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Arabie Saoudite: Début des travaux d’expansion de Jamarat pour un coût de plus d’un milliard de dollars  18/01/2006

Les travaux de construction d’un nouveau pont de Jamarat à plusieurs niveaux à Mina, où se déroule le rituel de lapidation de Satan pendant le Hadj et devenu au fil des ans un lieu à hauts risques tristement célèbre et où cette année encore 363 pèlerins ont trouvé la mort dans une bousculade, ont démarré samedi dernier déjà.
Le projet conçu pour adapter plus de trois millions de pèlerins à la fois, coûtera quatre milliards de riyals saoudiens (1,06 milliard de dollars).
La démolition de l’actuel pont et le déblayage du lieu ont commencé dès la fin des rites du Hadj afin de construire deux des quatre niveaux du nouveau pont avant le Hadj de l'année prochaine. La conception du nouveau pont vise à réduire la congestion à Jamarat à tout moment et à tout endroit et éviter ainsi la bousculade et ses conséquences.
Le nouveau projet d'expansion de Jamarat élaboré il y a une année, sera réalisé dans un délai de quatre ans.
"Le problème est la forte densité des pèlerins aux points d'entrée du pont et la conception du nouveau pont vise à réduire cette densité en la fragmentant aidant ainsi les pèlerins à atteindre Jamarat rapidement, " a dit Mohammed Idrees, le doyen adjoint de l’institut Roi Fahd du Hadj à l'université UM Al-Qura de la Mecque et chef de l'équipe de l’institut de conception du futur pont de Jamarat.
Le nouveau pont aura dix entrées réparties entre les quatre niveaux plus le rez-de-chaussée pour contenir les pèlerins venant de différentes directions. Le rez-de-chaussée et le premier niveau du pont sont pour les pèlerins entrant de l’est de Mina dont le pourcentage est le plus élevé. Le deuxième niveau est pour les pèlerins entrant du côté de la Mecque, le troisième niveau est pour les pèlerins venant du Nord de Mina et des nouvelles résidences des pèlerins et le quatrième niveau est pour les pèlerins entrant du sud de la Mecque par la route roi Abdul Aziz.
"De cette façon nous pouvons réduire la densité en fragments des pèlerins avant qu'ils n’atteignent l'emplacement de lancement des cailloux," a dit Idrees dans un entretien avec le quotidien saoudien en anglais « Arab News ». Il y aura trois tunnels principaux pour les véhicules. Ces tunnels seront reliés aux services de ramassage des ordures, des ambulances et d'autres services. Il y a également un tunnel pour les délégations spéciales et les VIP.

Le roi du Maroc gracie un millier de prisonniers  18/01/2006

Le roi Mohammed VI du Maroc a accordé sa grâce à un millier de détenus condamnés à des peines de réclusion ou à des amendes, à l'occasion de l'Aïd al-Adha (fête du sacrifice) et de l'anniversaire du Manifeste de l'indépendance (11 janvier 1944), a-t-on appris récemment à Rabat de source officielle.

La Syrie libère cinq opposants du «Printemps de Damas»  18/01/2006

Les autorités syriennes ont libéré mercredi cinq opposants, parmi lesquels les anciens députés Riad Seif et Maamoun Homsi, dont l'arrestation en 2001 avait sonné le glas du «Printemps de Damas», période caractérisée par une certaine liberté d'expression.

Ces libérations interviennent alors que la Syrie fait l'objet d'importantes pressions internationales, la commission d'enquête de l'ONU sur l'assassinat de l'ancien premier ministre libanais Rafic Hariri, pour lequel Damas a été pointé du doigt, lui reprochant de ne pas suffisamment coopérer.

«Les députés Riad Seif et Maamoun Homsi ont été libérés sur décision de justice. Trois autres opposants, Habib Issa, Fawaz Tello et Walid Bounni ont été également libérés», a déclaré l'avocat Anouar Bounni à l'AFP.

L'arrestation durant l'été 2001 de ces cinq personnes, avec cinq autres, avait mis un terme au «Printemps de Damas», la brève période de relative liberté d'expression qui avait suivi l'accession de Bachar al-Assad à la présidence en Syrie en 2000.

Plusieurs d'entre eux avaient animé des débats dans des «salons politiques» qui avaient vu le jour dans le pays entre septembre 2000 et février 2001.

