Sur le vif
Les séparatistes tamouls ont donné jusqu'au 1er septembre aux observateurs de l'Union européenne pour qu'ils quittent la mission de surveillance du cessez-le-feu, les accusant de partialité, a déclaré lundi un haut responsable de la rébellion.
"Le 1er septembre doit être l'échéance à laquelle ils réforment" la Mission de contrôle du cessez-le-feu au Sri Lanka (SLMM), a dit dans un entretien S. P. Thamilselvan, responsable de l'aide politique des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE).
Cet ultimatum s'adresse aux trois des cinq pays membres de la Mission qui font partie de l'UE: le Danemark, la Suède et la Finlande. Les deux autres pays sont l'Islande et la Norvège, pays qui fait office de médiateur dans le conflit.
L'ultimatum tamoul a été décidé en mesure de rétorsion à la décision de Bruxelles, en mai, de placer les Tigres sur sa liste des organisations terroristes. "Le membre d'un pays qui a participé à une interdiction des LTTE ne peut pas être défini comme une personne neutre", a estimé M. Thamilselvan.
Interrogé sur les conséquences éventuelles si l'ultimatum n'était pas respecté, le reponsable politique a répondu que "la question ne se posait pas car nous leur avons donné suffisamment de temps". L'inscription des Tigres sur la liste des organisations terroristes pousse "le peuple tamoul à voir les observateurs (de l'UE) d'un mauvais oeil", a-t-il estimé.
"Le 1er septembre doit être l'échéance à laquelle ils réforment" la Mission de contrôle du cessez-le-feu au Sri Lanka (SLMM), a dit dans un entretien S. P. Thamilselvan, responsable de l'aide politique des Tigres de libération de l'Eelam tamoul (LTTE).
Cet ultimatum s'adresse aux trois des cinq pays membres de la Mission qui font partie de l'UE: le Danemark, la Suède et la Finlande. Les deux autres pays sont l'Islande et la Norvège, pays qui fait office de médiateur dans le conflit.
L'ultimatum tamoul a été décidé en mesure de rétorsion à la décision de Bruxelles, en mai, de placer les Tigres sur sa liste des organisations terroristes. "Le membre d'un pays qui a participé à une interdiction des LTTE ne peut pas être défini comme une personne neutre", a estimé M. Thamilselvan.
Interrogé sur les conséquences éventuelles si l'ultimatum n'était pas respecté, le reponsable politique a répondu que "la question ne se posait pas car nous leur avons donné suffisamment de temps". L'inscription des Tigres sur la liste des organisations terroristes pousse "le peuple tamoul à voir les observateurs (de l'UE) d'un mauvais oeil", a-t-il estimé.
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