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Points de vue

Mawlid - La naissance du Prophète et l'inspiration de l'éveil spirituel

Rédigé par El Hassan Bin Talal | Lundi 2 Novembre 2020 à 10:30

           

El Hassan Bin Talal, l'oncle de l’actuel roi Abdallah II de Jordanie, est un fervent promoteur du dialogue interreligieux, un domaine sur lequel il agit à travers l’Institut royal d’études interconfessionnelles qu’il a fondé en 1994 à Amman. Dans un texte adressé à Saphirnews à l’occasion du Mawlid, célébrant la naissance et la vie du Prophète Muhammad, le prince adresse un message appelant les musulmans à faire de l’exemple muhammadien une source d’éveil spirituel. A l’heure où les caricatures du Prophète en France suscitent une vague de colère dans le monde musulman, « il faut se rendre compte que le meilleur moyen de défendre le Prophète consiste à donner un bon exemple et à incarner ses vertus devant l'Humanité », soutient El Hassan Bin Talal.



Au mois du printemps des Lumières et à l'époque actuelle où le matérialisme et les conflits sanglants prennent le dessus, nous avons de plus en plus besoin d'invoquer un modèle humain inspirant, qui nous redonne de l'espoir et de l'espérance, et nous aide à rétablir l'équilibre, l'harmonie et l'entente dans nos sociétés humaines.

L'anniversaire de la naissance du Prophète est digne d'être une occasion célébrée par toute l'Humanité. Si l'on comprend bien le Prophète, on se rend compte qu'il est « une miséricorde pour le monde entier ». Des non-musulmans l’ont affirmé, Léon Tolstoï a déclaré : « Le Prophète Muhammad est un grand réformateur qui a rendu de fiers services aux sociétés. Il suffit de rappeler qu'il a eu l'honneur de guider une nation entière vers le droit chemin. »

Nous avons besoin d'une solidarité éthique

Le Coran voit les prophètes comme agissant dans le cadre d'un seul système intégré, les uns validant les messages des autres, notamment en ce qui concerne les principes globaux et les valeurs morales. « Dis : Nous croyons en Allah, à ce qu'on a fait descendre sur nous, à ce qu'on a fait descendre sur Ibrahim (Abraham), Ismail (Ismaël), Ishaq (Isaac), Ya'qub (Jacob) et les Tribus, et à ce qui a été apporté à Moussa (Moïse), à Issa (Jésus) et aux prophètes, de la part de leur Seigneur: nous ne faisons aucune différence entre eux; et c'est à Lui que nous sommes Soumis. » (Al Imran : 84)

La recherche des dénominateurs communs est une caractéristique partagée par les prophètes. Parmi les points les plus importants prônés par l'islam, on trouve la haute moralité : « Je n'ai été envoyé que pour parfaire les nobles caractères. » Nous sommes tous d'accord que nous avons besoin d'une solidarité éthique, telle que formulée par Sa Sainteté le Pape dans son dernier message, « Nous sommes tous frères ».

Lire aussi : Fratelli Tutti : Vivre la fraternité, « un défi que nous devons relever ensemble dans la diversité de nos croyances et de nos cultures »

Les prophètes sont des enseignants qui inspirent, qui s'adressent à la raison et à la conscience et qui œuvrent pour purifier les esprits et promouvoir les mœurs. « Ainsi, Nous avons envoyé parmi vous un messager de chez vous qui vous récite Nos versets, vous purifie, vous enseigne le Livre et la Sagesse et vous enseigne ce que vous ne saviez pas. » (Al Baqara : 151) Le Prophète Muhammad (que la prière de Dieu soit sur lui) se décrit comme enseignant : « Dieu ne m'a pas envoyé pour être dur ou pour causer du tort, mais Il m'a envoyé pour enseigner et rendre les choses faciles. »

Le Prophète Muhammad, un guide parmi les Hommes

La prophétie n'a pas annulé la nature humaine des prophètes, mais elle l'a promue et rendue plus complète et plus exquise. Dieu dit : « Dis : Je suis en fait un être humain comme vous. Il m'a été révélé que votre Dieu est un Dieu unique. » (Al Kahf : 110). Ce verset confirme que la nature humaine resta présente même après que Gabriel ait touché le cœur du Prophète. Il est compatible avec le sens profond de l'honneur décerné à l’homme par Dieu.

