Sur le vif
Plusieurs centaines de personnes se sont rassemblées, dimanche 6 novembre, sur le parvis de l'Hôtel de Ville à Paris pour défendre « le vivre ensemble », « le droit au blasphème » et « le rire » comme « pulsion démocratique » en soutien à Charlie Hebdo dont les locaux ont été détruits mercredi 2 novembre.
Car selon le journal et ses soutiens, les Français sont sensés rire du contenu édité dans leur numéro spécial. « Les dictatures sont des régimes tristes, le rire est aussi une pulsion démocratique », a appuyé Nicolas Demorand, le directeur de la rédaction de Libération, qui héberge provisoirement l’hebdomadaire satirique.
« Le droit au blasphème est en démocratie un droit absolu », a souligné Dominique Sopo, président de SOS Racisme, présent au rassemblement aux côtés, entre autres, du maire de Paris Bertrand Delanoë. « On a soutenu le printemps arabe, mais on refuse l'automne et l'hiver fanatique », a déclaré le dessinateur Cabu, figure de Charlie Hebdo.
Au rassemblement, une dizaine de musulmans venus pour dialoguer avec les manifestants ont distribué gratuitement un livre intitulé « Le vrai visage du prophète Mohammad, au-delà des caricatures ». « On n'est pas contre la liberté d'expression, mais contre l'insulte gratuite », a expliqué l’un d’entre eux, qui a affirmé agir en dehors de toute organisation.
La police chargée de l’enquête, n'exclut pour le moment aucune hypothèse sur les auteurs de l’incendie mais les musulmans n’ont de cesse d’être pointés du doigt depuis le début de l’affaire.
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La police chargée de l’enquête, n'exclut pour le moment aucune hypothèse sur les auteurs de l’incendie mais les musulmans n’ont de cesse d’être pointés du doigt depuis le début de l’affaire.
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