Après son sacre historique en Ligue des champions, le PSG au sommet de sa gloire, le Qatar jubile

Le Paris-Saint-Germain est au sommet de sa gloire. Le club est devenu, samedi 31 mai à Munich, champion d'Europe en remportant haut la main la finale contre l'Inter Milan. La victoire a été nette et sans bavure. En infligeant un cinglant 5-0 à son adversaire italien, le PSG, emmené par l'entraîneur espagnol Luis Enrique, est entré dans l'histoire et n'a pas manqué de célébrer son premier triomphe européen à son retour dans la capitale.

Après une parade ayant rassemblé plus de 100 000 personnes dimanche 1er juin, la fête s'est poursuivie dans le Parc des princes où l'équipe a de nouveau présenté la Coupe aux grandes oreilles à ses supporters. Entre-temps, elle a été reçue en grande pompe à l'Elysee par Emmanuel Macron. La veille déjà, le chef de l'Etat, qui a pour club de cœur l'Olympique de Marseille, a félicité le PSG sur X : « "Champion mon frère !" Jour de gloire pour le PSG ! Bravo, nous sommes tous fiers. Paris, capitale de l'Europe ce soir. »

Après des années de frustration en Ligue des champions, le pari est réussi pour le dirigeant du PSG, Nasser al-Khelaïfi, et derrière lui, le Qatar, qui a racheté le club en 2011. Remporter la C1 faisait partie des objectifs de départ affichés par les propriétaires du club, en quête d'un rayonnement international à travers le sport.

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Les énormes investissements, à coups de centaines de millions d'euros chaque année, sur des joueurs stars comme Zlatan Ibrahimović, Neymar, Kylian MBappé ou encore Lionel Messi devaient servir cet objectif mais ne produisaient pas le résultat escompté au niveau européen. Il aura fallu l'arrivée de Luis Enrique en 2023 pour bâtir une équipe nouvelle, moins bling-bling mais bâtie sur un sens aiguisé du collectif, pour que la donne change. Pour le plus grand bonheur des supporters du PSG mais aussi du foot français.

« Je veux remercier le Qatar, qui a toujours été un actionnaire exigeant, (...) qui a réinvesti dans ce club, qui ne l'a jamais lâché. Il y a eu des années ingrates pour le Qatar à la tête du PSG, ils y ont toujours cru », a déclaré, aux côtés de Nasser al-Khelaïfi, Emmanuel Macron depuis l'Elysée. Une fierté exprimée à haute voix dans un drôle de contexte, alors que le rapport sur la menace que ferait peser « l'entrisme islamiste » sur la France fait encore couler de l'encre... Quand « l'entrisme » a du bon. Et tant mieux pour le PSG, qui a su fédérer pour l'occasion bien plus que les traditionnels supporters parisiens.

Paris est à la fête. Des incidents ont tout de même émaillé les festivités. Le bilan fait notamment état de deux morts et de plusieurs blessés en marge des célébrations, des violences condamnées par le chef de l'Etat : « Ces incidents sont très graves, ils sont inacceptables, ils ont privé beaucoup trop de nos compatriotes de ce qui aurait dû être un moment de bonheur et d’insouciance. »

Après avoir gagné cette saison la Coupe de France et le championnat de France, le PSG vit ses plus belles heures. Et s'il remportait la Coupe du monde des clubs à Los Angeles ? L'équipe, qui s'envole en juin pour les États-Unis, veut continuer à rêver et à faire rêver. Après son rendez-vous américain, le PSG affrontera aussi en août le club anglais de Tottenham, vainqueur de la Ligue Europa, pour tenter de remporter la prestigieuse Supercoupe d'Europe. Les paris sont lancés !

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