Sur le vif
Les nouveaux dirigeants qui contrôlent Mogadiscio cherchent à rassurer l'Occident en affirmant ne pas vouloir transformer la Somalie en un Etat terroriste.
Reste que cette modération affichée ne semble pas faire l'unanimité au sein d'un mouvement à la cohésion fragile et le calme qu'il a ramené dans la capitale, où le chaos régnait depuis la chute de Siad Barré, en 1991, pourrait, lui aussi, se révéler très précaire, estiment de nombreux observateurs.
Après avoir chassé les chefs de clan - récemment épaulés par les Etats-Unis - qui faisaient la loi depuis 15 ans à Mogadiscio, l'Union des tribunaux islamiques (UTI) a adressé à Washington et à la communauté internationale des messages de conciliation. Ses dirigeants, qui récusent fermement l'étiquette extrémiste, ont par ailleurs invité les représentants de la presse étrangère à Jowhar, tombée mercredi entre leurs mains.
Reste que cette modération affichée ne semble pas faire l'unanimité au sein d'un mouvement à la cohésion fragile et le calme qu'il a ramené dans la capitale, où le chaos régnait depuis la chute de Siad Barré, en 1991, pourrait, lui aussi, se révéler très précaire, estiment de nombreux observateurs.
Après avoir chassé les chefs de clan - récemment épaulés par les Etats-Unis - qui faisaient la loi depuis 15 ans à Mogadiscio, l'Union des tribunaux islamiques (UTI) a adressé à Washington et à la communauté internationale des messages de conciliation. Ses dirigeants, qui récusent fermement l'étiquette extrémiste, ont par ailleurs invité les représentants de la presse étrangère à Jowhar, tombée mercredi entre leurs mains.
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