Un soldat français condamné à deux ans d'emprisonnement

Le tribunal aux armées de Paris, statuant en cour d'assises d'appel, a réduit lundi de trois à deux ans d'emprisonnement la peine d'un militaire français condamné pour homicide involontaire après avoir tué un jardinier ivoirien la 11 décembre 2003.

Le parquet du tribunal des armées de Paris avait auparavant requis lundi de sept à huit ans d'emprisonnement à l'encontre de l'ex-militaire Christian Pame, poursuivi pour homicide volontaire. La cour a requalifié les poursuites en homicide involontaire, et condamné l'accusé à deux ans d'emprisonnement, peine déjà effectuée. En juin 2005, la cour d'assises du tribunal aux armées de Paris avait déjà requalifié les faits en homicide involontaire.

Le matin du 11 décembre 2003, Christian Pame était de faction à l'entrée du cantonnement, une mission protestante, quand le jardinier est sorti. Ce dernier avait peur des armes et se plaignait qu'elles le regardent lorsqu'elles étaient posées auprès des hommes.

Christian Pame a donc pointé son arme sur le jardinier. Selon les consignes, le cran de sécurité aurait dû être enclenché et le fusil-mitrailleur non armé. En appuyant sur la détente de son arme, quatre balles ont atteint Basoumana Coulibaly, d'âge inconnu et dont la famille n'a pu être retrouvée par la justice française.