MM. Seif et Homsi avaient été condamnés à cinq ans de prison par la Cour pénale sous l'accusation d'avoir voulu «changer la Constitution de manière illégale».

Les trois autres opposants, jugés par la Cour de sûreté de l'État, un tribunal d'exception, avaient reçu la même peine, pour des accusations de même ordre: tentative de changer la Constitution par des moyens illégaux et de nuire à l'image de l'État, incitation à des dissensions confessionnelles et à la sédition, propagation d'informations mensongères.

Me Bounni s'est félicité de ces libérations mais a renouvelé ses appels à la libération de tous les autres détenus politiques en Syrie, dont il estime le nombre à 1500.

«Nous nous félicitons de ces libérations, mais il est nécessaire de clore définitivement ce dossier en relaxant tous les prisonniers politiques et en supprimant les tribunaux d'exception», a-t-il déclaré.

Le Parlement européen enquête sur les présumées prisons secrètes de la CIA  18/01/2006

Le Parlement européen a décidé mercredi de mettre sur pied une commission temporaire sur l'utilisation présumée de pays européens par la CIA pour le transport et la détention illégale de prisonniers. Les députés de Strasbourg ont par ailleurs condamné le traitement des prisonniers au camp américain pour terroristes présumés de Guantanamo, à Cuba, et ont demandé la fermeture de ce site.

La commission temporaire, qui comptera 46 députés (ils seront désignés jeudi), examinera également si les gouvernements européens étaient au courant des ces pratiques, si elles ont eu lieu, et si des citoyens européens y ont pris part.

La commission temporaire sera chargée de soumettre à l'Assemblée plénière toutes les recommandations qu'elle jugera nécessaires en la matière, notamment en ce qui concerne les conséquences politiques, juridiques et administratives devant être tirées au niveau européen, ainsi que les conséquences possibles sur les relations de l'Union européenne avec des pays tiers.

Le Parlement demande à la commission de lui remettre, "au plus tard quatre mois après le début de ses travaux, un rapport provisoire assorti de propositions détaillées sur l'organisation de la poursuite de ses travaux".

En ce qui concerne Guantanamo, c'est le premier appel de l'UE à sa fermeture, selon Helmut Weixler, porte-parole du groupe des Verts. Le camp-prison situé à la pointe orientale de Cuba a été ouvert le 11 janvier 2002 après le renversement fin 2001 par des forces conduites par les Etats-Unis du régime taliban en Afghanistan. Seuls neuf des quelque 500 détenus de la base navale ont été inculpés après des années de captivité.




Vote des étrangers: les Verts proposent l'examen au Sénat d'un texte de 2000  18/01/2006

Le secrétaire national des Verts Yann Wehrling a proposé mercredi au PS et au PCF de mettre en débat au Sénat une proposition de loi adoptée par l'Assemblée en 2000 et instaurant le droit de vote des étrangers aux élections municipales.

La présidente du groupe communiste au Sénat Nicole Borvo a annoncé mardi avoir reçu "l'accord formel du groupe socialiste" pour proposer, en recourant à l'article 30 du règlement du Sénat, la "discussion immédiate" d'un texte accordant le droit de vote des étrangers aux élections locales.

"Nous nous félicitons de voir cette question à l'ordre du jour, mais au nom des Verts, je souhaite que nous puissions examiner l'efficacité parlementaire d'une telle démarche", a écrit M. Wehrling dans une lettre adressée au premier secrétaire du Parti socialiste François Hollande.

Un courrier identique a été envoyé à la secrétaire nationale du Parti communiste Marie-Georges Buffet.

Les Verts avaient fait adopter par l'Assemblée nationale le 3 mai 2000 une proposition de loi restée en suspens depuis cette date, qui accordait le droit de vote aux élections locales aux étrangers établis régulièrement en France.

"Au regard de la convergence entre le texte de compromis adopté il y a cinq ans et celui proposé aujourd'hui, je te propose de faire en sorte que le texte mis en débat soit celui déjà adopté en première lecture, afin que la gauche puisse faire progresser le processus parlementaire au-delà d'une simple position d'affichage", indique Yann Wehrling.

"Ensemble, faisons en sorte de faire de cette étape plus qu'une étape, une avancée", a-t-il conclu.

