Sur le vif
L'accusation a requis mardi à Paris un an de prison ferme contre cinq des six ex-détenus français de Guantanamo, prenant en compte leur détention sur la base américaine à Cuba, alors que l'un de leurs avocats a réclamé des relaxes.
Si le tribunal suit ces réquisitions, les cinq prévenus qui comparaissaient libres ne devraient pas avoir à retourner en prison et le seul qui était détenu devrait être libéré rapidement, puisque les six hommes ont effectué tout ou partie de la peine requise en détention provisoire après leur retour en France.
Dans un réquisitoire de plus de deux heures, la procureure Sonya Djemni-Wagner a indiqué "ne pas pouvoir ne pas prendre en compte la détention anormale de Guantanamo" tout en demandant aux juges de "dire qu'ils sont coupables".
Toutefois, "je ne souhaite pas qu'ils retournent en détention" a-t-elle ajouté.
Cinq ans de détention, dont quatre avec sursis, ont été requis à l'encontre de Brahim Yadel, le seul à être encore en détention provisoire, à cause de ses "antécédents terroristes". Il avait en effet été déjà condamné à un an ferme dans le cadre d'une autre affaire lié au terrorisme.
A l'encontre de quatre autres prévenus - Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Khaled Ben Mustapha et Redouane Khalid - elle a réclamé 4 ans de détention, dont trois assortis du sursis.
En revanche, pour Imad Achhab Kanouni, contre lequel pesaient les présomptions les plus légères, elle a estimé "ne pas pouvoir requérir de peine", sans pour autant aller jusqu'à préconiser une relaxe.
Si le tribunal suit ces réquisitions, les cinq prévenus qui comparaissaient libres ne devraient pas avoir à retourner en prison et le seul qui était détenu devrait être libéré rapidement, puisque les six hommes ont effectué tout ou partie de la peine requise en détention provisoire après leur retour en France.
Dans un réquisitoire de plus de deux heures, la procureure Sonya Djemni-Wagner a indiqué "ne pas pouvoir ne pas prendre en compte la détention anormale de Guantanamo" tout en demandant aux juges de "dire qu'ils sont coupables".
Toutefois, "je ne souhaite pas qu'ils retournent en détention" a-t-elle ajouté.
Cinq ans de détention, dont quatre avec sursis, ont été requis à l'encontre de Brahim Yadel, le seul à être encore en détention provisoire, à cause de ses "antécédents terroristes". Il avait en effet été déjà condamné à un an ferme dans le cadre d'une autre affaire lié au terrorisme.
A l'encontre de quatre autres prévenus - Mourad Benchellali, Nizar Sassi, Khaled Ben Mustapha et Redouane Khalid - elle a réclamé 4 ans de détention, dont trois assortis du sursis.
En revanche, pour Imad Achhab Kanouni, contre lequel pesaient les présomptions les plus légères, elle a estimé "ne pas pouvoir requérir de peine", sans pour autant aller jusqu'à préconiser une relaxe.
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