Sur le vif
Vendredi, la France et plusieurs pays africains ont préparé à Paris la mise en place d'Unitaid, une agence chargée à financer la lutte contre le sida, le paludisme et la turberculose, a-t-on appris au ministère français des Affaires étrangères.
Philippe Douste-Blazy, chef de la diplomatie française, a indiqué à cette occasion que les statuts de cet organisme, qui a déjà fait l'objet d'une campagne de promotion à l'Onu et lors de la dernière Coupe du monde de football, seraient formellement présentés le 19 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Unitaid sera une sorte de centrale destinée à financer l'achat en gros de médicaments pour lutter contre ces trois maladies, et inciter notamment les laboratoires à produire des versions à usage pédiatrique.
Cette "facilité internationale pour l'achat de médicaments" doit être principalement financée par la taxe sur les billets d'avions que la France a commencé d'appliquer en juillet, et que 18 pays au total se sont engagés à mettre en oeuvre.
Au total une quarantaine de pays ont promis de financer d'une manière ou d'une autre ce projet lancé par les présidents français Jacques Chirac et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Cette réunion comprenait, outre M. Douste-Blazy, le ministre de la Santé Xavier Bertrand et l'ancien ministre socialiste Bernard Kouchner. Etaient présents les ministres de la Santé du Sénégal Abdou Fall, du Mozambique Paulo Ivo Garrido, du Mali Zaïnab Maïga Mint Youba, du Cameroun Urbain Olanguéna Awono, de Guinée Amara Cissé, et de Madagascar Jean-Louis Robinson, a indiqué le Quai d'Orsay. D'autres pays étaient présents à un rang moins élevé.
Philippe Douste-Blazy, chef de la diplomatie française, a indiqué à cette occasion que les statuts de cet organisme, qui a déjà fait l'objet d'une campagne de promotion à l'Onu et lors de la dernière Coupe du monde de football, seraient formellement présentés le 19 septembre à New York, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies.
Unitaid sera une sorte de centrale destinée à financer l'achat en gros de médicaments pour lutter contre ces trois maladies, et inciter notamment les laboratoires à produire des versions à usage pédiatrique.
Cette "facilité internationale pour l'achat de médicaments" doit être principalement financée par la taxe sur les billets d'avions que la France a commencé d'appliquer en juillet, et que 18 pays au total se sont engagés à mettre en oeuvre.
Au total une quarantaine de pays ont promis de financer d'une manière ou d'une autre ce projet lancé par les présidents français Jacques Chirac et brésilien Luiz Inacio Lula da Silva.
Cette réunion comprenait, outre M. Douste-Blazy, le ministre de la Santé Xavier Bertrand et l'ancien ministre socialiste Bernard Kouchner. Etaient présents les ministres de la Santé du Sénégal Abdou Fall, du Mozambique Paulo Ivo Garrido, du Mali Zaïnab Maïga Mint Youba, du Cameroun Urbain Olanguéna Awono, de Guinée Amara Cissé, et de Madagascar Jean-Louis Robinson, a indiqué le Quai d'Orsay. D'autres pays étaient présents à un rang moins élevé.
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