Sur le vif
Un haut responsable de l'administration américaine a critiqué vendredi le projet loi punissant la négation du génocide arménien adopté par l'Assemblée nationale française la semaine dernière.
"Le rôle des parties extérieures est d'encourager le dialogue entre la Turquie et l'Arménie, pas de prendre des positions qui rendent le dialogue plus difficile", a déclaré M. Fried, en visite à Bruxelles pour débattre avec des responsables de l'OTAN, de l'UE et du gouvernement belge des tensions actuelles dans le Caucase.
"Cette loi criminalisant le débat ne semble avoir aucun sens", a-t-il ajouté. "Nous avons de manière certaine encouragé les Arméniens et les Turcs à se pencher avec honnêteté et dans la douleur sur cette question. Chaque pays que je connais, y compris le mien, a des choses dans son passé dont il n'est pas fier".
Daniel Fried a affirmé que les Etats-Unis avaient fait ce travail de souvenir et de repentance "de manière honnête" et a encouragé la Turquie à en faire de même. "Il ne m'apparaît pas comme clair que des lois comme celle du Parlement français encouragent ce processus", a-t-il encore affirmé.
Le vote du projet de loi socialiste a provoqué la colère des autorités turques, même si le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que Jacques Chirac lui avait exprimé ses regrets après ce vote en première lecture lors d'une conversation téléphonique. L'Elysée n'a pas confirmé cette version des faits.
"Le rôle des parties extérieures est d'encourager le dialogue entre la Turquie et l'Arménie, pas de prendre des positions qui rendent le dialogue plus difficile", a déclaré M. Fried, en visite à Bruxelles pour débattre avec des responsables de l'OTAN, de l'UE et du gouvernement belge des tensions actuelles dans le Caucase.
"Cette loi criminalisant le débat ne semble avoir aucun sens", a-t-il ajouté. "Nous avons de manière certaine encouragé les Arméniens et les Turcs à se pencher avec honnêteté et dans la douleur sur cette question. Chaque pays que je connais, y compris le mien, a des choses dans son passé dont il n'est pas fier".
Daniel Fried a affirmé que les Etats-Unis avaient fait ce travail de souvenir et de repentance "de manière honnête" et a encouragé la Turquie à en faire de même. "Il ne m'apparaît pas comme clair que des lois comme celle du Parlement français encouragent ce processus", a-t-il encore affirmé.
Le vote du projet de loi socialiste a provoqué la colère des autorités turques, même si le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé que Jacques Chirac lui avait exprimé ses regrets après ce vote en première lecture lors d'une conversation téléphonique. L'Elysée n'a pas confirmé cette version des faits.
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