Muhammad Ibn Abdullah (que la prière de Dieu soit sur lui) n'était pas un penseur idéaliste à la recherche d'une utopie, mais un dirigeant et un réformateur social qui a sauvé sa nation de ses conflits internes et l'a guidée sur la voie de la piété, la fraternité et la sagesse. « Rappelez-vous le bienfait d'Allah sur vous : lorsque vous étiez ennemis, c'est Lui qui réconcilia vos cœurs. Puis, par Son bienfait, vous êtes devenus frères. » (Al Imran : 103)

Son message ne comportait pas de dimension nationaliste ou tribale. Il s'agit d'un message mondial qui a éclairé la voie pour l'Humanité. Le Prophète incarnait ce à quoi il appelait et ce à quoi il croyait dans sa réalité sociale. Il représente un modèle rare dans notre histoire humaine, en conjuguant des idées profondes avec une dextérité dans la gestion des affaires de l'État.

Le meilleur moyen de défendre le Prophète consiste à donner un bon exemple

A l'occasion de son anniversaire, il faut que sa nation transcende les divisions et les conflits. C'est un message adressé également à tous les peuples du monde, notamment au moment où nous célébrons le 75e anniversaire de la création des Nations Unies. Il est temps de rappeler l'universalité de l'Homme et que le monde est dans un dilemme où les valeurs s'affaiblissent. D'où la nécessité d'un examen de conscience, et celles de capitaliser sur des expériences et des initiatives humaines comme « Hilf Al Fudul » (Pacte des Vertueux) qui a réuni les tribus de Qoreish pour « être tous au soutien des personnes subissant des injustices jusqu'à ce qu'elles recouvrent leurs droits ».

Le Prophète a dit à ce propos : « Je n’aurais jamais refusé d’adhérer à ce pacte, fut-ce contre un troupeau de chameaux rouges, De plus si j'avais été invité à un pacte similaire, après la révélation de l’Islam, j'y aurais certainement répondu favorablement. »

Il convient donc d'affirmer que les provocations répétées consistant à porter atteinte aux religions et aux prophètes, que le salut de Dieu soit sur eux, sont des provocations à la haine, qui attisent l'extrémisme et les dissensions entre les peuples et menacent la paix sociale.

Contre les atteintes à la personne du Prophète, atteintes qui émergent de temps à autre, certains musulmans se trouvent poussés à répondre au mal par le mal. Or, il faut se rendre compte que le meilleur moyen de défendre le Grand Prophète consiste à donner un bon exemple et à incarner les vertus du Prophète devant l'Humanité. Les musulmans dans le monde doivent également élargir le spectre de leurs relations, être bons avec leurs voisins et soutenir les voix justes et ceux qui défendent la paix civile et la sérénité entre les gens.

Tout en étant conscient que les tentatives visant à porter atteinte au Prophète de Dieu (que la prière de Dieu soit sur lui) n'affectent pas son honorable statut, les grands et les personnes raisonnables ne répondent pas au mal par le mal, mais tentent d'expliquer à celui qui ne sait pas à faire preuve de sagesse et à négliger ceux qui se réjouissent des atteintes portées, poussés par le seul plaisir de porter préjudice. Dans ce contexte, je rappelle le verset coranique : « Les serviteurs du Tout Miséricordieux sont ceux qui marchent humblement sur terre, qui, lorsque les ignorants s'adressent à eux, disent : "Paix." » (Al Forqane : 63)

Redécouvrir la dimension humaine du message de l'islam

L'enchaînement d'événements violents qui ont eu lieu ces derniers jours dans différentes régions de France reflète une polarisation de la haine à un moment où la dignité humaine est assaillie sur tous les fronts par des extrémistes. Nous devons être unis en tant qu'êtres humains, sinon, selon les mots du Mahatma Gandhi, « si l'on pratique l’"œil pour œil, dent pour dent", le monde entier sera bientôt aveugle et édenté ».