Abdallah II de Jordanie: 'Ne pas vider Jérusalem de ses habitants chrétiens'  17/01/2006

Le roi Abdallah II de Jordanie a mis en garde mardi contre le fait de "vider Jérusalem de ses habitants chrétiens arabes", a rapporté l'agence de presse officielle, Petra.

Le roi a "de nouveau averti", au cours d'une rencontre avec une délégation d'évêques américains et européens, contre le fait de "vider Jérusalem de ses habitants chrétiens arabes à cause d'une émigration croissante", a poursuivi l'agence.

Il a également assuré que la Jordanie considérait Jérusalem comme la ville de "l'espoir et la paix" pour tous les fidèles des trois religions monothéistes, a affirmé Petra.

Abdallah II a invité les Eglises occidentales à "encourager les habitants arabes chrétiens à rester dans la Ville sainte pour qu'elle garde son authenticité et son identité", d'après Petra.

Le roi a insisté sur "l'importance de la coordination et de la coopération entre les Eglises en Jordanie et en Terre sainte et les Eglises occidentales, en particulier l'Eglise catholique, ainsi que l'organisation de rencontres entre elles pour faire face aux défis qu'affrontent la paix et la Ville sainte".

Quant au patriarche latin de Jérusalem et de Jordanie, Michel Sabbah, il a exprimé sa "considération" pour "l'attention" accordée par le roi à "la présence arabe chrétienne en Jordanie et en Terre sainte".

L'objectif de la visite de la délégation des 20 évêques européens et américains, qui s'était rendue en Terre sainte, est d'attirer l'attention sur la situation des chrétiens en Jordanie et dans les territoires palestiniens.

Levée de l'interdiction de CNN en Iran: la chaîne exprime sa satisfaction  17/01/2006

La chaîne américaine CNN s'est dit mardi "satisfaite" après avoir reçu à nouveau l'autorisation de travailler en Iran, autorisation qui lui avait été retirée en raison d'une erreur de traduction ayant fait dire au président iranien que son pays voulait la bombe atomique.

"Nous sommes satisfaits de cette décision", a simplement réagi un porte-parole de la chaîne d'informations en continu, joint par téléphone à Atlanta (Georgie, sud), où est situé le siège de la chaîne. Il a requis l'anonymat.

Samedi, lors de la retransmission en direct d'une conférence de presse, un interprète de CNN a fait dire au président iranien Mahmoud Ahmadinejad: "Nous croyons que toutes les nations doivent être autorisées à posséder des armes nucléaires" et que l'Occident ne devrait pas "empêcher l'Iran d'avoir des armes nucléaires".

Or, le président, qui parlait en persan, a utilisé un mot signifiant "technologie" et non "arme". Les autorités iraniennes ont réagi lundi en interdisant la chaîne dans ce pays.

CNN avait offert ses excuses pour cette "erreur de traduction" en se déclarant "très déçue" de voir qu'une "telle mesure" avait été prise.

"En tenant compte des excuses de la chaîne, nous demandons que la chaîne soit autorisée à reprendre ses activités", a écrit ensuite le président iranien au ministre de la Culture dans une lettre dont a fait état la radio d'Etat mardi.

CNN ne possède pas de bureau en Iran mais ses journalistes, munis des visas de rigueur, s'y rendent régulièrement, a précisé le porte-parole de la chaîne. La chaîne a également recourt à des journalistes pigistes, a-t-il ajouté.

La Cour suprême américaine valide une loi locale autorisant l'euthanasie  17/01/2006

La Cour suprême américaine a rendu mardi un arrêt validant le "suicide médicalement assisté" dans l'Oregon (nord-ouest), seul Etat américain disposant d'une législation dans ce domaine et qui pourrait en inspirer d'autres.

Dans cette décision consultée par l'AFP et prise à une majorité de six voix contre trois, la plus haute instance judiciaire des Etats-Unis estime que le gouvernement ne peut interdire aux médecins de cet Etat de prescrire des médicaments aux fins d'euthanasie.

La législation fédérale "n'autorise pas l'Attorney général (ministre de la Justice) à interdire l'administration de substances réglementées aux fins de suicide assisté, face à une législation médicale étatique permettant une telle démarche", conclut la cour.

