La célébration du Ramadan et de l'Aïd al-Fitr pourrait-il être le dernier à la mosquée En-Nour ? « Estrosi, Touche pas à ma mosquée », « Je suis Ennour », tels sont les messages postés sur des banderoles, pancartes et tee-shirts par des fidèles de la mosquée En-Nour lors de la prière de l’Aïd al-Fitr dimanche 25 juin à Nice.
Les fidèles ont protesté contre la décision du conseil municipal du 23 juin, présidé par le maire Christian Estrosi, en faveur du principe d’une nouvelle déclaration d’utilité publique (DUP) visant à construire à la place une crèche et un espace de co-working à la place du lieu de culte. « On souhaitait démontrer qu’à Nice, il y a encore besoin de lieux de culte. Celui-ci en est la preuve et si effectivement il était fermé, ce serait dramatique pour les Niçois de confession musulmane », a expliqué un fidèle à France 3.
Le bras de fer entre la municipalité de Nice et les responsables du lieu de culte s’éternise depuis quelques années. En janvier dernier, Christian Estrosi, adjoint au maire à l’époque, mettait en cause les travaux réalisés à titre gracieux dans le lieu de culte. « Nous voulons connaître la provenance des fonds qui ont permis de régler ces factures à des sociétés constituées juste avant les travaux, et bizarrement ayant déposé leur bilan juste après les travaux », avait-il déclaré. Le maire soupçonne le lieu de culte d’être lié au salafisme.
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Le bras de fer entre la municipalité de Nice et les responsables du lieu de culte s’éternise depuis quelques années. En janvier dernier, Christian Estrosi, adjoint au maire à l’époque, mettait en cause les travaux réalisés à titre gracieux dans le lieu de culte. « Nous voulons connaître la provenance des fonds qui ont permis de régler ces factures à des sociétés constituées juste avant les travaux, et bizarrement ayant déposé leur bilan juste après les travaux », avait-il déclaré. Le maire soupçonne le lieu de culte d’être lié au salafisme.
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