Dominique Moisi, dans son ouvrage La Géopolitique de l’émotion, avance que le monde musulman est dominé par un sentiment d’humiliation qui dégénère dans une culture de haine, alors que le monde occidental est dominé par une culture de la peur.

Aujourd'hui, la première mission de la raison musulmane consiste à redécouvrir la dimension humaine du message de l'islam. Ceci implique la nécessité de dépasser de nombreux clichés dans notre espace culturel, de passer du choc des civilisations et du conflit des croyances au dialogue des cultures. Il faut également rechercher les valeurs humaines communes et la complémentarité des connaissances et des savoirs.

Nous sommes appelés à nous demander : Comment les fidèles des différentes religions peuvent-ils contribuer à relever les défis auxquels fait face l’Humanité ? Que peuvent-ils faire face à la propagation des maladies, des pandémies et des différentes catastrophes, celles prévues comme les famines et les épidémies, et les imprévues, comme les accidents industriels ou nucléaires, ou les catastrophes préméditées comme les guerres et les conflits qui font des millions de réfugiés et de sans-abri ?

Le fait de s'inspirer de la migration du Prophète, pour comprendre les souffrances et les douleurs dues à l’asile et la migration, nous pousse aujourd'hui, au moment où nous témoignons une hausse importante du nombre d'immigrés et de déplacés, à prendre les mesures qui s'imposent et à élaborer des plans basés sur une vision claire du présent et de l'avenir afin de prévenir cette souffrance et de l’alléger.

J'ai œuvré - et je continue à le faire - de par mon travail avec le comité directeur du Conseil mondial des réfugiés et de la migration, en vue de sensibiliser les gens, à discuter des mesures nécessaires pour édifier un système humanitaire universel afin de répondre à l'immigration et aux déplacements forcés, dont souffrent les populations dans les quatre coins de la terre. A ce propos, je dis qu’il faut appliquer le droit humanitaire international aussi bien sur les questions liées à la paix interne qu'externe, car il comportera des effets concrets dans le monde d'aujourd'hui et de demain.

Adopter une religiosité qui incarne l'amour de Dieu

Les prophètes n'ont pas été envoyés (par Dieu) pour exacerber la misère des gens et attiser les conflits. C'est dans cet esprit que le Prophète (que la prière soit sur lui) a été envoyé en messager clément et modeste, et affectueux vis-à-vis des créatures. Il souhaitait aux autres ce qu'il souhaitait pour lui-même. Selon un hadith rapporté par Al-Bukhari et Muslim, « nul n'est croyant avant d'aimer à son frère ce qu'il aime pour lui-même. » La sainte Bible dit : « Ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux. » (Mathieu 7 : 12)

Ce que nous souhaitons aujourd'hui, c'est une religiosité qui incarne l'amour de Dieu. C'est un culte qui dépasse le sens étroit des lettres et la recherche de divergences, vers la largesse de la piété, de la foi et des bonnes actions. À ce propos, nous affirmons que la zakat que l'islam érige en pilier de la religion, représente la forme pratique de la piété et un moyen d'asseoir la justice sociale, porteuse de la solidarité sociale. La zakat approfondit le lien entre les aspects spirituels et éthiques d'un côté et les dimensions sociales et économiques de l'autre.

Pour conclure, la naissance du Prophète a apporté de la vie. Allons-nous donc faire renouveler notre vie avec les instructions du Prophète ou allons-nous nous détruire en nous éloignant de son chemin ? Allons créer pour l’islam cet acte civilisationnel innovant, et ce phare civilisationnel digne de sa place dans le monde des valeurs.

Lire aussi :
Le Mawlid, l’occasion de valoriser l’œuvre du Prophète Muhammad et de son message de paix, d’amour et de miséricorde




Réagissez ! A vous la parole.

