Sur le vif
12 000 cas de violences contre les femmes ont été enregistrés, depuis janvier, en Algérie. Un chiffre alarmant discuté lors de la 3e journée nationale de lutte contre les violences faites aux femmes, qui s'est tenue à Alger samedi 26 novembre.
Deux jours après le lancement de la campagne de lutte contre les violences envers les femmes, initiée par le ministère délégué à la Famille et à la Condition féminine, les organisatrices du colloque ont annoncé la création d’un « Observatoire national des discriminations faites aux femmes », qui devrait s’appuyer sur les associations féminines du réseau Balsam et ses 16 centres d’écoutes.
Pour Nadia Aït Zaï, directrice du Centre d’information et de documentation sur les droits de l’enfant et de la femme (Ciddef) et membre du réseau Balsam, l’Observatoire poursuit un objectif de « réduction des inégalités hommes/femmes dans tous les domaines de la vie » mais aussi « d’amélioration de la recherche et des statistiques concernant les droits des femmes ». Le but principal de l’organisation sera l’information des femmes sur leurs droits et la formation de personnels spécialisés dans la lutte contre les violences du genre. Mme Aït Zaï a également plaidé pour une transformation du code de la famille, dont elle espère qu'il « soit amélioré, voire modifié complètement », a-t-elle déclaré.
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