Sur le vif
Le mois du Ramadan 2024 n’a pas débuté sous les meilleures auspices à Saint-Omer. Une tête de cochon a été découverte, dans la soirée du dimanche 10 mars, devant la mosquée de cette commune du Pas-de-Calais.
La municipalité a fait valoir, lundi 11 mars, son indignation face à « des actes et dégradations intolérables intervenant aux premières heures du Ramadan ». « La Ville de Saint-Omer, condamne fermement ces actes et apporte tout son soutien à la communauté musulmane. La liberté de tous les cultes est l’un des principes fondamentaux de notre démocratie », a-t-elle indiqué dans un communiqué relayé sur ses réseaux sociaux.
En signe de soutien, le maire François Decoster a rencontré Ismail Gumez, président de l'Amicale culturelle de la communauté turque de Saint-Omer « afin de lui réaffirmer ce message ». « En lien avec les représentants de la mosquée », la mairie a annoncé qu’elle va positionner une caméra de vidéoprotection et renforcer des patrouilles de la police municipale, le tout « en coordination avec les services de la police nationale ».
Une plainte a été déposée par l’association gestionnaire de la mosquée, qui a exprimé sa « profonde gratitude » pour le soutien « inestimable » du maire. Face à un tel « événement morbide », « votre engagement envers notre communauté est une source d'inspiration », a-t-elle ajouté.
Quelques jours avant le début du Ramadan, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait appelé les préfets à renforcer le dispositif de sécurité des lieux de culte musulman afin de prévenir une recrudescence des actes antimusulmans durant le mois de jeûne qui prend fin en avril.
Lire aussi :
Ramadan 2024 : des consignes pour le renforcement de la sécurité des mosquées adressées aux préfets
Bassirou Camara : « ADDAM se veut indépendante mais se doit de dialoguer avec tous les acteurs contre les actes antimusulmans »
Le Forum de l’islam de France accouche d’une association contre l’islamophobie
La municipalité a fait valoir, lundi 11 mars, son indignation face à « des actes et dégradations intolérables intervenant aux premières heures du Ramadan ». « La Ville de Saint-Omer, condamne fermement ces actes et apporte tout son soutien à la communauté musulmane. La liberté de tous les cultes est l’un des principes fondamentaux de notre démocratie », a-t-elle indiqué dans un communiqué relayé sur ses réseaux sociaux.
En signe de soutien, le maire François Decoster a rencontré Ismail Gumez, président de l'Amicale culturelle de la communauté turque de Saint-Omer « afin de lui réaffirmer ce message ». « En lien avec les représentants de la mosquée », la mairie a annoncé qu’elle va positionner une caméra de vidéoprotection et renforcer des patrouilles de la police municipale, le tout « en coordination avec les services de la police nationale ».
Une plainte a été déposée par l’association gestionnaire de la mosquée, qui a exprimé sa « profonde gratitude » pour le soutien « inestimable » du maire. Face à un tel « événement morbide », « votre engagement envers notre communauté est une source d'inspiration », a-t-elle ajouté.
Quelques jours avant le début du Ramadan, le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin avait appelé les préfets à renforcer le dispositif de sécurité des lieux de culte musulman afin de prévenir une recrudescence des actes antimusulmans durant le mois de jeûne qui prend fin en avril.
Lire aussi :
Ramadan 2024 : des consignes pour le renforcement de la sécurité des mosquées adressées aux préfets
Bassirou Camara : « ADDAM se veut indépendante mais se doit de dialoguer avec tous les acteurs contre les actes antimusulmans »
Le Forum de l’islam de France accouche d’une association contre l’islamophobie
Qui sommes-nous ?
