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Culture & Médias

Le New Yorker publie une caricature d'Obama qui crée la polémique

| Mardi 15 Juillet 2008 à 10:08

           

L'hebdomadaire américain The New Yorker a publié, lundi 14 juillet, une caricature de Barack Obama habillé en djellaba et turban tandis que sa femme Michelle porte une kalachnikov en bandoulière. La caricature a été jugée « de mauvais goût » par l'équipe de campagne du candidat démocrate.



Une caricature publiée en une du magazine hebdomadaire The New Yorker, plutôt classé à gauche, montrant Barack Obama habillé en djellaba et portant un turban sur le crâne, tandis que son épouse Michelle porte une kalachnikov en bandoulière crée la polémique outre-Atlantique. En arrière-plan du dessin, un drapeau américain brûle dans la cheminée tandis que trône au-dessus de celle-ci un portrait d'Oussama Ben Laden.

L'équipe de campagne du candidat démocrate à la présidentielle américaine de novembre 2008 a jugé cette caricature « de mauvais goût ». « Le New Yorker peut penser que sa couverture est destinée à brocarder la caricature de Barack Obama faite par l'extrême droite mais beaucoup de lecteurs la jugeront de mauvais goût et offensante et nous sommes d'accord », a déclaré le directeur de la communication de Barack Obama, Bill Burton.

De son côté, Tucker Bonds, le porte-parole du candidat républicain John McCain, a déclaré que l'équipe de ce dernier était « entièrement d'accord » avec celle de Barack Obama. John McCain a, quant à lui, jugé « totalement inappropriée » cette caricature lors d'un point presse dans la ville de Phoenix.

S'expliquant sur la chaîne CNN, le rédacteur en chef du New Yorker David Remnick a estimé que « notre idée était de nous en prendre aux mensonges, aux idées erronées et aux distorsions concernant le couple Obama », avant d'ajouter : « Nous avons tous entendus ces contre-vérités sur leur supposé manque de patriotisme, leur faiblesse face au terrorisme et nous avons tenté de mettre toutes ces images sur une couverture. »

« Ce n'est pas une satire des Obama mais une satire des rumeurs et des mensonges à leur encontre », a encore expliqué David Remnick.





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