Madame, Monsieur,
Plus de deux semaines après le début des émeutes dans nos banlieues, la presse écrite et audiovisuelle continue à réserver l’accès à l’expression publique pour parler d’un sujet aussi préoccupant que le mal de vivre et le désespoir des jeunes dans nos cités, à des invités représentant différentes sensibilités et opérant dans différents domaines, à l’exception des élus jeunes et moins jeunes issus de l’immigration.
Ces français, titulaires d’un mandat républicain d’élus locaux, de gauche comme de droite et bénéficiant d’une légitimité républicaine durement acquise sont pourtant, et pour des raisons évidentes, capables pour la plupart de donner aux débats une teneur et une consistance dont ils ont souvent besoin.
Cette absence est pour le moins regrettable car, ne pouvant se résoudre à considérer que leur exclusion relève de la simple omission, certains élus d’origine non européenne ainsi que leurs électeurs pourraient finir par la mettre sur le compte d’une volonté délibérée d’occulter leur rôle et/ou leur existence.
Alors, s’agit-il d’une simple omission ou d’une autre forme de discrimination ?
Malika AHMED
Conseillère Municipale Déléguée chargée de la Lutte contre les Discriminations, du Droit des Femmes et de la Petite Enfance et à Aubervilliers
Présidente de l’Association les Couleurs de la France
Plus de deux semaines après le début des émeutes dans nos banlieues, la presse écrite et audiovisuelle continue à réserver l’accès à l’expression publique pour parler d’un sujet aussi préoccupant que le mal de vivre et le désespoir des jeunes dans nos cités, à des invités représentant différentes sensibilités et opérant dans différents domaines, à l’exception des élus jeunes et moins jeunes issus de l’immigration.
Ces français, titulaires d’un mandat républicain d’élus locaux, de gauche comme de droite et bénéficiant d’une légitimité républicaine durement acquise sont pourtant, et pour des raisons évidentes, capables pour la plupart de donner aux débats une teneur et une consistance dont ils ont souvent besoin.
Cette absence est pour le moins regrettable car, ne pouvant se résoudre à considérer que leur exclusion relève de la simple omission, certains élus d’origine non européenne ainsi que leurs électeurs pourraient finir par la mettre sur le compte d’une volonté délibérée d’occulter leur rôle et/ou leur existence.
Alors, s’agit-il d’une simple omission ou d’une autre forme de discrimination ?
Malika AHMED
Conseillère Municipale Déléguée chargée de la Lutte contre les Discriminations, du Droit des Femmes et de la Petite Enfance et à Aubervilliers
Présidente de l’Association les Couleurs de la France