1.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 02/11/2020 12:25 | Alerter
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Comme toujours, il convient de faire attention et de ne pas mésinterpréter des versets du Coran soigneusement sélectionnés pour omettre leur voisinage immédiat dans le livre qui colore les choses d'une manière très différente de ce que cela devrait.

Al Imran 84 est suivi de 85:
"Celui qui recherche une religion autre que l'Islam, son désir n'est pas exaucé et, dans la vie future, il sera parmi les perdants."

En aucun cas, la recherche des "dénominateurs communs" n'oublie l'essentiel: la nécessité de l'islam et de lui seul. Cela est caché par la citation faite et illustre ce que je veux dire.

Al Baqara 151 est suivi de :
2.159. Ceux qui occultent les preuves évidentes et la guidance que Nous avons révélées, ceci après que Nous les ayons clairement exposées aux hommes dans le Livre, ceux-là Dieu les maudit et les maudissent aussi ceux qui sont habilités à maudire.

L'envoi de l'envoyé ne peut pas se traduire par autre chose que l'absolue obligation de le suivre, sous peine d'être maudit.

Al Furqan 63 Les mêmes sont ...
65 ceux qui disent : « Notre Seigneur ! Détourne de nous le châtiment de la Géhenne, car ce châtiment est un perpétuel tourment.

Là encore, la sagesse est sous la menace...

Al Imran 103 a pour voisinage, assez loin de la motivation de la fraternité simple:
3.105. Ne soyez pas comme ceux qui se sont divisés et se sont querellés après que les évidences leur soient parvenues. A ceux-là est réservé un châtiment terrible.

Tous ces exemples illustrent un autre point de dé...  

2.Posté par Premier Janvier le 02/11/2020 17:27 | Alerter
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François. Les versets ou maximes n'appellent pas à être traduites mais à être pensées. Traduire un texte c'est le redire autrement. On ne peut donc pas en faire une traduction mais juste le dire. Le dire étant obligatoirement le traduire on ne peut donc que le penser. Penser c'est se représenter les choses. Si l'on prend le mot image (ce que l'on se représente) il existe une image de l'image mais une image n'existe pas. Ce qu'il faut c'est donc le penser pour soi même. Ni faire quelque chose de ce que l'on pense (des actions) ni ne rien en faire (il est à penser).
Tout ce qui peut être pensé existe.
Mais il existait déjà avant que vous ne le trouviez.
Je suis par exemple athée. Je ne peux savoir de dieu qu'il existe que parce qu'il était déjà là.
Je ne suis pas croyant. N'empêche que dieu existe puisque je sais ce que c'est. Il est ensuite ce que je dis qu'il est.
Et comme vous le faîtes j'en dis ce qu'il m'inspire.
Tout est déjà là. On ne fait que le trouver.
Les versets ou maximes sont à penser. Ils ont eux mêmes été pensés, trouvés bien sur, mais ils n'ont pu l'être que parce qu'ils étaient déjà là.
Avant d'avoir été trouvés, une autre chose qui elle aussi était déjà là les a faites émettre. Qui elle même n'a pu être trouvée que parce qu'elle était déjà là etc.
On peut citer un verset ou une maxime pour dire quelque chose, s'en servir pour dire une pensée qui ressemble à celle que l'on voudrait dire.
Mais citer des versets ou maximes pour répondre à la pensée d'un autre...  

3.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 03/11/2020 06:59 | Alerter
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Comme souvent, vous ne répondez pas sur le fond, mais par des considérations herméneutiques sur les relations entre dire, penser et lire.

J'aime assez par contre ce que vous dites d'un Dieu qui existe forcément puisqu'on sait ce que c'est, en tout cas au moins autant que tout le monde. C'est aussi mon point de vue, ce qui fait que nul n'est propriétaire du concept ni de ses critiques.
J'aime aussi la préexistence des choses que l'on pense: effectivement, tout est déjà là et on ne fait que découvrir. C'est l'attitude platonicienne type et je m'y reconnait tout à fait.

