Sur le vif
A défaut d'arguments dans son discours à l'assemblée nationale du mercredi 16 novembre 2005, pour justifier le prolongement de l'état d'urgence, il agite le
chiffon de l'islamisme. C'est le comble de l'indécence au moment où les français essaient de retrouver leurs esprits et la sagesse pour sortir de ces deux semaines
de violences et de peur.
Mais il serait trop facile de réduire la politique ultra conservatrice et répressive de ce gouvernement aux seules postures du ministre de l'intérieur. L'ensemble des ministres cautionnent cette politique du pire, de l'insécurité sociale et de la stigmatisation par leurs silences, ou en défendant l'orientation désastreuse pour la gestion de la crise sociale et politique du pays.
Ajouté à cela les propos qui s'évertuent à expliquer les violences des jeunes du fait de leur manque d'intégration d'une part et de la polygamie des parents
d'autre part, nous vivons bien une crise gouvernementale, un affaiblissement d'un régime.
La stigmatisation d'une catégorie de la population française n'est pas chose nouvelle comme stratégie de distraction de la part d'un gouvernement qui a
construit sa victoire aux élections présidentielles et législatives sur la peur et l'insécurité.
Mais jusqu'où ira ce gouvernement dans son escalade verbale, ses dissensions internes et dans la surenchère médiatique ?
chiffon de l'islamisme. C'est le comble de l'indécence au moment où les français essaient de retrouver leurs esprits et la sagesse pour sortir de ces deux semaines
de violences et de peur.
Mais il serait trop facile de réduire la politique ultra conservatrice et répressive de ce gouvernement aux seules postures du ministre de l'intérieur. L'ensemble des ministres cautionnent cette politique du pire, de l'insécurité sociale et de la stigmatisation par leurs silences, ou en défendant l'orientation désastreuse pour la gestion de la crise sociale et politique du pays.
Ajouté à cela les propos qui s'évertuent à expliquer les violences des jeunes du fait de leur manque d'intégration d'une part et de la polygamie des parents
d'autre part, nous vivons bien une crise gouvernementale, un affaiblissement d'un régime.
La stigmatisation d'une catégorie de la population française n'est pas chose nouvelle comme stratégie de distraction de la part d'un gouvernement qui a
construit sa victoire aux élections présidentielles et législatives sur la peur et l'insécurité.
Mais jusqu'où ira ce gouvernement dans son escalade verbale, ses dissensions internes et dans la surenchère médiatique ?
Qui sommes-nous ?
