
Emmanuel Macron a plaidé, lors de son discours contre les séparatismes, pour plus d'enseignement de la langue arabe à l'école. « L'arabe, mais aussi beaucoup d'autres langues qui sont la richesse même de nos enfants, de leurs familles, nous devons savoir dans notre République à la fois les reconnaître mais les exalter, les faire vivre dans le cadre républicain », avait-il alors déclaré.
Lire aussi : La langue arabe, trésor de France défendu par Jack Lang
Des critiques n'ont pas manqué d'émerger pour dénoncer ces déclarations pourtant salutaires du chef de l'Etat, particulièrement à droite et à l'extrême droite où le renforcement de l'enseignement de l'arabe à l'école est perçu comme une manière de renforcer le « communautarisme ».
La réaction d'Aurélien Pradié a été parmi les plus remarquées. « La langue fait la Nation. La langue de la République, c’est le français. Elle est belle, porteuse de liberté et d’émancipation. Apprendre à l’aimer, c’est apprendre à aimer la France. Institutionnaliser à l’école l’apprentissage de la langue arabe est une lâcheté et une faute », a estimé le député LR du Lot dimanche 4 octobre sur Twitter.
Une position qui a très vite fait l'objet de railleries de nombreuses personnes. « Ma mère me parlait hébreu, j'ai choisi de faire hébreu au bac, ça ne m'a pas empêché d'aimer la France, le français et de réussir mon agrégation de lettres modernes », lui a signifié Ian Brossat, maire adjoint de Paris et porte-parole du Parti communiste (PCF).
Interrogé sur la question de l'enseignement de la langue arabe par CNews mardi 6 octobre, Ghaleb Bencheikh a rappelé justement que « l’arabe n’est pas la langue du communautarisme. C’est une langue de civilisation et de diplomatie, une langue de travail à l’ONU. Lyrique et poétique, elle ouvre sur tout un imaginaire. Son horizon est culturel, celui des humanités, des belles lettres, et du cérémonial des cours ».
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Une position qui a très vite fait l'objet de railleries de nombreuses personnes. « Ma mère me parlait hébreu, j'ai choisi de faire hébreu au bac, ça ne m'a pas empêché d'aimer la France, le français et de réussir mon agrégation de lettres modernes », lui a signifié Ian Brossat, maire adjoint de Paris et porte-parole du Parti communiste (PCF).
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