Jacques Bompard, député du Vaucluse, ancien du Front national et fondateur de la Ligue du sud.
Les chrétiens, premières victimes de l’intolérance ? Pour le député du Vaucluse, Jacques Bompard « les atteintes aux sites religieux entre 2008 et 2012 visent majoritairement les chrétiens », déclarant se baser sur « les statistiques gouvernementales ». Ancien membre du Front national et fondateur de la Ligue du sud, l’élu est allé jusqu’à déposer une proposition de loi pour lutter contre ce « phénomène d’intolérance et de discriminations envers les chrétiens et le christianisme », a-t-il annoncé sur sa page Facebook lundi 31 août. Il demande que la christianophobie sont clairement introduite dans la loi Gayssot qui réprime tout acte raciste, antisémite ou xénophobe.
Dans son texte enregistré le 8 juillet à l’Assemblée nationale, il cite ainsi le rapport 2013 de l’Observatoire de l’intolérance et de la discrimination contre les chrétiens qui a enregistré plus de 200 cas d’hostilité à l’encontre des chrétiens en Europe. Pour lui, « la communauté chrétienne souffre de christianophobie, mais que cette dernière n’est pas punie de la même façon que l’antisémitisme, la xénophobie ou le racisme », écrit l'élu, sans jamais prendre le soin de citer l'islamophobie, non inscrite en tant que telle dans la législation. Cette dernière a pourtant connu une flambée de violence spectaculaire depuis janvier dernier
La création d’un délit de christianophobie en France serait ainsi prioritaire « afin de garantir un climat de paix sociale. En effet, le principe de laïcité consacré par l’article 1er de notre Constitution implique également le respect de toutes les religions. Or des femmes se dénudant par provocation dans une église sont relaxées, là où des gens sont condamnés, à juste titre, pour avoir installé une tête de porc devant une mosquée ». L'élu demande même à ce qu'on interdise le financement public d’actions considérées comme christianophobes...
Les chrétiens, un groupe en danger dans des pays où ils forment une large majorité ? Une démarche qui rappelle le racisme anti-blanc, l'un des thèmes de prédilection de l'extrême droite et ses soutiens. Reconnu par la Licra, il fait débat en particulier au sein des associations antiracistes.
Même la justice en perd son latin. En janvier 2014, la cour d'appel de Paris retient la circonstance aggravante de « racisme » dans une affaire d'agression violente où les insultes « sale Blanc » ou « sale Français » ont été proférées. Le 19 mars 2015, le tribunal correctionnel de Paris estimait que les «Français blancs dits de souche » ne constituaient pas un « groupe de personnes » au sens de la loi française, relaxant ainsi le rappeur Saïdou et un sociologue attaqués pour racisme anti-blanc par une association d’extrême droite.
Lire aussi :
« Racisme anti-blanc » : Copé rejoint le FN
Un homme blanc condamné pour « racisme anti-blanc »
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