L'Attorney General (ministre de la Justice) Alberto Gonzales avait saisi la cour pour contester l'arrêt d'une cour d'appel fédérale invalidant une décision de son ministère interdisant cette pratique en Oregon.

Approuvée à deux reprises par les électeurs de l'Oregon la loi "Mourir avec dignité", y est appliquée depuis 1997.

Elle encadre strictement l'euthanasie, en exigeant notamment que deux médecins concluent que l'espérance de vie du patient atteint d'une maladie incurable soit inférieure à six mois, que celui-ci a bien demandé cette procédure et que son choix est éclairé.

Le gouvernement de George W. Bush, soutenu par de nombreuses organisations religieuses, tentait depuis fin 2001 de contrer ce texte.

Le président de la Cour suprême John Roberts, nommé par le président en septembre, se trouvait parmi les juges opposés à cet arrêt, rédigé par le juge Anthony M. Kennedy, réputé modéré. Les deux autres membres les plus conservateurs de la cour, les juges Clarence Thomas et Antonin Scalia ont aussi voté comme le juge Roberts.


La France condamné pour refus de carte de séjour  17/01/2006

Une ancienne réfugiée politique espagnole qui a dû attendre 14 ans avant d'obtenir une carte de séjour a fait condamner la France, devant la Cour européenne des droits de l'homme pour violation du "droit au respect de la vie privée et familiale".

Maria Isabel Aristimuño Mendizabal, qui réside en France depuis 1975, a épousé en 1984 un ancien dirigeant de l'organisation séparatiste basque ETA aujourd'hui incarcéré en Espagne.

Bien que mère d'une fille née en France en 1984, cette résidente des Landes n'a reçu de la préfecture, entre 1989 et 2003, que des récépissés de ses demandes de cartes de séjour.

Les juges de Strasbourg estiment que la requérante, "remplissait dès 1989" les conditions pour obtenir le document et aurait dû en disposer de plein droit à partir de 1992 en tant que ressortissante de l'Union européenne.

La France devra verser 50.000 euros en réparation du préjudice subi par cette mère de famille qui faisait valoir la "situation de pauvreté" et les "difficultés sociales importantes" auxquelles l'avait exposée sa situation.


Ryad accuse l’Occident d’être en partie responsable de la crise iranienne  17/01/2006

Le ministre saoudien des Affaires étrangères, le prince Saoud al-Fayçal, a accusé hier l’Occident d’être partiellement responsable des ambitions nucléaires iraniennes. Le prince Saoud al-Fayçal s’est également déclaré opposé à une action militaire contre l’Iran et a appelé à la poursuite de négociations diplomatiques avec Téhéran, dans une interview à la BBC. « Le problème de la prolifération est qu’une fois que vous avez fait une exception, vous ouvrez la voie pour l’argument logique “pourquoi pas moi” ? », a-t-il déclaré. « Je pense que l’Occident qui a autorisé Israël à se doter de capacité nucléaire a commis des dégâts et nous souffrons tous (du fait que) d’autres pays suivent la même voie », a-t-il ajouté. « Nous espérons que l’Iran va résister à cette tentation », a-t-il poursuivi.

Aïd al-Adha: Sarkozy veut 'une meilleure protection animale'  17/01/2006

Le ministre de l'Intérieur Nicolas Sarkozy a écrit mardi à Brigitte Bardot pour l'assurer qu'il voulait promouvoir "une meilleure protection animale" dans le cadre de la fête de l'Aïd al-Adha, en convainquant les musulmans d'étourdir les moutons avant leur sacrifice.

"Au delà de la gestion annuelle de l'Aïd-al-Adha, je souhaite que les pratiques d'abattage rituel évoluent, pour assurer une meilleure protection animale", écrit le ministre dans ce courrier, transmis à l'AFP, écrit en réponse à une lettre dans laquelle l'actrice l'accusait de "lâcheté".

Rappelant la jurisprudence de la Cour européenne des Droits de l'Homme en ce sens, le ministre de l'Intérieur rappelle à Brigitte Bardot, contemptrice de longue date du sacrifice religieux de moutons, que "le gouvernement ne peut pas interdire par décret, sans condition, l'abattage sans étourdissement, car cela méconnaîtrait directement la liberté religieuse".

