Ce sont les questionnements d’une maman meurtrie à jamais. Nora dont le fils de 5 ans, Anas, s’est noyé, samedi 30 août, dans une piscine municipale de Toulouse veut comprendre les circonstances de ce drame.
Interrogée par La Dépêche du Midi, la mère de famille musulmane, qui porte le voile, explique ne pas avoir eu « accès au bassin ni à ses abords en raison de (sa) tenue vestimentaire ». « Je ne conteste pas le règlement puisqu'il faut être en maillot pour avoir accès au bassin. Mais j'étais à environ 20 mètres de mon fils pour le surveiller », lâche-t-elle.
La maman ne comprend pas pourquoi elle n’a pas été « autorisée à être plus proche » de son fils pour le « surveiller dans l’eau ». « Il aurait fallu que je sois au moins à deux mètres de lui… Cela aurait été plus facile d'intervenir », juge Nora.
« L’heure n'est pas à la polémique, mais au recueillement, à la compassion pour cette maman et sa famille dans l'épreuve, et à la recherche de la vérité s'agissant des conditions exactes dans lesquelles s'est noué ce drame », a réagi à ces propos Laurence Arribagé, adjointe aux sports à la mairie de Toulouse.
Exprimant son « souci de ne pas ajouter à la douleur des parents du petit Anas », l'élue tient toutefois à rappeler que « le règlement en vigueur à Nakache, s'agissant de la tenue des baigneurs, s'applique à tous, et dans toutes les piscines de France ». « De la même façon, tout enfant de moins de 10 ans doit être accompagné d'une personne de plus de 16 ans lorsqu'il se trouve dans l'eau », précise Mme Arribagé, qui concède que « le règlement ne saurait constituer la seule réponse au drame qui nous attriste tous ».
Une enquête est en cours pour comprendre comment le jeune garçon a pu se noyer dans une partie du bassin réservée aux enfants ne sachant pas nager. Le matériel de vidéosurveillance a été saisi.
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Wissous Plage : l’arrêté anti-voile suspendu
Islamophobie : virées de la plage pour port de voile
Interrogée par La Dépêche du Midi, la mère de famille musulmane, qui porte le voile, explique ne pas avoir eu « accès au bassin ni à ses abords en raison de (sa) tenue vestimentaire ». « Je ne conteste pas le règlement puisqu'il faut être en maillot pour avoir accès au bassin. Mais j'étais à environ 20 mètres de mon fils pour le surveiller », lâche-t-elle.
La maman ne comprend pas pourquoi elle n’a pas été « autorisée à être plus proche » de son fils pour le « surveiller dans l’eau ». « Il aurait fallu que je sois au moins à deux mètres de lui… Cela aurait été plus facile d'intervenir », juge Nora.
« L’heure n'est pas à la polémique, mais au recueillement, à la compassion pour cette maman et sa famille dans l'épreuve, et à la recherche de la vérité s'agissant des conditions exactes dans lesquelles s'est noué ce drame », a réagi à ces propos Laurence Arribagé, adjointe aux sports à la mairie de Toulouse.
Exprimant son « souci de ne pas ajouter à la douleur des parents du petit Anas », l'élue tient toutefois à rappeler que « le règlement en vigueur à Nakache, s'agissant de la tenue des baigneurs, s'applique à tous, et dans toutes les piscines de France ». « De la même façon, tout enfant de moins de 10 ans doit être accompagné d'une personne de plus de 16 ans lorsqu'il se trouve dans l'eau », précise Mme Arribagé, qui concède que « le règlement ne saurait constituer la seule réponse au drame qui nous attriste tous ».
Une enquête est en cours pour comprendre comment le jeune garçon a pu se noyer dans une partie du bassin réservée aux enfants ne sachant pas nager. Le matériel de vidéosurveillance a été saisi.
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