité de « sous-hommes » en février 2006, puis de l’équipe de France de football en novembre 2006.
Nostalgique de l’Algérie française et héritier de la gauche colonialiste, il ne plaisait pas à tout le monde. Les réactions de la classe politique ne se sont pas fait attendre, y compris des socialistes, dont la droite accuse aujourd’hui l’hypocrisie. Une autre (surprenante) réaction est à rajouter au compteur : celle du recteur de la Grande Mosquée de Paris, Dalil Boubakeur, qui a tenu à saluer ce lundi le « très regretté » Georges Frêche, qu’il considère comme « un homme qui a toujours été à l'écoute des musulmans. »
« Nous tenons à saluer en lui l'homme qui, par son action et son dévouement citoyen a toujours été à l'écoute des habitants de la Région, notamment les musulmans », a fait savoir M. Boubakeur dans un communiqué. Des obsèques seront rendues mercredi 27 octobre à Montpellier. Georges Frêche sera ensuite inhumé dans son village natal du Tarn, à Puy-Laurens.
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Georges Frêche déborde sur les Bleus
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« Nous tenons à saluer en lui l'homme qui, par son action et son dévouement citoyen a toujours été à l'écoute des habitants de la Région, notamment les musulmans », a fait savoir M. Boubakeur dans un communiqué. Des obsèques seront rendues mercredi 27 octobre à Montpellier. Georges Frêche sera ensuite inhumé dans son village natal du Tarn, à Puy-Laurens.
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