"La seule voie d'action possible est celle de la persuasion. Mon objectif est de parvenir à une véritable évolution des esprits et donc des pratiques", écrit Nicolas Sarkozy qui "déplore que le dialogue engagé avec les responsables religieux concernés n'ait guère progressé depuis plusieurs années".

Le ministre de l'Intérieur se félicite que le président du Conseil français du culte musulman (CFCM) Dalil Boubakeur, se soit "montré ouvert à la généralisation de la pratique de l'étourdissement par électronarcose".

"Je souhaite, désormais, que le CFCM se saisisse formellement de cette question et se prononce de manière explicite, pour engager l'ensemble des musulmans de France dans une démarche conforme aux attentes d'une majorité de nos compatriotes à l'égard du bien-être animal", selon Nicolas Sarkozy.

Le ministre rappelle que dans une circulaire du 8 décembre, il avait "demandé aux préfets d'inciter les responsables musulmans, chaque fois que possible, à la pratique d'un étourdissement préalable".

Nicolas Sarkozy réfute les critiques de Brigitte Bardot à son endroit, un "mauvais procès" selon lui, rappelant qu'il avait donné des "instructions très fermes pour que l'abattage rituel s'effectue, lors de l'Aïd-al-Adha, dans des abattoirs conformes aux normes".

"En toute amitié, je ne peux pas vous laisser penser que j'aurais été inactif depuis notre entretien du 5 octobre dernier", écrit Nicolas Sarkozy qui évoque plusieurs opérations policières dans des abattoirs clandestins.

'Ping-pong maritime' pour deux clandestins algériens depuis novembre  16/01/2006

Deux clandestins algériens sillonnent les mers depuis plus d'un mois entre l'Europe et l'Afrique du Nord à bord d'un porte-conteneurs marocain car aucun pays n'accepte de les accueillir, a-t-on appris lundi auprès des autorités marocaines.

L'odyssée des deux Algériens a commencé fin novembre à Casablanca. Ils réussissent alors, en compagnie de six Africains, à se faufiler à bord du porte-conteneurs Kenza, propriété de la compagnie marocaine IMTC (International maritime transport corporation).

Arrivés à Rotterdam, les autorités néerlandaises autorisent l'entrée des six Africains mais refusent le débarquement des deux Algériens, infligeant au passage une amende de 12.000 euros à l'IMTC pour cette infraction.

Le Kenza revient ensuite à son port d'attache où les deux Algériens essuient un nouveau refus, faute de pièce d'identité selon les autorités marocaines.

"Ils ont été refoulés car ils n'avaient aucune pièce d'identité et parce que leur consulat à Casablanca n'a pas donné suite à une demande de sauf-conduit", a-t-on indiqué de même source.

Du coup les deux illégaux sont depuis repartis, le 8 janvier, toujours à bord du Kenza vers le port d'Agadir (sud), pour charger une cargaison de produits agroalimentaires. Destination le port allemand de Bremerhaven, où le Kenza est attendu dans une semaine.

Cuba juge l'élection de Mme Bachelet 'intéressante'  16/01/2006

La victoire dimanche à la présidentielle chilienne de la socialiste chilienne Michelle Bachelet est "intéressante" et "rappelle" la lutte des peuples latino-américains "pour la liberté et la justice", a estimé lundi le président du parlement cubain.

"Je pense que c'est intéressant non seulement qu'une femme soit élue pour la première fois à la présidence du Chili, mais aussi que ce soit une femme qui nous rappelle inévitablement les luttes de nos peuples latino-américains pour la liberté et la justice, ce dont elle a souffert dans sa propre chair", a déclaré M. Ricardo Alarcon devant la presse.

Interrogé sur les changements de la carte politique sud-américaine, avec l'arrivée au pouvoir de la gauche dans plusieur pays, le troisième personnage de l'Etat cubain a répondu: "Je suis sûr que des changements vont continuer à se produire et approfondir la même tendance".
La victoire de Mme Bachelet accentue le basculement à gauche du continent, bien qu'elle soit idéologiquement plus proche du président brésilien Lula que de l'indien aymara Evo Morales, élu récemment en Bolivie, ou du président vénézuélien Hugo Chavez, tous deux plus radicaux et proches de Cuba.

La Havane entretenait des relations distantes, voire froides, avec le président chilien sortant, le socialiste Ricardo Lagos, qui avait fait de Mme Bachelet sa dauphine.

