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Sur le vif

Au-delà du cas Ahed Tamimi, plus de 300 mineurs palestiniens toujours emprisonnés par Israël

Rédigé par Benjamin Andria | Lundi 30 Juillet 2018 à 19:17

           


Elle est désormais une icône de la résistance palestinienne face à l’occupation israélienne. Après huit mois de détention, Ahed Tamimi, 17 ans, a été libérée dimanche 29 juillet, tout comme sa mère. Leur libération a été accueillie avec joie à travers les territoires occupés palestiniens.

Pour Amnesty International, « Ahed Tamimi a été libérée, mais seulement après avoir purgé une peine injuste fondée sur l’hypothèse ridicule selon laquelle elle aurait présenté une menace pour des soldats armés et équipés d’une solide protection ».

« La libération d’une militante mineure palestinienne emprisonnée par l’armée israélienne pour avoir frappé du pied deux soldats lourdement armés portant un équipement de protection est une bonne nouvelle. Nous rappelons toutefois que les autorités israéliennes continuent de bafouer les droits humains de jeunes Palestiniens », indique également l’ONG lundi 30 juillet, qui dénonce une « pratique courante et persistante de l’armée israélienne consistant à utiliser des mesures discriminatoires pour enfermer des mineurs palestiniens ».

A ce jour, plus de 300 mineurs palestiniens sont emprisonnés dans les geôles israéliennes.

« Son emprisonnement injuste rappelle que l’occupation israélienne utilise les tribunaux militaires arbitraires pour punir les personnes qui s’opposent à l’occupation et aux politiques d’extension des colonies illégales, quel que soit leur âge », poursuit Amnesty, déplorant « les abus du système pénitentiaire israélien, qui foule aux pieds les principes de la justice pour mineurs et des normes relatives au traitement des détenus ».

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