Sur le vif
La tension monte autour de l'administration du nouveau lieu de culte musulman du XVIIIe arrondissement de Paris, rapporte Le Figaro. En cause, les désaccords entre les deux recteurs des mosquées des rues Myrha et Polonceau, qui doivent maintenant s'entendre sur l'administration de l'ancienne caserne transformé en un lieu de culte depuis le 16 septembre dernier pour désengorger les deux mosquées du quartier de la Goutte-d'Or.
Si un conseil d'administration réparti à égalité entre les représentants des deux mosquées a été envisagé, les gérants de la mosquée El-Fath de la rue Polonceau, qui accueille les fidèles d'Afrique subsaharienne, se plaignent de l'attitude du recteur Hamza de la mosquée de la rue Myrha, d'origine maghrébine. « Hamza a refusé deux noms sur notre liste, se plaint Moussa Niambélé de la mosquée d'El-Fath. Il s'est aussi autoproclamé président, ce n'est pas très démocratique et une manière de nous ignorer. On aurait préféré qu'il soit désigné collégialement.»
Pour le cheikh Hamza, l'argument ne tient pas. Ses fidèles étant plus nombreux, il revendique la légitimité de son association à la présidence du conseil. « Et si j'ai refusé des noms, c'est parce qu'on tente d'imposer des gens n'ayant rien à voir avec Polonceau ou le XVIIIe. Par ailleurs, je veux la transparence et la traçabilité des dons, cela ne leur plaît pas », précise-t-il.
Autre point de tension : le choix de l'imam. Si pour le moment les deux imams dirigent la prière chacun leur tour, la situation ne peut durer. « L'imam que je suggère a un doctorat de théologie et parle parfaitement français. Leur candidat, lui, n'a pas le bagage requis», argumente encore Hamza. Sans accord, le lieu pourrait être coupé en deux pour partager l'espace entre les associations. Une solution qui n'a évidement rien de satisfaisant, à la fois pour les fidèles et pour l'image de ce nouveau lieu de culte.
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Les musulmans du 18e arrondissement de Paris prieront dans une caserne, plus dans la rue
Mosquées du XVIIIe « un accord doit être trouvé «
Si un conseil d'administration réparti à égalité entre les représentants des deux mosquées a été envisagé, les gérants de la mosquée El-Fath de la rue Polonceau, qui accueille les fidèles d'Afrique subsaharienne, se plaignent de l'attitude du recteur Hamza de la mosquée de la rue Myrha, d'origine maghrébine. « Hamza a refusé deux noms sur notre liste, se plaint Moussa Niambélé de la mosquée d'El-Fath. Il s'est aussi autoproclamé président, ce n'est pas très démocratique et une manière de nous ignorer. On aurait préféré qu'il soit désigné collégialement.»
Pour le cheikh Hamza, l'argument ne tient pas. Ses fidèles étant plus nombreux, il revendique la légitimité de son association à la présidence du conseil. « Et si j'ai refusé des noms, c'est parce qu'on tente d'imposer des gens n'ayant rien à voir avec Polonceau ou le XVIIIe. Par ailleurs, je veux la transparence et la traçabilité des dons, cela ne leur plaît pas », précise-t-il.
Autre point de tension : le choix de l'imam. Si pour le moment les deux imams dirigent la prière chacun leur tour, la situation ne peut durer. « L'imam que je suggère a un doctorat de théologie et parle parfaitement français. Leur candidat, lui, n'a pas le bagage requis», argumente encore Hamza. Sans accord, le lieu pourrait être coupé en deux pour partager l'espace entre les associations. Une solution qui n'a évidement rien de satisfaisant, à la fois pour les fidèles et pour l'image de ce nouveau lieu de culte.
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