La chaîne de télévision américaine CNN interdite en Iran  16/01/2006

La chaîne de télévision américaine CNN a été interdite en Iran pour avoir déformé les propos du président Mahmoud Ahmadinejad en lui faisant dire que l'Iran cherchait à avoir la bombe atomique, a déclaré lundi à l'AFP un responsable du ministère de la Culture.

"La chaîne a été interdite", a déclaré ce responsable qui n'a pas voulu être nommé.

"En tenant compte des actions contraires à l'éthique professionnelle de CNN ces dernières années et de la déformation des propos du président de la République à sa conférence de presse de samedi, les activités du journaliste de CNN à Téhéran cesseront et les journalistes de la chaîne ne pourront plus se rendre en Iran", a déclaré le ministère de la culture dans son communiqué.

Lors de la conférence de presse retransmise en direct par CNN, l'interprète de la chaîne a fait dire au président iranien: "Nous croyons que toutes les nations doivent être autorisées à posséder des armes nucléaires" et que l'Occident ne devrait pas "empêcher l'Iran d'avoir des armes nucléaires".

Or, le président, qui parlait en persan, a utilisé un mot signifiant "technologie" et non "arme".

M. Ahmadinejad a aussi déclaré que son pays "ne voulait pas maîtriser l'arme atomique" et que la "possession et l'utilisation de la bombe était contraire à la religion" musulmane.

A Atlanta (Etats-Unis) siège de CNN, la chaîne de télévision américaine a offert ses excuses pour cette "erreur de traduction" en se déclarant "très déçue" de voir qu'une "telle mesure" ait été prise.

"En fait, le président Ahmadinejad a dit que l'Iran avait le droit à l'énergie nucléaire" souligne un communiqué de la chaîne diffusé lundi. Il a aussi dit qu'une "Nation qui a la civilisation n'a pas besoin d'armes nucléaires" et que "notre (sa) nation n'en a pas besoin", ajoute le texte.

"CNN s'est excusée sur toutes ses chaînes qui ont fait mention de l'erreur de traduction, dont CNN International, CNNUSA, et CNN.com, et a aussi exprimé ses regrets au gouvernement iranien et à l'ambassadeur iranien à l'Onu" ajoute le communiqué.

Le ministère de la Culture iranien a précisé que "la révision de la décision d'interdire la chaîne dépendra de l'attitude future de cette télévision dans la couverture des informations liées à l'Iran".


Nicolas Sarkozy annonce 250 patrouilles par jour dans les trains  16/01/2006

La mise en place de la police ferroviaire en France se traduira par 250 patrouilles par jour dans les trains à travers le pays, a déclaré le ministre de l'Intérieur, Nicolas Sarkozy.

"Je souhaite que quand quelqu'un prend le train, il puisse le faire en toute sécurité", a-t-il expliqué lors d'un déplacement à Marseille.

Il a annoncé la création de 700 postes pour compléter les effectifs de la police ferroviaire qui sera dotée au total de 2.540 policiers et gendarmes à l'échelle nationale.

"L'idée est de faire comprendre à un certain nombre de voyous que le temps de l'impunité dans les TER est terminé", a-t-il ajouté.

Nicolas Sarkozy, qui a effectué le trajet entre Toulon (Var) et Marseille à bord du TER 17430 sur lequel des dizaines de jeunes gens avaient provoqué des incidents le 1er janvier, s'est prononcé pour une "extension des pouvoirs" du personnel de sécurité de la SNCF.

"Il faut leur donner la capacité de ne pas seulement verbaliser les infractions aux transports. Ils ne doivent pas être obligés d'attendre l'arrivée d'un policier pour faire leur travail", a-t-il dit.

Il a souhaité les doter du "pistolet à impulsion électrique" et s'est dit "très favorable" à l'utilisation de la vidéosurveillance dans les gares et à bord des trains.

Elle a l'avantage de "dissuader les délinquants" tout en apportant la "preuve judiciaire" des infractions commises. "Il ne s'agit pas de la mettre partout, même si il y a 26 millions de caméras en Grande-Bretagne", a-t-il averti, annonçant "un essai de vidéosurveillance sur une ligne particulièrement exposée aux problèmes de violences".


