Le 17 octobre 1961, sous l’autorité de Maurice Papon, alors Préfet de Police de Paris, les forces de l’ordre ont pourchassés puis assassinés des manifestants algériens pacifiques appelés alors « français musulmans d’Algérie » et qui protestaient dignement contre le couvre-feu discriminatoire et raciste de Maurice Papon qui leur était imposé depuis le 5 octobre. Plusieurs centaines d’entre-eux ont péris « noyés par balle » ou battus à mort.
Depuis plusieurs décennies, le MRAP exige la reconnaissance de ce crime par les plus hautes instances de l’État. François Hollande s’est engagé durant la campagne présidentielle à faire reconnaître par l’État cette page honteuse de l’histoire de France.
Le MRAP attend du Président de la République et de la majorité présidentielle le respect de ces engagements et l’annonce, pour ce 17 octobre 2012, de la reconnaissance de ce crime d’État.
Le MRAP appelle à participer massivement au rassemblement du 17 octobre 2012, à 18 h, sur le pont Saint-Michel à Paris.
Paris, le 15 octobre 2012.
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP)
Depuis plusieurs décennies, le MRAP exige la reconnaissance de ce crime par les plus hautes instances de l’État. François Hollande s’est engagé durant la campagne présidentielle à faire reconnaître par l’État cette page honteuse de l’histoire de France.
Le MRAP attend du Président de la République et de la majorité présidentielle le respect de ces engagements et l’annonce, pour ce 17 octobre 2012, de la reconnaissance de ce crime d’État.
Le MRAP appelle à participer massivement au rassemblement du 17 octobre 2012, à 18 h, sur le pont Saint-Michel à Paris.
Paris, le 15 octobre 2012.
Mouvement contre le racisme et pour l'amitié entre les peuples (MRAP)