Par contre, à ce moment, le texte déjà là est découvert aussi, et existe exactement comme le dieu décrit plus haut, il n'est pas arbitraire ou interprétable, et veut bien dire quelque chose que je n'ai pas pensé moi...

4.Posté par Premier Janvier le 03/11/2020 17:36 | Alerter
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Il me semble que dire, penser et lire sont une seule et même chose.
Tous signifient avoir trouvé.
On ne peut trouver que ce qui existait déjà.
Ce sont les faits qui font naître les idées.
Ce sont les choses qui disent elles mêmes ce qu'elles sont.
Ce que l'on trouve ne naît pas de rien.
Pour ce que l'on dit ou écrit ou pense, il n'y a que l'auteur lui même qui puisse savoir ce qu'il a trouvé. De ce qu'il a trouvé, il tâche d'en exprimer fidèlement le sens. Il ne peut que l'interpréter, le traduire.
Pour celui qui dit ou écrit ou pense idem.
Mais ils sont différents. Ils sont deux.
Celui qui traduit sa pensée et celui qui traduit la traduction.
Les deux sont contraints de formuler un sens à partir à ce qu'ils ont trouvé.
De ce que l'on trouve soi même on ne peut que l'avoir pensé puisqu'on le reconnaît. Mais on ne peut pas attribuer à l'autre ce que l'on a trouvé pour répondre à ce qu'il a trouvé lui même s'ils sont deux différents.

5.Posté par Premier Janvier le 04/11/2020 20:11 | Alerter
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Lorsque j'étais enfant, un film me faisant trop d'émotion me valait toujours un, ne t'inquiète pas, c'est du cinéma.
Et moi de répondre toujours, je le sais.
Je savais que les personnages étaient filmés. Ca je l'avais compris.
Mais j'avais compris qu'ils ne le savaient pas.
C'est du cinéma signifié pour moi, ils croient que personne ne les voient, ils peuvent donc faire tout ce qu'ils veulent.

6.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 05/11/2020 00:53 | Alerter
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Je suis assez d'accord avec le fait qu'on ne fait que découvrir ce qui existe, et qu'on se donne beaucoup de mal pour l'exprimer.
C'est à cela que sert la culture: elle est la chose commune que l'on a cherché à comprendre et cela rapproche. Vous devriez citer davantage, on s'y retrouverait plus...

C'est quoi votre film?

7.Posté par Premier Janvier le 05/11/2020 17:40 | Alerter
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Un film, comme c'est le cas pour un livre à lui aussi un support.
Le sien est la pellicule. Comme c'est le cas pour un livre, un film est lui aussi ce qu'il y a dedans. Un film ne peut être lui aussi que tous les films.

8.Posté par Premier Janvier le 05/11/2020 19:24 | Alerter
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Imiter le vrai est un vrai comme les autres.
Pour reprendre l'exemple de mon expérience d'enfant quant aux films, lorsque j'avais compris qu'il faisaient semblant, mon questionnement ne s'était pas porté sur le cinéma, mon questionnement avait été, pourquoi les adultes font t'ils semblant de regarder.
Puisqu'il le savaient, j'en été arrivé à la conclusion, ce sont eux qui font semblant.
Ce n'était pas l'imitation du vrai, bien que j'avais été déçu qui m'avait intrigué, mais les adultes autour de moi.
Je les regardais entrain de regarder du faux avec intérêt. Pour moi, il étaient entrain de faire semblant de regarder.
Je les voyais entrain de regarder en faisant semblant de voir.
Puis je m'étais dit, moi même y ayant cru, nous tous voyant ce que nous voyons, ce n'est pas un semblant mais un vrai.
Pas un faux mais un vrai et seulement un vrai.

9.Posté par francois.carmignola@gmx.com le 06/11/2020 11:19 | Alerter
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Allez, dites nous quel était le film ! Vous êtes cachottier...

10.Posté par Premier Janvier le 06/11/2020 17:49 | Alerter
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Je n'avais pas compris ce qu'était un film François.
Je n'ai pas le souvenir de quel film.
Un film était pour moi tous les films.
Et c'est exactement ce qu'ils sont.



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