Des dissidents de la FNMF dénoncent leur 'exclusion' du bureau du CFCM  16/01/2006

Des dissidents de la Fédération nationale des musulmans de France (FNMF) ont dénoncé lundi leur "exclusion de fait" du bureau du Conseil français du culte musulman (CFCM) où leur organisation est majoritaire.

Dans un communiqué, ces dissidents, regroupés sous l'étiquette "rassemblement des élus du CFCM", accusent le bureau du CFCM de "violation des statuts" et d'"agissements indignes" outrepassant des prérogatives relevant du conseil d'administration qui doit se réunir le 25 février.

Lors de sa dernière réunion le 9 janvier, le bureau du CFCM, qui devait à nouveau se réunir ce lundi, avait "pris acte" de la désignation de nouveaux représentants pour la FNMF pour remplacer ces dissidents.

Mohamed Bechari, confirmé par la justice à la présidence de la FNMF, occupe dorénavant le poste de vice-président chargé des régions et Merzak El-Bekkay celui de secrétaire général adjoint, selon le communiqué.

Toutefois, le tribunal de grande instance de Saint-Etienne doit se prononcer le 15 février sur une demande de désignation d'un administrateur judiciaire à la FNMF déposée par les opposants à M. Bechari.

Les dissensions dans cette organisation entravent depuis plus de six mois le fonctionnement du CFCM.

L'Iran va organiser un séminaire sur l'holocauste des juifs  15/01/2006

Le ministère iranien des Affaires étrangères va organiser un séminaire sur l'holocauste des juifs, qualifié de «mythe» par le président iranien, a déclaré dimanche le porte-parole du ministère Hamid Reza Assefi, lors d'un point de presse hebdomadaire.

«Les déclarations du président (Mahmoud Ahmadinejad) ont trouvé un écho positif dans les journaux de nombreux pays islamiques et même de certains pays occidentaux», a déclaré M. Assefi.

«Le ministère des Affaires étrangères va organiser un séminaire pour examiner la dimension de cette question et ses conséquences«, a-t-il ajouté.

«La question se pose à travers le monde de savoir pourquoi on peut discuter de tout et pourquoi certains, au nom de la liberté, peuvent insulter les religions, mais on n'a pas le droit de discuter d'une question historique dont les dimensions ne sont pas claires», a-t-il ajouté.

Le président Ahmadinejad a qualifié l'Holocauste de «mythe», et mis en doute sa réalité, tout en suggérant aux pays européens et d'Amérique du nord d'accueillir sur leur territoire l'Etat israélien, et après avoir estimé qu'il devait être "rayé de la carte".

Ces déclarations ont provoqué une vague d'indignation dans de nombreux pays, et entraîné à deux reprises des condamnations du Conseil de sécurité des Nations unies.

Dans une conférence de presse samedi, M. Ahmadinejad a revendiqué le droit de quiconque à discuter de la réalité de l'holocauste des juifs pendant la deuxième guerre mondiale. Il a précisé qu'il "ne se prononçait pas sur la question" de cette réalité et qu'il revenait, selon lui, «aux scientifiques de se prononcer».


Afrique: 50 millions d'enfants privés d'école  15/01/2006

Près de 50 millions d'enfants africains sont privés d'école en raison notamment d'un manque de volonté politique des gouvernements sur ce continent et de la baisse consécutive des dépenses consacrées à l'éducation, selon un rapport de l'Union africaine (UA) rendu public dimanche.

En 10 ans, les dépenses moyennes consacrées à l'éducation sur le Continent noir sont passées de 45 dollars (37 euros) par habitant dans les années 90 à seulement 20-25 dollars (17-21 euros) dans les années 2002-2003, selon ce rapport.

Le recul de ce chiffre s'explique aussi par la forte croissance démographique en Afrique au cours de cette décennie. Le faible taux de scolarisation provient également de la fuite des cerveaux hors du continent.

Mais la principale cause reste le manque de volonté politique. Plusieurs pays consacrent ainsi moins de 3% de leur produit intérieur brut (PIB) et moins de 12% de leur budget annuel à l'éducation, souligne ce rapport présenté lors d'une conférence des ministres africains de l'Education à Addis Abeba, en Ethiopie.

"Les Etats membres de l'UA devraient allouer au minimum 25% de leur budget et 6% de leur PIB à l'éducation" s'ils veulent atteindre leur objectif d'un enseignement primaire gratuit pour tous les enfants africains d'ici 2015, a souligné le ministre sud-africain de l'Education, Naledi Pandor, lors de cette conférence.

"Sans éducation, nous ne pouvons pas apporter le développement requis à notre continent", a renchéri le ministre algérien de l'Education nationale, Boubakeur Benbouzid.


Irak: le juge de Saddam Hussein a présenté sa démission  15/01/2006

Le président du Haut tribunal pénal irakien jugeant Saddam Hussein, le Kurde Rizkar Amine, a présenté sa démission. Il entend protester contre les pressions dont il fait l'objet et pose à nouveau la question de l'indépendance d'un tel procès.

Le gouvernement a reçu la lettre de démission de M. Amine il y a quelques jours, a indiqué dimanche une porte-parole du Premier ministre Ibrahim Jaafari. Selon une source proche du tribunal, le juge a démissionné pour protester contre "les critiques" d'hommes politiques, y compris au gouvernement, qui n'apprécient pas sa manière, jugée molle, de conduire le procès de l'ancien président.

Saddam Hussein et sept coaccusés sont jugés pour le massacre de près de 150 villageois chiites après une attaque contre le convoi de l'ex-président en 1982 à Doujaïl, village situé au nord de Bagdad. La prochaine audience est prévue le 24 janvier.

Selon la source proche du tribunal, les critiques contre M. Amine concernent notamment les dernières audiences des 21 et 22 décembre. Lors de ces séances, Saddam Hussein avait notamment insulté les présidents américains Bush père et fils et s'était livré à un discours enflammé condamnant l'occupation américaine.

La démission du juge pose de nouveau la question de l'organisation, en Irak même, du procès des anciens dirigeants irakiens, alors que les clans politiques ou religieux se déchirent. Cette question avait été soulevée notamment lors de l'assassinat de deux avocats de la défense, après l'ouverture du procès, le 19 octobre.

L'organisation de défense des droits de l'Homme, Human Rights Watch, s'était interrogée sur le bien-fondé de l'insistance américaine pour que le procès soit mené par un tribunal entièrement irakien, au détriment d'un tribunal international, moins enclin aux interférences politiques.

Par ailleurs, le ministère de la Justice a annoncé dimanche la libération, dans la journée, de 500 prisonniers "dont l'innocence a été reconnue", n'étant impliqués ni dans des crimes ni dans des attaques armées. Deux journalistes irakiens figuraient parmi ces prisonniers libérés, a annoncé leur employeur.


Nicolas Sarkozy très déterminé à être candidat en 2007  15/01/2006

Nicolas Sarkozy affiche

sa "très grande détermination" à être candidat à la présidentielle en 2007.

"Toutes ces dernières années, j'ai mesuré le prix personnel que représentaient le combat au plus haut niveau, les responsabilités au plus haut niveau. Pourtant je sens en moi cette force, cette volonté. Je ne saurais pas l'expliquer mais je l'ai", a déclaré le président de l'UMP et ministre de l'Intérieur sur Europe 1.

Prié de dire quel élément personnel pourrait le faire renoncer à la candidature, Nicolas Sarkozy a déclaré: "Je me suis souvent posé cette question et même en cherchant bien je n'en ai trouvé aucun parce que ma détermination est très grande".

"Ça ne veut pas dire que je serai candidat quoi qu'il arrive parce que j'ai une responsabilité vis-à-vis de ma famille politique, je veux faire gagner mes idées, j'aime mon pays, je veux le meilleur pour lui. Ce n'est pas un jeu", a-t-il ajouté.

Il a estimé que, si Dominique de Villepin était désigné comme candidat de l'UMP en janvier 2007, il devrait quitter la tête du gouvernement. Mais sans vouloir lui dicter sa conduite. "Ce n'est pas à moi de dire au Premier ministre de faire ce qu'il a à faire".

"Je ne peux pas imaginer qu'il y ait une règle qui s'impose à moi et à personne d'autre (...) L'UMP a fixé une règle et un calendrier, le choix du candidat aura lieu en janvier 2007, je ne sais pas si ce sera moi mais il va de soi que celui ou celle qui aura été désigné devra se consacrer à cette tâche pleinement et complètement", a dit Nicolas Sarkozy.


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